LES TECHNIQUES DE BASE DE L’ANALYSE FINANCIÈRE DES AGENTS

LES TECHNIQUES DE BASE DE L’ANALYSE FINANCIÈRE DES AGENTS

une analyse financière doit être menée pour tous les agents dont les activités sont significativement modifiées ou qui sont mis en place par le projet. Ces agents ont étérepérés au cours de l’étude de l’insertion du projet dans l’économie (tableau 2.1).L’analyse sera rapide ou approfondie selon l’importance des modifications pour l’agent et l’im-Bien qu’elle interagisse avec ces études, elle requiert, pour pouvoir être mise en œuvre, que le marché et les principales solutions techniques aient été envisagés, quitte à les modifier par la suite.Enfin, des intérêts intercalaires viennent parfois s’ajouter au montant des investissements. Il s’agit des intérêts sur le capital emprunté payés durant la phase d’investissement initial, avant le démarrage de l’exploitation.Un calendrier des investissements et de leurs renouvellements, en prix constants, est aussi établi. On y fait figurer des provisions pour imprévus (§ (b) suivant). Toutefois, pour les projets dont la phase d’investissement s’étale sur plus d’une année, ou dans les pays à très forte inflation, il convient d’établir un budget des investissements en prix courants afin de permet- tre à l’organisme de gestion du projet de piloter correctement cette phase.Un calendrier des investissements et de leurs renouvellements, en prix constants, est aussi établi. On y fait figurer des provisions pour imprévus (§ (b) suivant). Toutefois, pour les projets dont la phase d’investissement s’étale sur plus d’une année, ou dans les pays à très forte inflation, il convient d’établir un budget des investissements en prix courants afin de permet- tre à l’organisme de gestion du projet de piloter correctement cette phase.

Au fur et à mesure de son utilisation (usure), et du simple fait du temps (obsolescence), le capital productif perd de sa valeur initiale. Dans l’optique de la trésorerie et du bilan des flux, si à l’horizon choisi pour l’analyse on considère que ces investissements ont conservé une valeur marchande (valeur de revente), on en tient compte en incorporant cette valeur aux recettes de la dernière année (en simulant ainsi une revente de ces actifs). Cette valeur rési-duelle est introduite dans le dernier exercice bien que, dans la réalité, on ne sache pas si l’exploitation continuera avec les mêmes équipements ou s’ils seront revendus, voire abandon- nés. La valeur résiduelle(1) est souvent inscrite négativement sur la ligne des dépenses en investissement.Les amortissements représentent la perte annuelle de valeur des investissements (§ B.4). Cette charge calculée – et non réelle – n’apparaît que dans les comptes de production-exploitation (où les dépenses d’investissements n’apparaissent pas en tant que telles), et jamais dans les comptes de trésorerie ou de bilan des flux. Les amortissements sont calculés sur la base de dépense passée(2).sociétés. Pour chaque catégorie d’investissement, son mode de calcul est fixé par l’ad- ministration fiscale. Il sert ainsi d’outil d’incitation à tel ou tel type d’investissement : plus l’amortissement est élevé sur les premières années d’utilisation de l’investissement, plus la « récupération » est rapide et plus l’on favorise les investissements en question.

L’amortissement technique ou économique :

Il est utilisé dans les calculs de prix de revient et les analyses économiques. Relevant du compte d’exploitation, il permet aussi de calculer un RNE, non plus dans un but fiscal mais exprimant le résultat global de l’activité (tenant compte de toutes les charges d’exploitation et de capital). Son mode de calcul ne dépend plus de règles fiscales mais de la durée de vie réelle de l’investissement.les provisions pour aléas financiers dues aux variations relatives de prix (en prix cons- tants). Il s’agit de l’augmentation d’un bien ou service indépendamment de la hausse générale de prix (donc hors provision pour hausse de prix – voir § A.1). Certains équipe- ments ou pièces détachées sont particulièrement sujets à ces hausses difficiles à prévoir. De même certains biens difficilement substituables peuvent subir des variations plus ou moins rapides de leurs prix du fait de l’évolution du marché, de mesures politiques nou- velles de limitation des importations, de difficultés de production ou parce que l’impor- tance du projet crée une brusque augmentation de la demande.En analyse ex-ante, on raisonne le plus souvent sur le compte de trésorerie (recettes et dépen- ses) et de bilan des flux (produits et charges – les flux ne donnant pas lieu à une contrepartie monétaire effective étant valorisés au prix du marché). En situation ex-post, le manque d’infor- mation conduit fréquemment à ne disposer de données que pour une partie de la période d’ex-Pour le compte de trésorerie on ne tient compte que des flux monétaires ayant effectivement lieu au cours de l’année. Pour le compte de production-exploitation et pour le compte de bilan des flux il faut également tenir compte des flux ne donnant pas lieu à contrepartie monétaire (autofournitures, troc en milieux non monétarisés…) ainsi que des variations de stock. Ainsi, dans le cas d’un paysan autoconsommant une partie de sa récolte, vendant une autre partie, produisant ses propres semences et stockant le reste de sa récolte.

 

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