Les faiblesses de la commune
Le tourisme commence à prendre de l’ampleur dans la commune d’AMBANO à cause de l’existence du geyser d’eau minérale à Vatoranga , Fokontany de Tsaramandroso . Notons aussi l’existence du complexe hôtelier NY ANTSAHA qui se trouve dans le fokontany de Tsarafara , un domaine de 6 hectares . Ce complexe hôtelier fut créé en 2000 . Il a été opérationnel pendant les fêtes de paques 2003. Le coût de location d’un bungalow est de 150 000 fmg la nuit et peut aller jusqu’à 400 000 fmg la nuitée . La commune est un lieu de ralliement des gens en quête de distraction et de loisirs avec son complexe hôtelier capable d’accueillir des touristes et même des locaux qui sont avides de défoulement avec ses bungalows et son célèbre restaurant . Les touristes y affluent car le complexe hôtelier est surtout un lieu de détente destinée pour toute la famille . Les gens s’y rendent , la durée d’un week-end ou durant les jours fériés comme Pâques et Pentecôte . L’existence du geyser d’eau minérale à Vatoranga , fokontany de Tsaramandroso contribue peu à peu au développement de la commune . Mais la voie d’accès à ce lieu nécessite beaucoup d’entretien ; c’est ce qui freine l’aménagement et le développement de ce site . Notons qu’à Andranomandevy , dans le fokontany de Manampisoa , se trouve une source d’eau gazeuse que les autochtones nomment « Rano visy » .C’est un lieu où les gens pratiquent les rites et les cultes ancestrales. En ce qui concerne les infrastructures sportives, la commune possède 9 terrains de football dont celui d’AMBANO qui est en très mauvais état.Et pour le basket ball, la commune possède 5 terrains et celui d’AMBANO est bitumé. Concernant le handball, elle en possède 2 terrains, l’un à Ambano et l’autre à Tombotsoa.Et enfin le volley ball, elle en possède également 2, l’un à Ambano et l’autre à Tombotsoa.La promotion des activités sportives est encore mise à l’écart dans cette commune, car les sportifs natifs d’Ambano sont encore pris dans les différentes activités agricoles et dans l’élevage.
Les faiblesses techniques
Les problèmes techniques liés à la production constituent un obstacle majeur pour les conditions de développement de la commune et surtout des paysans. Ces obstacles, qu’ils soient minimes ou majeurs, ne doivent pas être négligés. Les analyses des différentes structures de la commune, effectuées dans la partie précédente, laissent déjà entrevoir, dans l’ensemble, les problèmes techniques auxquels cette commune est confrontée. Il est permis de penser que ces problèmes entravent le développement de cette localité. Les principaux problèmes techniques liés à la production: l’absence de centre d’approvisionnement, l’insuffisance d’appui technique, le manque de ressources financières de la commune, la paupérisation de la population, les problèmes de l’agriculture. Les suggestions d’amélioration seront avancées par ordre de priorité afin d’améliorer la situation présente et surtout pour promouvoir son développement futur.
La pauvreté caractérise la population de la commune, si bien que depuis 1991 les ménages ne peuvent plus se permettre d’acheter des intrants agricoles modernes, il en est de même pour les médicaments, d’où le recours à la médecine traditionnelle. De plus, ils se trouvent dans l’incapacité de payer les frais occasionnés par la scolarisation de leurs enfants, d’où le faible taux de scolarisation. Il est évident qu’aucun projet de développement ne peut être réalisé sans la participation effective de la population concernée. Dans le cas de la localité étudiée, les habitants sont confrontés à de multiples problèmes les empêchant de participer à tout projet de développement. La quasi-totalité de la population vit de l’agriculture, dans ce secteur, de nombreuses difficultés entravent le développement de la production. Pour la riziculture, le système de métayage, qui attribue le tiers de la production revient aux propriétaires de rizière, défavorise les riziculteurs. Les 2/3 restants sont insuffisants pour satisfaire les besoins d’autoconsommation et les besoins monétaires des métayers. Ces derniers se trouvent dans l’obligation de vendre la totalité de la part qui leur revient. Ainsi, ils doivent acheter du riz à des prix de loin plus élevés par rapport aux prix auxquels ils ont écoulé leur production, durant la période de soudure. La production ne peut pas augmenter. Les anciennes terres appauvries en éléments nutritifs ont besoin d’intrants supplémentaires comme les engrais chimiques. Mais ces derniers étant trop chers, les paysans ne peuvent alors qu’exploiter des nouvelles terres. Or, leurs superficies sont limitées dans la localité. Enfin, en raison de la faiblesse de leur pouvoir d’achat, les paysans sont assez réticents quant à l’application de méthode culturelle moderne trop onéreuse. Quant aux autres cultures vivrières, les paysans cultivent un peu de tout, mais en faible quantité et la production est principalement destinée à la vente. Soulignons que cette activité disparate ne leur rapporte pas assez d’argent, d’où le manque de ressources pour l’achat de nouveaux matériels. Par ailleurs, les produits maraîchers et fruitiers sont destinés essentiellement à être vendus dans les marchés, que ce soit dans la capitale ou à Antsirabe même. Un problème qui limite également le développement des activités agricoles est le feux de brousses, les reboisements sont anéantis par les feux de brousse perpétrés par certains malintentionnés et fauteurs de troubles ou tout simplement par besoin de pâturages pour le cheptel bovin ou de terres nouvelles pour les cultures.
Les faiblesses économiques
Le développement de l’élevage se heurte au problème d’insuffisance de poste vétérinaire. Il n’existe qu’un seul poste sur l’ensemble de la commune. Or, la superficie de la commune est vaste, environ 157 km². Ainsi, la campagne de vaccination des animaux est insuffisante. Selon l’enquête dans le fokontany d’AMBANO, il n’existe pas des médicaments pour animaux, comme le Dovenix pour les zébus par exemple. Cette insuffisance de soins pour les animaux n’encourage pas les gens à développer l’élevage. La seule culture agricole ne suffit pas pour promouvoir leur activité agricole. La production n’est jamais autoconsommée à 100%. Celle-ci est souvent répartie dans deux postes: la vente et la consommation. En général, le niveau de production des paysans est déterminé par deux paramètres, à savoir : les surfaces cultivée et l’utilisation d’engrais. La possibilité pour chaque famille paysanne de vendre un surplus de production.