Les produits et les problèmes d’obsolescence technologique
La mondialisation rend le marché de plus en plus ouvert, ce qui explique la forte concurrence de développement. Aujourd’hui, la survie de ces entreprises dépend de leurs parts du marché. D’énormes investissements dans les départements de recherche et de développement sont ainsi appliqués pour prendre l’avantage. Tous ces facteurs favorisent l’accélération des changements technologiques et le rétrécissement du cycle de vie des produits.
Cycle de vie d’un produit:
Le cycle de vie d’un produit se divise principalement en quatre phases. D’abord, la « conception et développement» du produit. Ensuite, la phase de « production et distribution ». Puis, « l’utilisation et entretien ». Et finalement, « la fin de vie» et la mise au rebut.
Premièrement, la phase de production et distribution : à la fin du stade de maturité, la courbe du cycle moderne a tendance à baisser plus rapidement que le cycle normal. En effet, le développement des nouvelles technologies favorise la conception rapide des nouveaux produits. La stratégie des entreprises est alors d’arrêter la production de l’ancien produit pour laisser la place au nouveau.
Deuxièmement, la phase d’utilisation et entretien: les nouvelles technologies introduites, offrent des options plus luxueuses pour les utilisateurs. De plus, elles ne sont pas nécessairement compatibles avec les anciens produits, ce qui explique l’abandon rapide de l’équipement par le consommateur. C’est l’obsolescence technologique.
Obsolescence technologique
L’obsolescence technologique est un terme relié directement aux équipements qui présentent un certain déphasage ou incompatibilité avec les nouvelles technologies du marché ce qui accélère la phase de la fm de vie. Selon Aladeojebi (2013) l’obsolescence technologique peut-être classifiée en trois catégories. La première est liée à la conception d’une durée de vie limitée. La deuxième est liée à une conception pour une réparation limitée. La troisième est celle liée à l’esthétique du design où le produit est conçu pour s’user facilement.
Un autre type d’obsolescence connu pour les produits électroniques, l’obsolescence technique ou précoce, les producteurs offrent de nouveaux produits plus performants pour remplacer le. produit actuel, le consommateur abandonne son appareil fonctionnel volontairement afin d’obtenir la performance promise du nouveau produit.
Depuis les vingt dernières années, la fréquence des technologies qui passent à la désuétude est en augmentation continue ce qui a créé des problèmes spatiaux et environnementaux. Selon Thomas (2016) les ventes des équipements électriques et électroniques ont atteint 51 millions de tonnes (Mt) dans le monde en 2013, versus 39 MT des DEEE produites. Cependant, le taux de collecte est estimé de 10 Mt seulement.
DEEE mondial
La quantité des DEEE produits par le monde en 2014 est évaluée de 41 ,8 millions de tonnes, soit 5,9 kg par habitant. Le tableau 1.1 présente un exemple de la quantité de ces déchets générés par quelques pays. La moyenne de cette quantité par habitant montre que les pays développés procurent les portions les plus élevées de ces déchets comparativement au tiers monde. Par exemple, la Suisse avec 8 millions d’habitants produit plus que vingt fois les déchets électroniques de l’Inde avec une population de 1255,6 millions. (Baldé et al., 2015).
Selon Planetoscope, le monde a généré environ 44.7 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques en 2016, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2014. Les appareils de communication sont en augmentation moyenne de 2 % par an. Selon l’Union internationale des télécommunications, 80 % de DEEE ne présente aucun historique de traçabilités ni de recyclage.
Problèmes environnementaux
La sensibilisation des populations pour le retour des déchets dans les centres de recyclage reste encore un sujet non convenablement développé. Le consommateur a la tendance à mettre ses déchets électroniques dans les ordures ou sur les trottoirs. Deux études d’Environnement Canada en 2003 ont montré que les sites d’enfouissement canadiens reçoivent annuellement environ 140 mille de tonnes des déchets électroniques qui infectent graduellement les nappes phréatiques et ultimement présentent des effets nocifs sur le système neurologique des êtres vivants à la suite de la consommation de l’eau. En effet, ces déchets électroniques, selon la même étude, exposent environ 4750 tonnes de plomb.
D’un autre côté, à cause de l’énorme fabrication des appareils électroniques, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) annonce le risque d’épuisement de plusieurs métaux exclusifs au développement technologique. À titre d’exemple, la quantité de fabrication des cartes électroniques neuves est environ de 2 millions de tonnes par an. Cependant, la production annuelle de ces PCB provenant de déchets des cartes recyclées est évaluée à 500 mille tonnes seulement, avec une croissance estimée de 5 % par an.
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