L’approche Client/Serveur
La période des ordinateurs du type « Mainframe »
Avant la période où les PC devenaient populaires, les bases de données ainsi que les programmes pour les manipuler; se trouvaient sur de grands ordinateurs puissants du type « mainframe ». On parlait d’une architecture centralisée, puisque les BD, le SGBD et les objets tels que requêtes, formulaires, rapports étaient stockés sur le « mainframe ».
L’utilisateur était connecté au « mainframe » à l’aide d’un terminal composé d’un clavier et d’un écran. Contrairement à un PC, un terminal ne possède aucune « intelligence » propre, c.à.d. qu’il peut uniquement envoyer des caractères au « mainframe » et afficher les caractères, qui lui sont envoyés par le « mainframe », et ceci en plus uniquement en mode caractère .
Lorsque l’utilisateur veut par exemple afficher un formulaire, la construction du formulaire se fait complètement sur le « mainframe ». Ensuite, le formulaire où plutôt l’apparence du formulaire est envoyé via le réseau vers le terminal de l’utilisateur.
Avantages de l’architecture « mainframe »:
• Les « mainframe » étant de grands ordinateurs très puissants, les systèmes atteignent de très belles performances, d’autant plus qu’il n’y a pas de représentation graphique sur les terminaux.
Désavantages de l’architecture « mainframe »:
• Aucune capacité de calcul sur le terminal, donc impossible d’exécuter des programmes sur le terminal.
• Pas de représentation graphique sur le terminal. Formulaires etc. moins faciles à utiliser.
• Le « mainframe » étant sous la seule gestion du service informatique, les utilisateurs peuvent uniquement accéder les BD via des formulaires etc. créés par les informaticiens. (Cette mesure s’avère parfois avantageuse )
• Le réseau est assez chargé, surtout lorsque le nombre de terminaux accroît.
• Les requêtes, formulaires etc. sont fortement couplés au SGBD ce qui les rend pratiquement inutilisable lorsqu’une société veut migrer vers un autre SGBD.
L’approche Client/Serveur
L’évolution historique des architectures informatiques vers les architectures du type Client/Serveur (angl. Client/Server) dans les années ’90; peut être ramenée surtout aux facteurs suivants.
•L’arrivée au marché des PC.
•L’apparition de serveurs, machines moins chères et moins spacieuses que les « mainframe », avec cependant une capacité de calcul et de stockage analogue à celle des « mainframe ».
•L’émergence de systèmes d’exploitations standardisés tels que UNIX ou Windows NT.
•L’apparition des SGBD indépendants de la plate-forme et disponible pour tous les systèmes d’exploitation standardisés
L’approche Client/Serveur implémente une décentralisation des applications BD. En fait, les BD sont gérées sur un serveur BD, tandis que les interfaces pour visualiser et manipuler les données (p.ex. formulaires, rapports) se trouvent sur les PC client, dans un environnement ergonomique .
Sur le poste client se trouve donc en principe un SGBD client, offrant toutes les fonctionnalités requises, qui émet des requêtes formulées dans un langage d’interrogation de données au serveur BD via le réseau. Le serveur exécute les requêtes qui lui ont été transmises et renvoie le résultat au client. Le client représente alors le résultat en se servant par exemple d’un formulaire ou d’un rapport qui a été défini antérieurement.