1/ Les principes de la communication interpersonnelle
– Avoir confiance en soi, en sa valeur personnelle, en ses capacités.
– Etre conscient de son propre cadre de référence et de celui de l’interlocuteur.
– Eviter de juger et d’évaluer (en bien ou en mal) avant de comprendre.
– Eviter de s’en tenir à la première impression, de classer les personnes et de faire des jugements catégoriques.
– Savoir écouter, c’est-à-dire centrer son attention sur celui qui parle.
2/ LES FACTEURS D’ECHEC DE LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLES
Si nous posons par principe qu’il y a un Emetteur, un Récepteur , un canal de communication et un message, il apparaît que ces 4 facteurs de la communication doivent être d’abord analysés séparément si l’on veut ultérieurement situer où et comment se produisent les échecs et distorsions.
2.1. VARIABLES EN RAPPORT AVEC L’EMETTEUR
2 .1.1. Le cadre de référence de l’émetteur
est le système des opinions, des idées du savoir et aussi celui des normes et des valeurs, par rapport au quel s’organise et prend un sens ce qu’il a à dire. il est ce qui sert d’arrière-plan permanent à ce qui sera exprimé ; l’ensemble des significations auquel renverra son message. La plupart des termes utilisés s’inscrivent, certes, dans le contexte du message, mais se réfèrent au contexte plus large des connaissances et de l’expérience de l’émetteur, comme ensemble organisé et structuré.
– Ce cadre de référence «va de soi» pour l’émetteur; les idées actuelles et les mots y puisent leur sens – pour –lui (et pour ceux qui ont le même cadre) sans qu’il en ait conscience. Le cadre de référence est implicite.
2.1.2 Les attitudes de l’émetteur
envers le destinataire du message
a / Les attitudes envers Autrui en général, ou, si l’on veut , l’attitude sociale globale de l’émetteur, sa conception des humains et des rapports humains en général.Ce groupe d’attitudes tient au caractère, à l’expérience de la vie, au degré de socialisation et de normalité de la personnalité, à l’humeur. Le style general de l’émetteur dans ses communications exprime ces attitudes.Tel est avare de paroles;méprisant…, tel autre est pointilleux, obsessionnel, soupçonneux, tel encore est prolixe, chaleureux mais s’en tient à des idées vagues, etc.
b/ les attitudes envers le destinataire comme individu Ici ; entrent en jeu les sentiments (sympathie antipathie, par exemple) aussi bien déjà formés lorsqu’il s’agit d’un récepteur connu et familier ; ou immédiats et intuitifs lorsqu’il s’agit d’un destinataire nouveau.
L’idée que l’émetteur se fait de l’autre à d’autres sources que ces sentiments; les stéréotypes, les préjugés; la connaissance des opinions de l’autre.
L’idée que l’émetteur se fait à l’opinion de l’autre à son égard et l’idée qu’il se fait à l’avance de ce que le récepteur fera de son message…. Façonnent les attitudes actuelles dans l’instance de communication. Si vous prenez votre interlocuteur pour un adversaire dangereux et si vous croyez fermement qu’il vous tient pour un imbécile, vos dispositions au moment de la communication avec lui vont s’en trouver particulièrement marquées, quel que soit le but de votre message ultérieur.
2.1.3. Influence des règles sociales, des rôles et des rapports avec le récepteur
a / l’influence des règles qui régissent les communications dans le milieu social considéré, ce qui se fait ou ne se fait pas, ce qui se dit ou non, ce qui est convenable ou mal vu. » Le personnage social » influence ici la spontanéité ou l’emprisonne dans un corset d’obligations, déterminant largement la forme et le contenu du message.
b / L’influence du statut social de l’émetteur dans ses rapports avec le statut social du récepteur. La » distance sociale » telle qu’elle est précisée par les normes explicites ou implicites du groupe d’appartenance façonne les attitudes et la manière de tenir son rôle.
L’exemple des formules de communications verbales ou écrite dans les rapports hiérarchiques entre individus suffit à illustrer ce point.
Les principes de la communication interpersonnelle (278 KO) (Cours PPT)