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Les grandes lignes du mécanisme cartésien
La physique de Descartes semble s’être armée d’un seul credo, qui est la caractéristique même de l’âge du mécanisme, d’après Michel Ambacher. « Toute la nature est physique »13: tel est l’axiome de départ de toute étude au 17ème siècle.
D’ailleurs, dans le Traité de l’homme, Descartes dit que par le mot Nature, il n’entend point quelque déesse ou quelque autre sorte de puissance mais plutôt, qu’il se sert de ce terme, pour désigner la matière elle-même. C’est donc clair dans l’esprit de Descartes que l’univers est composé essentiellement de matière.
Une telle démarche ne s’inscrit-elle pas dans une perspective qui permettrait à l’homme de devenir comme maître et possesseur de la nature ?
Car en ôtant toute forme substantielle aux animaux et aux végétaux, Descartes octroie à l’homme une supériorité qualitative. Etant le seul être composé de matière et d’une âme pensante, cet être vivant acquiert le droit d’exploiter la nature à son profit.
C’est cette idée que nous retrouvons sous la plume de Georges Canguilhem lorsqu’il dit: « Il fallait d’abord que l’homme fût conçu comme un être transcendant à la nature et à la matière, sans égards pour elle, fût affirmé. Autrement dit, il fallait que l’homme fut valorisé pour que la nature fut dévalorisée »14.
En fait, ce mécanisme libère l’homme d’un certain poids qui pesait sur sa conscience. En effet avant l’avènement de ce paradigme mécaniste, la nature et les créatures n’étaient pas considérés comme de simples choses. Au contraire ces êtres vivants possédaient des âmes, ils n’étaient pas composés uniquement de matière.
Ainsi, la plante avait une âme végétative, l’animal en plus de cette substance précédente qui caractérisait les végétaux, possédait aussi une âme nutritive dans la philosophie d’Aristote.
Or, l’homme ne pouvait pas exploiter la nature tant qu’il voyait en celle-ci des êtres vivants dotés d’âmes végétatives, nutritives etc.
L’autre idée que cette théorie mécaniste remet en cause c’est celle de la métempsychose héritée de Pythagore. Cette doctrine défendait l’idée qu’il est possible qu’une même âme puisse résider de façon successive dans plusieurs corps. Une telle manière de voir devait interdire à l’homme de se nourrir de la chair d’un animal car ce dernier n’était pas considéré comme tél. Au contraire l’homme percevait l’animal comme un être qui fait partie des siens.
Il aura fallu donc bannir la classification aristotélicienne des âmes et la théorie de la métempsychose pour pouvoir replacer l’homme au centre de l’univers afin de le rendre comme « maître et possesseur de la nature ».
Ainsi, le mécanisme cartésien signe l’avènement d’un nouveau paradigme dans l’étude du monde vivant.
Mais qu’est-ce que le mécanisme et quelles sont les grandes lignes qui sous-tendent cette conception du vivant ?
Avant de répondre à cette question, signalons d’abord que le mécanisme n’est pas une conception en soi nouveau. Le fait d’assimiler les organismes à des machines remonte bien avant Descartes même. Selon Georges Canguilhem, bien qu’on se réfère généralement à Gomez Pereira comme précurseur de la théorie cartésienne de l’animal-machine, il demeure par ailleurs, poursuit Canguilhem, « incontestable que c’est Aristote qui a trouvé dans la construction des machines de siège comme les catapultes la permission d’assimiler à des mouvements mécaniques automatiques les mouvements des animaux »15.
Mais ce mécanisme aristotélicien diffère de celui de Descartes pour une raison simple. Pour Aristote, les causes du mouvement s’expliquent par la présence d’une âme, qu’elle soit végétative, nutritive ou intellective tandis que pour Descartes, le mouvement est causé par la matière et elle seule: c’est-à-dire sans l’intervention d’une quelconque âme.
Ni le mouvement ni la chaleur ne s’expliquent plus chez Descartes par la présence d’une âme telle quelle soit.
François Jacob explique ici cette différence qui existe entre la théorie d’Aristote et celle de Descartes, il écrit: « pour Aristote, le moteur de tout mouvement dans un corps résidait en définitive dans l’âme. Pour Descartes, les propriétés des objets ne peuvent provenir que de l’arrangement de la matière »16.
En effet pour Descartes la machine corporelle est mue par la chaleur du cœur. Le mouvement du corps ne peut être expliqué par la présence d’une âme ou par un quelconque élément extérieur qui commanderait la matière.
C’est cette différence entre le mécanisme d’Aristote et celui de Descartes que Emile Bréhier met en exergue dans ces propos.
Il dit: « les corps des animaux et des hommes sont assimilables à des machines ou automates, c’est là une notion fréquente dans les philosophies grecques chez Platon et chez Aristote, laisse des traces pendant tout le Moyen Age. Pourtant l’idée que le corps est une machine est liée à cette autre idée qu’il est un instrument pour une âme qui s’en sert comme ferait un mécanicien »17.
Ces propos d’Emile Bréhier montre la démarcation du mécanisme cartésien qui soustrait toute notion d’âme dans l’explication des êtres vivants et ne considère que la matière en tant que telle.
Voyons maintenant comment Descartes procède à l’explication anatomique du corps humain, pris comme une machine? Autrement dit, comment grâce au procédé du mécanisme, Descartes explique le fonctionnement du corps humain ?
L’auteur du Traité de l’homme procède à l’explication des trois grandes fonctions que sont la digestion, la circulation sanguine et la respiration.
Ces trois fonctions peuvent se ramener à deux principes directeurs à savoir, la chaleur et le mouvement.
La digestion résulte d’une sélection des aliments. Elle contribue à maintenir l’organisme en vie et à produire du sang. Cette fonction n’est possible, selon Descartes, que grâce à la force de certaines liqueurs qui, en s’introduisant dans les aliments, toujours selon Descartes, « les séparent les agitent et les réchauffent »18.
Si cette opération de réchauffement est possible c’est parce que ces liqueurs proviennent du cœur qui constitue le siège de la chaleur.
Bien que la théorie cartésienne fut une véritable révolution, il n’en demeure pas moins que Descartes n’a pas su se départir de l’idée de chaleur pour expliquer le fonctionnement du corps. Ce mode d’explication faut-il le rappeler est issue de la tradition scolastique et de ce fait cela constitue une sorte de survivance dans la théorie cartésienne.
Ainsi, après cette opération de réchauffement due à la chaleur du cœur, une sélection des aliments va ensuite s’opérer.
Descartes nous dit: « l’agitation que recouvrent les petites parties de ces viandes en s’échauffant, jointe à celle de l’estomac et des boyaux qui les contiennent et à la disposition des petits filets dont ces boyaux sont composés fait qu’à mesure qu’elles se digèrent, elles descendent peu à peu vers le conduit par où les plus grossières d’entre elles doivent sortir et cependant les plus subtiles et les plus agitées rencontrent ça et là une infinité de petits trous, par où elles s’écoulent dans les rameaux d’une grande veine qui les portent vers le foi, et d’autres qui les portent ailleurs, sans qu’il y ait rien que la petitesse de ces trous, qui les séparent des plus grossières »19.
Autrement dit, ces viandes après s’être décomposées, les parties les plus grosses vont poursuivre naturellement leur chemin vers les conduites les plus larges. Ces parties grosses vont conserver un mouvement rectiligne contrairement aux plus petites parties de ces viandes qui vont emprunter des chemins étroits parce qu’étant détournées.
Ce sont ces petites parties qui vont devenir un liquide «toute trouble et toute blanchâtre »20, qui une fois entré dans le foie, se colore et adopte la forme du sang. Comme le fait par expérience, dit Descartes, « le suc des raisins, qui est blanc, se convertit en clairet, lorsqu’on le laisse cuver sur la râpe »21.
Du foie, ce sang ainsi obtenu se dirige vers le cœur. Ainsi, on constate que ce n’est pas le cœur qui élabore le sang mais c’est plutôt le foie.
Cet organe joue un rôle déterminant dans la digestion. Il se charge de fabriquer le sang qui circule perpétuellement dans l’organisme.
Après l’élaboration du sang, on peut maintenant voir comment Descartes explique la circulation sanguine.
D’après Descartes, le sang n’arrive vers le cœur que par une voie possible. Cette voie correspond à la concavité droite. Pour l’auteur de Passions de l’âme, il existe deux portes essentielles ou concavités qui permettent la circulation sanguine.
L’artère pulmonaire ou l’artère veineuse, par où sort le sang afin d’être distribué dans tout le corps. L’autre concavité correspond à la veine artérieuse, par où les aliments transformés en sang par le foie entrent dans le cœur.
La chaleur ardente qui caractérise cet organe fait que, affirme Descartes, si le sang y entre, « il s’y enfle promptement, et s’y dilate». Descartes démontre encore une fois par l’expérience que le lait d’un animal produit ce même effet que le cœur lorsque « vous le versez goutte à goutte dans un vase qui soit fort chaud »22.
Cette augmentation de volume du sang fait que le cœur n’arrive plus à le contenir; ce qui explique que le sang est propulsé dans l’artère veineuse. Celle ci se charge de le distribuer dans toutes les parties du corps.
Rappelons que cette circulation sanguine que Descartes nous décrit doit beaucoup à la découverte expérimentale qu’Harvey venait de faire sur cette fonction.
En effet, en étudiant la circulation sanguine, Harvey en est venu à considérer le cœur comme une pompe et faire de cette fonction un système hydraulique qui s’analyse en termes de volumes, de flux et de vitesse.
Ce rapprochement entre ces deux auteurs n’exclue pas des divergences sur la façon dont chacun explique la cause du mouvement.
Pour Harvey, c’est la systole (mouvement selon lequel le cœur se resserre et chasse le sang dans les artères) et la diastole (mouvement inverse selon lequel le cœur se dilate et attire le sang qui est dans les veines), qui causent les mouvements du sang.
Contrairement à Descartes, selon Bréhier, qui a du mal à se départir de cette vieille conception aristotélicienne, qui voit dans le cœur un foyer de chaleur qui dilate le sang qui entre dans les cavités. Ce sang, « ainsi dilaté, écrit Bréhier, dilate à son tour la cavité du cœur dans la laquelle il est jusqu’à ce qu’il trouve une issue par la veine artérielle quand il est dans la cavité droite, et par la grande artère quand il est dans la cavité gauche»23.
Il en résulte donc que le mouvement du cœur ne constitue plus le principe du mouvement du sang comme le préconisait Harvey, mais il en est seulement « le résultat passivement subi de la dilatation du sang, qu’il a produite par sa chaleur »24.
Cette opposition avec Harvey sur la cause du mouvement fait que Descartes, poursuit Bréhier, «contrairement à Harvey et contrairement aux faits, renverse l’ordre réel des mouvements du cœur en admettant qu’il se dilate dans la systole (au moment où le sang s’échappe par la grande artère) et qu’il se contracte dans la diastole (quand le sang arrive par la veine cave)»25.
Notre objectif n’est nullement de déceler les erreurs du mécanisme cartésien, mais de voir à travers l’explication qu’il fait du corps la volonté d’une approche objective du réel. Toujours est-il que cette circulation chez Descartes est d’une importance considérable. Elle participe à la composition et à la croissance de plusieurs membres du corps.
Descartes dit à ce propos: « si c’est le corps d’un enfant que cette machine représente, sa matière sera si tendre, et ses pores si aisés à élargir, que les parties du sang qui entreront ainsi en la composition des membres solides, seront communément un peu plus grosses que celles en la place de qui elles mettront; où il arrivera que deux ou trois succéderont ensemble à une seule; ce qui sera cause de croissance»26.
Aussi, la participation des nerfs à la composition des os, des chairs, des peaux et des nerfs fait aussi que cette circulation sanguine joue un rôle essentiel pour le maintien de l’organisme.
Grâce à cette fonction le cœur peut entretenir sa chaleur vitale, mais aussi par la circulation sanguine, cette chaleur qui provient du cœur peut être distribuée dans tout le corps.
Descartes dit qu’: « il y’à quelques unes des parties du sang qui vont se rendre dans la rate, et d’autres dans le vésicule du fiel, et tout de la rate et du fiel comme immédiatement des artères il y en a qui retournent dans l’estomac et dans les boyaux, où elles servent comme d’eau forte pour aider à la digestion des viandes; et parce qu’ elles y sont apportées du cœur quasi en un moment par les artères, elles ne manquent jamais d’être fort chaudes »27.
Ainsi, on voit toute l’importance que requiert cette circulation sanguine pour le fonctionnement global de cette machine corporelle.
Ce fonctionnement ne s’explique, selon Descartes, que par la seule disposition des organes. Pour l’auteur de Passions de l’âme, le vivant jouit d’une autonomie interne c’est-à-dire qu’il se meut lui-même.
Voyons comment Descartes explique ce mouvement autonome qu’il attribue aussi bien au corps humain qu’aux animaux.
Pour l’auteur des Méditations, le mouvement s’explique par la présence des ‘‘esprits animaux’’. Ceux-ci, malgré cette appellation, sont purement matériels. Ils ne sont que des corps nous affirme Descartes dans Passions de l’âme. Ils correspondent aux parties les plus petites et les plus subtiles du sang, détournées vers les cavités du cerveau.
Ces ‘‘esprits animaux’’ provoquent le mouvement des muscles selon qu’ils entrent ou tentent d’entrer dans les nerfs. Ils ont même le pouvoir, selon Descartes, « de changer la figure des muscles en qui ses nerfs sont insérés et, par ce moyen de faire mouvoir tous les membres »28 ; comme à l’image, poursuit toujours Descartes, « des grottes et les fontaines (…) que la seule force dont l’eau se meut en sortant de sa source, est suffisante pour y mouvoir diverses machines »29. Pour Descartes puisque ce sont ces machines (fontaines, horloges, orgues, moulins, etc.) faîtes des mains de l’homme qui jouissent d’un mouvement autonome à plus forte raison celles qui sont faîtes des mains de Dieu (le corps, la nature, les animaux, etc.). Ainsi, il dit dans le Discours de la méthode, « ce qui ne semblera nullement étrange à ceux qui, sachant combien de divers « automates » ou machines mouvantes, l’industrie des hommes peut faire, sans y employer que fort peu de pièces à comparaison de la grande multitude des os, des muscles, des nerfs, des artères, des veines et de toutes les autres parties que sont le corps de chaque animal, considérant ce corps comme une machine qui ayant été faîte des mains de Dieu, est incomparablement plus admirable qu’aucune de celles qui peuvent être inventées des hommes »30.
Avec le mécanisme cartésien, le principe du mouvement devient interne.
Pour Descartes, ce sont ces « esprits animaux » qui causent le mouvement. Ils sont le produit de la chaleur vitale du cœur. Ces esprits animaux, ont leur siège dans le cerveau qui comporte en son sein une glande H ou glande pinéale, d’où proviennent tous les mouvements du corps.
C’est aussi, dans cette même glande où s’effectuent toutes les fonctions de l’âme, lorsque Dieu procédera à son union avec le corps. La réaction de cette étendue corporelle sur l’âme se fera donc par l’intermédiaire de cette glande pinéale.
Autrement dit, « nos sensations correspondent aux mouvements qu’elle exécute sur l’action des « esprits animaux » mis en branle par l’excitation des nerfs. Les contractions de nos muscles et les mouvements des membres sont les effets de ceux qu’elle exécute par suite des décisions de notre volonté »31.
Cette glande H est le lieu où interagissent la matière corporelle et l’âme immatérielle. Le choix de cette glande, comme le siège de l’âme, n’est pas fortuit. En effet cette glande pinéale se distingue par son caractère unique, elle n’a pas d’équivalent dans le corps.
C’est donc à partir d’elle que le mouvement est provoqué par les esprits animaux qui, dit Descartes, en dilatant le cerveau le rend apte à recevoir les impressions des objets mais aussi celles de l’âme. Ce qui fait que ce cerveau sera l’organe ou le siège du sens commun, de l’imagination et de la mémoire.
L’introduction de l’âme raisonnable par Dieu va permettre au corps d’avoir des sentiments comme la douleur, et de percevoir des sensations.
Descartes écrit à ce propos: «Or je vous dirai que, quand Dieu unira une âme raisonnable à cette machine, ainsi que je prétends vous le dire ci-après, il lui donnera son siège principal dans le cerveau, et le fera de telle nature que, selon les diverses façons que les entrées des pores qui sont en la superficie intérieure de ce cerveau seront ouvertes par l’entremise des nerfs; elle aura divers sentiments »32.
Ce n’est donc qu’après que l’âme sera unie au corps que cette étendue divisible pourra avoir des sentiments. Mais avant de s’intéresser à cette union plus ou moins compromettante que Descartes promet d’expliquer, l’ auteur des Passions de l’âme passe à l’explication de cette troisième fonction que constitue la respiration
En ce qui concerne cette fonction Descartes nous dit que l’air obtenu grâce à la respiration sert à rendre le sang plus épais ou frais. Ainsi, il affirme dans le Traité de l’homme «que la respiration, ne sert seulement en cette machine à y épaissir ces vapeurs »33. Elle a donc pour fonction chez Descartes de refroidir le sang chaud qui provient du cœur.
Quant au battement des artères ou pouls, son rôle consiste à régulariser le nombre de gouttes qui va dans le cœur; empêchant ainsi qu’il n’y ait plus de deux gouttes de sang dans les veines du cœur.
Rappelons que pour Descartes, toutes ces opérations, la respiration et les autres actions naturelles et ordinaires ne dépendent que du cours de ces ‘’esprits animaux’’ et leurs mouvements sont similaires à ceux d’une horloge ou d’un moulin.
Pour l’auteur des Passions de l’âme, « nous devons croire que toute la chaleur et tous les mouvements qui sont en nous, en tant qu’ils ne dépendent point de la pensée n’appartiennent qu’au corps »34.
Par le corps et le corps seul, Descartes explique tous les mouvements que cette étendue effectue.
Descartes, par ce mécanisme établit un principe d’explication pour les corps vivants et marque ainsi un progrès immense.
Cette conception du vivant a joué un rôle déterminant et a conduit à des enjeux qui ont dans une large part façonnés la nouvelle approche que la biologie adopte dés le début du 19èmesiècle.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LE MECANISME CARTESIEN
Chapitre I- la théorie du corps – machine
I-1.Les grandes lignes de mécanisme
I-2.Les enjeux du mécanisme cartésien
Chapitre II -Les réactions contre le mécanisme cartésien
II- 1 Les figures du finalisme
– La finalité interne
– La finalité externe
II -2 Les figures du vitalisme
-Le vitalisme animiste
-Le vitalisme autonomiste
DEUXIEME PARTIE : LA THEORIE CELLULAIRE
Chapitre I- la nouvelle approche des êtres vivants au Au 19ème siècle
I-1 Du tissu à la cellule
1-1 La théorie tissulaire
1-2 La théorie fibrillaire
Chapitre II l’éclosion de la théorie cellulaire
II-1 Enjeux et implications de la théorie cellulaire
CONCLUSION
INDEX DES NOTIONS
INDEX DES NOMS
BIBLIOGRAPHIE
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