Les techniques d’attraction des IDE
Les politiques menées par les pays d’accueil à l’égard des IDE
Les caractéristiques du pays d’accueil : Afin d’attirer les IDE les pays d’accueil doivent avoir plusieurs caractéristiques économiques fondamentales pour dissuader les firmes multinationales d’investir chez eux1 : L’existence et la taille du marché ; La stabilité politique et économique ; La libération des politiques commerciales ; L’état des infrastructures et des institutions ; Sans oublier que pour attirer les IDE les pouvoirs publiques des pays d’accueils doivent entreprendre des actions efficaces pour améliorer le climat d’investissement tel que : combattre la corruption et améliorer les cadres politiques et réglementaires.
Le choix du pays d’accueil
Pour qu’une firme multinationale choisisse un pays d’accueil au lieu d’un autre, cela dépend du degré d’adéquation des objectifs de l’entreprise avec les facteurs d’attractivité offert par les pays d’accueil. L’entreprise a deux objectifs2 : Le premier est de réaliser un investissement horizontal en recherchant de nouveaux débouchés pour les produits, et s’implantant là où la demande domestique est prometteuse.
Le second est de faire un investissement vertical en s’implantant sur des territoires avec des faibles couts de productions, et de réexporter le produit fini vers le pays d’origine a) IDE horizontaux1 : On peut considérer l’IDE comme horizontal lorsque l’entreprise produit à l’étranger l’activité qu’elle développe dans son pays d’origine. L’entreprise peut choisir ce type d’investissement en alternative avec l’exportation des produits finis et avec la fabrication sous licence par l’entreprise locale, en d’autres lieux, quand le transport des biens est couteux, il est avantageux d’approvisionner les consommateurs dans différents pays à partir d’une usine de production locale afin de minimiser les frais de transport.
Ce qui veut dire produire le même bien final dans plusieurs pays. b) IDE verticaux 2 : Dans ce genre d’investissement l’entreprise se rapproche de ses fournisseurs ou de ses clients par prise de participation dans leur capital. En amont, il s’agit principalement de l’internationalisation en direction des pays producteurs de matières premières ainsi que des pays susceptibles de produire en sous traitance. En aval, il s’agit des pays qui ont de forts potentiels de consommateurs, ce qui peuvent abriter des industries diversifiées de transformation.
La politique vertical d’IDE apparait d’abord comme une politique de marché, elle vise à renforcer le pouvoir du marché acquis par la firme et à limiter la concurrence, elle peut également viser à limiter les effets de barrières à l’entrée qui sont naturellement érigées par les entreprises qui sont déjà présente sur ces marchés en exploitant les différences entre les pays en choisissant de produire un produit intermédiaire dans un pays et le rassembler et le finir dans un autre, ce qui va permettre d’avoir un avantage comparatif entre ces pays. Il y a une nouvelle forme d’IDE, ce qu’on appelle « modèle oblique » selon lequel une firme multinational procède à un investissement dans un pays hôte qui sera considéré comme une « plateforme de production » pour exporter vers les pays voisins3 .