GENERALITES SUR LE SPA AU MPPSPF
Historique et objectif du SPA
Le SPA a pour but de promouvoir les droits des personnes âgées, sensibiliser les gens et les autorités sur le respect des aîné(e)s et la lutte contre la violence envers eux , d’améliorer les conditions de vie des PA en leur fournissant différentes activités comme la validation du projet de Loi, rendre fonctionnels les centres qui existent, mais qui sont encore non fonctionnels ou ne sont pas encore inaugurés, vulgariser le Club Ami des PA, AGR, mise en place d’un centre du jour pour les PA, organiser différentes manifestations à chaque célébration de la journée internationale pour les PA (1 er octobre).
Les actions menées par le Ministère de la population pour l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées
Il est opportun de souligner que les actions en faveur des Personnes âgées à Madagascar, ont été longtemps l’apanage du secteur privé, à travers notamment les ONG, les congrégations religieuses et les associations confessionnelles. Elles sont plus ou moins isolées et souffrent de l’absence d’un cadre de référence d’intervention. Compte tenu des besoins d’assistance exprimés par les centres s’occupant des Personnes âgées et les Personnes âgées elles-mêmes, des actions d’urgence en faveur des plus nécessiteuses ont été initiées par le Ministère de la Population.
Enquête d’identification des besoins essentiels des personnes âgées (Projet financé par l’OMS)
– Commencement des activités génératrices de revenus (AGR) dans diverses régions de l’île, aux fins de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Dotation d’outillages et d’intrants d’AGR
Pour appuyer les Personnes âgées à améliorer leurs conditions de vie (physique, psychique, économique et sociale), des activités génératrices de revenus en faveur des personnes âgées ont été créées. Par exemple, pour le cas des associations des personnes âgées à Ambatondrazaka, il y avait eu le projet d’élevage des oies : Le Ministère avait fait une dotation de 150 oies (30 oies par groupement) et organisé une formation en technique de production et en gestion simplifiée du 15 au 17 avril 2008 en collaboration avec un formateur et un Docteur vétérinaire (5 groupements de 3 personnes).
GENERALITES SUR L’ONG FIZOMA
L’ONG FIZOMA (Union des Seniors à Madagascar) existant depuis l’année 2005 est régie par la loi 96-030 du 14 août 1997. Sa mission consiste en l’amélioration de l’environnement du 3e âge à Madagascar et des relations internationales pour un échange de bons procédés. L’ONG compte actuellement 143 associations/groupements/ONG dans tout Madagascar et les membres sont estimés au nombre de 25.020 personnes. Actuellement, l’ONG vise à assurer l’intégration des personnes âgées dans le processus de développement, à travers la réalisation d’AGR et de loisirs, des activités d’Education/Communication, des échanges inter-groupes et inter régions.
Elle a également comme objectif de faire adopter des textes et lois visant l’amélioration du bien être des personnes âgées, mais aussi en vue d’accorder aux seniors les droits qu’ils méritent d’obtenir dans la société et dans la nation. Le FIZOMA est affilié à la Fédération internationale des Associations des Personnes Agées (FIAPA), ayant un statut consultatif auprès des Nations Unies, de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe.
Délimitation
C’est une salle de réunion pour les membres de l’ONG FIZOMA dans la région d’Analamanga et cette salle se situe dans le fokontany d’Antetezana Afovoan y I. Le fokontany est limité au Nord par le fokontany 67ha Sud, à l’Est par le fokontany Anatihazo Isotry, à l’Ouest par le fokontany Ampefiloha Ambodirano et au Sud par le fokontany Andavamamba Anjezika I.
Historique (chronologie)
15 Juin 2005 : Union des 05 Associations (loi n° 60-133) sous la direction du Président National de l’ONG FIZOMA, Monsieur Moks Razafindramiandra. 01 Octobre 2011 : Membre de la FIAPA et suggestion de Madagascar pour la mise en place du CROIPA. Mars 2016 : 143 associations dans 20 régions. Au total, il existe 256 associations membres, mais seulement 143 sont cotisants. Sur les 22 régions, il reste l’Androy et le Menabe qui ne sont pas encore des cotisants, mais ont adhéré. Dans la Commune urbaine d’Antananarivo, il y a 82 associations pour 06 arrondissements. Comme membre avec la région Analamanga : 7200 cotisants.
Cas des personnes âgées à Madagascar, Japon, France, Etats-Unis
A Madagascar, les Personnes Agées (PA) constituent près de 5 % de la population. Le rythme d’évolution du phénomène de vieillissement de la population, par ailleurs, est tellement accéléré que cette proportion des Personnes Agées triplera d’ici deux décennies. Cette situation est alarmante dans la mesure où la croissance économique du pays ne laisse pas entrevoir une meilleure prise en charge des individus économiquement dépendants, dont les personnes du troisième âge. Ces dernières sont les plus frappées par la paupérisation généralisée de la population (18 % des sans-abris de la capitale par exemple sont des Personnes Agées) et font partie d’un groupe vulnérable économiquement dépendant plus ou moins délaissé par les gouvernements successifs. Aussi, les politiques et programmes à mettre en place en faveur des personnes âgées ne sont pas applicables. Malgré les problèmes économiques et sociaux qui prévalent dans le pays depuis 2009 jusqu’à présent, l’espérance de vie est à 59.6 ans (EDV : 2008 2009). Selon l’OMS, 4 à 6% des personnes âgées sont victimes d’une forme de violence.
Sur le plan socioéconomique, 72 % de la population malgache vivent en dessous du seuil de pauvreté. La plupart des gens travaillent dans le secteur informel et en milieu rural et ne bénéficient pas d’un revenu stable ou d’une forme de protection sociale. D’après cela, bon nombre de ménages n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins fondamentaux. C’est ainsi que Madagascar est classé parmi les pays à revenu faible. Selon le rapport sur le développement humain 2013, son IDH le classe au 151e rang sur les 183 pays. Selon l’OMS, en 2012, l’espérance de vie à la naissance des Malgaches est estimée à 62 ans pour les hommes et à 65 ans pour les femmes.
En Etats-Unis, les personnes âgées ne se confondent pas comme en France avec la catégorie des retraités, car beaucoup d’entre elles, près du cinquième, continuent à travailler au -delà de 65ans.
Elles continuent à participer à la dynamique des territoires tant par les enjeux économiques et sociaux qu’elles cristallisent que par la place d’acteurs géographiques que leurs associations veulent occuper. Le pourcentage de la population âgée aux Etats-Unis est plus faible qu’en Europe. 40 % des Français travaillent entre 55 et 64 ans, ils sont plus de 62 % aux Etats-Unis. Le taux d’activité ne devient marginal qu’après 75 ans. Au Japon, 60 ans est l’âge légal pour partir à la retraite, mais dans des entreprises, c’est entre 65-69 ans que les travailleurs ou ouvriers partent à la retraite, cela dépend du désir de l’employeur.
Telles sont les actions menées par l’Etat, l’ONG, la situation des personnes âgées au niveau national ou international s’aggrave de plus en plus. Nous allons voir dans le chapitre suivant les approches théoriques.
APPROCHE THEORIQUE
Nous verrons dans ce chapitre, les différents types de concepts. Une grande occasion aussi d’illustrer les auteurs, d’évoquer la problématique en vue de connaître les hypothèses possibles ainsi que les objectifs à atteindre.
Conceptualisation
Définitions
La gérontologie : C’est un champ d’étude qui porte sur le vieillissement humain, ses conséquences et son implication au sens plus large : biologie et physiologie des organismes vivants, psychologie, santé, santé publique, économie, société, démographie, anthropologie, sociologie, et plus généralement la plupart des sciences humaines. Elle est donc, un point de rencontre de plusieurs disciplines. La gériatrie est une composante du champ de la gérontologie qui s’intéresse plus spécifiquement aux conséquences du vieillissement sur la santé humaine et aux maladies des personnes âgées.
Personne âgée : Les personnes sont définies comme « âgées » à partir de l’âge de référence des Nations Unies, c’est-à-dire 60 ans. Cette définition standard peut être discutée en fonction de l’âge de la retraite et de l’espérance de vie à la naissance dans chaque pays. Pour Madagascar, l’âge de retraite se situe à 60 ans.
Une personne âgée est aussi, pour le sens commun, une personne dont l’âge est avancé, elle présente les attributs physiologiques et sociaux de la vieillesse tels que la société les représente.
Développement : Selon le dictionnaire LAROUSSE, c’est le fait pour quelque chose de progresser, de s’accroître, de prendre de l’importance ; essor, expansion. Exemple : Développement socioéconomique d’un pays.
Vieillesse : Selon le dictionnaire LAROUSSE, c’est la dernière période de la vie normale, caractérisée par un ralentissement des fonctions.
Vieillissement actif : Le terme vieillissement actif désigne le fait d’aider les personnes âgées à rester aussi longtemps que possible les acteurs de leur propre vie et à contribuer à l’économie et à la société dans la mesure du possible. Selon l’OMS, vieillir en restant actif est le processus consistant à optimiser les possibilités de bonne santé, de participation et de sécurité afin d’accroître la qualité de vie pendant la vieillesse.
Pension : Rente qu’un souverain/un Etat/une institution/un particulier, etc., donne annuellement à quelqu’un, pour récompense de ses services, de ses travaux.
Retraite : État d’une personne qui a cessé son activité professionnelle.
Autonomie : Selon le dictionnaire LAROUSSE, l’autonomie désigne la capacité de quelqu’un à être autonome, à ne pas être dépendant d’autrui. C’est aussi la capacité d’une personne à assurer les actes de la vie quotidienne.
Exclusion : -Une action d’expulser une personne d’un groupe.
-La situation de certaines personnes mises à l’écart de la société.
Auteurs
Vincent Caradec dans son ouvrage intitulé « sociologie de la vieillesse et du vieillissement » distingue trois objets d’études : la strate d’âge de la vieillesse, le groupe d’âge des personnes âgées et le processus du vieillissement individuel. C’est ce qui nous intéresse le plus, c’est dans la deuxième partie, qu’il insiste fortement sur la diversité des pratiques et sur l’évolution depuis les années 1970. L’hétérogénéité qu’il accentue dans son œuvre ne constitue pas une barrière à la mobilisation des retraités.
En effet, nous remarquons un certain ralliement des personnes âgées dans des mouvements associatifs et revendicatifs. Au sein même de la population âgée, on peut remarquer deux groupes, les retraités actifs qui sont très mobiles et les personnes très âgées, qui sont souvent repliées dans leur espace domestique, ce qui engendre donc une dimension de la sociabilité. Dans son livre, cet auteur met en avant une critique adressée au terme de « dépendance » ; pour lui, il est trop assimilé à la perte d’autonomie des personnes âgées, et montre l’impact de cette confusion notamment sur les pratiques institutionnelles qui peuvent prendre la forme d’infantilisation. De ce fait, nous allons comprendre à travers cette étude de la vie des personnes âgées actives dans l’association, si elles sont vraiment actives.
Anne-Marie GUILLEMARD dans son ouvrage avec R.LENOIR, 1974 intitulé « Retraite et échange social », Paris, C.E.M.S aborde la théorie d’activité des personnes âgées qui invite le retraité à trouver des substituts aux rôles sociaux qui lui ont été enlevés. Elle invite à suppléer aux rôles perdus par de nouvelles activités, afin de minimiser les effets négatifs de la retraite ou de l’abandon du foyer par leur enfant. Ainsi, cet auteur disait que la vieillesse « n’est plus considérée comme le temps de l’immobilité […], mais elle représente le temps privilégié…le temps du perpétuel loisir…Désormais, la retraite est le temps de la vitalité et de la participation. » (Guillemard, 1947, p. 71). Henri MENDRAS dans son ouvrage intitulé « le changement social : tendance et paralogisme » (1983). Ce qui nous intéresse, et ce que nous allons emprunter parmi ses approches et ses points de vue, c’est le concept de dégradation des rôles et du statut d’un individu à travers les différentes périodes de son existence. Selon lui, la position des personnes âgées dans la société correspond à un statut mal défini qui aboutit en quelque sorte à l’écarter de ses fonctions actives.C’est-à-dire, à lui ôter tout rôle et statut social reconnu et valorisé.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans ce nouveau chapitre, il est indispensable d’opter pour une démarche plus méthodique en utilisant des moyens appropriés tels que les outils et techniques qui consistent à la réalisation de ce travail.
Outils
– Nous avons appliqué l’approche à caractère fonctionnaliste qui consiste à identifier les dysfonctions dans les situations analysées et à préconiser les solutions propres à les dépasser. Nous allons dégager d’abord le mode de fonctionnement des systèmes étudiés et ensuite ce qui gène ce fonctionnement et enfin trouver les moyens de rétablir la fonctionnalité de l’ensemble.
– Le système hypothético-déductif : Nous avançons des hypothèses à vérifier, c’est à partir de cela que viennent les questionnaires, les échantillonnages, les documents, la problématique, et à la fin, nous en déduisons des conclusions.
Techniques
Documents
Dans l’élaboration de ce travail de recherche, nous avons entrepris diverses documentations. Ces documentations se sont présentées dans la pré-enquête. Elle est constituée tout d’abord d’un entretien libre avec des personnes tirées purement au hasard. Ensuite, nous étions allée à l’INSTAT, au MFB, au CNaPS etc. Nous avons aussi consulté des journaux qui pourraient présenter des articles concernant les personnes âgées. Puis, nous sommes allée nous renseigner sur internet dans le but d’étoffer encore plus nos données. Et enfin, nous avons fait des recherches dans des livres, revues. Cela nous a beaucoup permis d’avoir plus d’éclaircissement sur le sujet traité.
Vivantes
Echantillonnage : Comme méthode d’échantillonnage, nous avons choisi l’échantillonnage par grappe. En effet, en précisant que la population cible est les personnes âgées, nous avons choisi (50) personnes âgées dans l’ONG FIZOMA.
Questionnaires : Nous avons élaboré des questionnaires pour les cibles.
Entretien : Suite à ce qui a été évoqué précédemment, nous avons entrepris des entretiens individuels pour chaque personne. Nous avons aussi fait des guides d’entretien auprès de plusieurs personnes ressources.
Tests incluant les NTIC : Il est indispensable d’opter pour plusieurs types d’analyses comme l’analyse quantitative dont nous dégageons les régularités statistiques et l’analyse qualitative dont nous allons analyser le contenu en vue de retrouver la qualité.
Si tels sont les auteurs de référence, les différentes approches et techniques que nous avons adoptées dans cette précédente partie, la partie suivante nous expose les résultats de l’enquête sur terrain.
ASPECTS SOCIOECONOMIQUES
Soutien social : L’existence de différents services sociaux, à tous les niveaux, qui offrent un soutien social aux personnes âgées se développe. En outre, le soutien familial est un élément très influent du vieillissement actif. Les p.a bénéficient souvent de ce soutien hérité de la société traditionnelle malgache. Mais aujourd’hui, nous commençons à entrevoir quelques différentes formes de violences, rejet des personnes âgées par la société et par famille.
Revenu : Les gens pauvres sont les plus exposés aux risques de maladies et d’incapacités, particulièrement les personnes âgées. A Madagascar, 72 % de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Etant donné que seulement 13 % des chefs de ménage sont salariés et que 73 % sont des cultivateurs, les personnes âgées ayant un revenu stable sont sûrement peu nombreuses. Selon les résultats d’une étude réalisée auprès des personnes âgées à Antananarivo ville (Ministère de la santé publique, 2014), la profession constitue la source de revenus pour 31 % d’entre elles et la pension pour 30 % des personnes âgées. Socioéconomiques, les écarts de santé augmentent avec l’âge selon les revenus et le niveau d’éducation.
Protection sociale : Le programme d’assurance destiné aux personnes âgées est limité à la pension de retraite. Seuls les employés de la fonction publ ique (nombre des pensionnaires de la région d’Analamanga est ≈ 154.202 en septembre 2016 ) et les travailleurs du secteur privé affiliés à la CNaPS ( Dans tout Madagascar, 60.505 pensionnaires en 2013 et ce chiffre a augmenté de 62.429 en 2015 dont 33.746 pour les hommes, 28.683 femmes et pour la région d’Analamanga, les pensionnaires sont au t otal de 36.250) en bénéficient. Pourtant, les personnes qui travaillent dans le secteur informel, les travailleurs indépendants et les paysans représentent la majorité des Malgaches et ne reçoivent aucune pension. Ces groupes de personnes devraient se cont enter de l’appui de leur famille.
Travail : Si chaque individu pouvait bénéficier pendant sa vie d’un emploi digne (correctement rémunéré, dans un environnement convenable, protégé des risques), il serait en mesure d’occuper un emploi à un âgé avancé. Dans les pays sous-développés comme Madagascar, les gens occupent par nécessité des emplois précaires pour survivre. La plupart des gens travaillent dans le secteur informel et se trouvent en milieu rural. Dans ce secteur, les personnes âgées peuvent continuer à travailler à leur guise.
ASPECTS CULTURELS : La valeur et les traditions culturelles déterminent la manière dont une société perçoit les personnes âgées et le processus de vieillissement.
Elles peuvent influencer de manière positive ou négative le vieillissement actif. En général, la société malgache accordait beaucoup de respect aux personnes âgées : « elles étaient respectées à la lettre et considérées comme des dieux visibles ». L’Union de la grande famille était une spécificité de la société traditionnelle malgache et les parents âgés étaient à la charge de leurs enfants. Ces caractéristiques exercent des effets positifs sur le vieillissement actif. Cependant, certaines traditions comme le fait d’isoler les personnes âgées (dans certaines parties du sud de Madagascar) sont en défaveur du vieillissement actif. Depuis quelques années, l’isolement, l’exclusion et la maltraitance des personnes âgées sont des phénomènes sociaux qui commencent à prendre de l’ampleur.
Perte d’identité culturelle : Cette perte d’identité culturelle envahit tous les secteurs de la culture traditionnelle et est la source de nombreux troubles familiaux, communautaires et sociaux. Actuellement, une grande part des seniors n’obtiennent plus le rang supér ieur dans certaines sociétés et se mettent parfois à la place des enfants qui ne peuvent rien décider pour ce qui concerne leur vie, c’est une des causes de la maltraitance envers les Personnes Agées. Soulevons la question de l’abandon, comparé à la culture européenne qui accorde aux jeunes, arrivés à l’âge de 18 ans, le droit de s’envoler et de construire leur vie loin de leurs parents. Chez nous, même en étant majeurs et/ou mariés, les parents essayent toujours de retenir leurs enfants dans leur foyer et s’efforcent de conserver le concept de « tsy misara-mianakavy » (famille unie). Cependant, de nos jours, une grande part de la population malgache s’est laissée influencer pour les courants de pensée étrangers et préfère opter pour le concept d’individualisme.
ASPECT SPORTIF : L’exercice physique, essentiellement la marche et le jogging, est pratiqué par 84.7 % d’entre eux. Les autres n’arrivent plus à faire du sport à cause de leur incapacité physique.
ASPECT PERSONNEL ET SPIRITUEL : Quant aux facteurs psychologiques, les personnes qui se sont préparées psychologiquement pour la vieillesse vivent mieux leur 3e âge. En outre, le soutien psychologique de l’entourage et l’amour du prochain pour les chrétiens aident les personnes âgées à rester actives.
Aspect environnemental (milieu physique) : Le milieu physique des personnes âgées a des impacts sur leur autonomie, leur sécurité et leur santé. A Madagascar, il est question de définir l’environnement physique favorable à un vieillissement actif en milieu urbain. Car la situation est tout à fait différente dans les deux cas.
Aspect sanitaire et physique: 8 % dépendants dont les 59 % des personnes âgées sont indépendants. Elles font des randonnées et pour la plupart du temps elles marchent à pied.
Vieillir implique de nombreux changements personnels, un réaménagement de ses activités et de ses engagements, et certaines pertes aux plans physique et social, qu’il s’agisse d’ une diminution de son autonomie personnelle ou du décès de proches. (Lavoie et al,…,2011) Les personnes âgées, tout comme les plus défavorisées, auraient des réseaux sociaux moins diffus dans l’espace que les personnes plus jeunes ou favorisées. (Lavoie et al,…,2011)
Il faut alors les comprendre en vue de les accompagner et de les aider à accomplir une moindre de leurs besoins
Table des matières
Introduction générale
Partie I: Cadrage contextuel, conceptuel et méthodologique
Chapitre I: Etat des lieux
Chapitre II: Approche théorique
Chapitre III: Approche méthodologique
Partie II: Résultats d’enquêtes
Chapitre IV: Statut des personnes âgées
Chapitre V: Les problèmes et attentes des personnes âgées
Chapitre VI: Les activités et projets des membres au sein de l’ONG FIZOMA
Partie III: Approche prospective de la résolution de la problématique
Chapitre IX : Analyse de la situation des personnes âgées
Chapitre X : Rôle de l’Etat, des ONG et de la société
Chapitre XI : Suggestions personnelles
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Annexes
Résumé