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Le girofle :
La culture du girofle constitue une activité secondaire dans la région. Comme tout produit de rente, le girofle exige des soins et entretiens longs et coûteux. Les temps de travaux affectés à ce type de culture semblent excessivement surestimés, pendant la période de pléthore du girofle, où le prix était suffisammentrémunérateur ; ce fut au moment où l’administration fixait un prix planché que la concurrence faisait monter le prix, face à une demande extérieure accrue. Ce temps est actuellemen révolu, car les girofliers sont laissés sans soin, vu le prix excessivement bas.
Aucune action spécifique de vulgarisation technique n’est menée, tant pour améliorer le rendement que pour augmenter la superficie cultivée.
L’indifférence sérieuse de l’administration face à un prix de moins en moins compétitif a eu pour effet la destruction des champs de girofliers, pour cultiver du riz pluvial afin d’assurer la couverture des besoins alimentaires.
D’une manière générale, la culture de girofle occupe 0.07 ha par exploitant, et donne un rendement très faible, de 0.4 tonne par hectare, en moyenne. Dans la Vangaindrano, on trouve beaucoup de girofles, dans la partie sud-est et nord-est.
Cette situation s’explique par quatre principaux facteurs :
les paysans déçus par un mauvais prix de vente du girofle et sa variation détruisent leur champ de girofliers poury planter du riz ;
les plantations mal entretenues ne produisent qu’une faible quantité ;
les techniques agricoles et le contrôle sont peu as surés ;
les paysans ne daignent même plus récolter leur produit, pour éviter une perte de temps aux préparations coûteuses, non rémunératrices.
Le poivre :
Par rapport aux autres cultures de rente, le poivre a une importance particulière, cela se manifeste, aussi bien en surface cultivée, qu’en temps consacré à ce produit. C’est seulement pendant les dernières années que ce produit a fait sa réapparition, dans le district de Vangaindrano en tant que produit d’exportation. Dans les communes productrices de poivre, on note une baisse de la superficie cultivée, et une constance de la production. Cependant, aucune mesure incitative n’a été remarquée ces trois dernières années. Les actions de vulgarisation n’ont pas touché la filière poivre. En plus, la dégradation et l’effet du cyclone Crételle, en 1997, a diminué brusquement le poivrede la partie Nord Ouest du district.
La vanille :
La culture de vanille, méconnue du monde extérieur à la filière, pose des problèmes locaux, cela des incidences réelles sur l’économie nationale. La vanille, produit de l’agriculture biologique par excellence, se cultive avec des équipements très limités, sans utilisation d’engins ni de pesticides ; toutefois des techniques élémentaires sont parfois négligées par les producteurs. À Vangaindrano, la culture de vanille est nouvellement installée donc elle a besoin de vulgarisation et d’éducateur spécialisé.
L’importance des produits de rente :
À côté de la culture vivrière, c’est la culture d’e xportation qui occupe le second rang à Vangaindrano. Quand on parle de cultures d’exportation, le café, le girofle, et la vanille arrivent tout de suite à l’esprit.
Les superficies affichent une stagnation voire une diminution, pour une culture pérenne. Les producteurs laissent dans un état temporaire d’abandon, tout ou partie de leur plantation, car le prix de ces produits, et surtout du café, n’est pas stable, puisque l’évolution des prix aux producteurs n’a pas suivi l’inflation.
La description générale de la vulgarisation agricole :
Étymologiquement, 16 « la vulgarisation vient du mot : vugus qui signifie peuple, en français, et non point vulgaire ».
Cette définition permet de comprendre la conjonction des deux démarches :
¨ l’adaptation des connaissances pour les rendre intelligibles aux producteurs ;
¨ la diffusion de ces connaissances auprès du plus grand nombre d’agriculteurs.
Cette dernière action constitue la vulgarisation proprement dite. Elle met en présence deux interlocuteurs :
¨ l’agent vulgarisateur, chargé de diffuser les messages et les techniques ;
¨ le paysan qui reçoit le message.
D’où la pratique de deux types d’agriculture par le s paysans : l’agriculture de subsistance et l’agriculture de rente, compte tenue de la bonne pluviosité annuelle, de la présence de larges plaines, le district de Vangaindrano possède d’importantes potentialités agricoles. Le climat est favorable à divers produit s vivriers et commerciaux, qui en fait une des zone productrices et exportatrices de riz et de produits de rentes de Madagascar.
L’agriculture constitue la base de l’économie régionale, malgré les différents obstacles qui entravent son développement.
En bref, en ce qui concerne la potentialité économique de la région, le riz reste la production principale, les autres cultures viennent le renforcer, grâce aux conditions régionales variées. Dans le deuxième chapitre, nousallons procéder à l’étude théorique de la malnutrition.
L’ÉTUDE THÉORIQUE DE LA MALNUTRITION
Ce chapitre se consacre à l’étude théorique de la malnutrition, ses causes et ses effets chez les enfants.
La définition et les caractéristiques
La malnutrition, contrairement, à ce que l’on pense , ne dépend pas seulement de la satisfaction de l’appétit : un enfant qui mange suffisamment pour calmer sa faim immédiate peut néanmoins être malnutri.
La définition:
Dans le dicton populaire, la malnutrition apparaît comme une incapacité à accomplir ses désirs, engendrés par une insuffisance de moyend’acquisition (ressource), provoquant un sentiment d’exclusion et de marginalisation chez un individu.
La malnutrition revêt trois traits différents :
la sous alimentation (manger insuffisamment) ;
les carences alimentaires (manger mal ou de façon d éséquilibrée) ; la suralimentation (manger trop).
La malnutrition est, en effet, un état complexe où peuvent se mêler des carences-multiples et concomitantes-en calories, en protéines et en micronutriments.
Le terme « malnutrition » englobe la malnutrition généralisée qui se manifeste par un retard de croissance, un déficit pondéral et l’émaciation, et les carences en micro-nutriments tels que le fer, la vitamine A, l’iode, le zinc et l’acide folique.
On a parlé, à son propos, d’urgence silencieuse : le trois quarts des enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition, sont atteints de formes modérées ou légères, de façon souvent chronique, qui ne s’accompagne d’aucu n signe extérieur. Les groupes les plus vulnérables sont les fœtus, les enfants de moins de trois ans, pendant la grossesse et en cours d’allaitement
Table des matières
SOMMAIRE
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
Première partie :VUE GÉNÉRALE SUR LE DISTRICT DE VANGAINDRANO
Chapitre І : LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DISTRICT DE
VANGAINDRANO
Section I : L’historique et la démographie
§.1 L’origine du nom du district
§.2 L’historique de l’ethnie « Antesaka »
§.3 La Population et la démographie
AL’effectif et l’évolution de la population
aL’effectif de la population
bLa croissance démographique
1La natalité
2 La mortalité
3 Le taux d’accroissement naturel (TAN)
4 La population urbaine et la population rurale
B La démographie de la commune de Vangaindrano
CLa composition ethnique
§.4 La santé
§.5 L’Accès en eau potable et hygiène
Section II : La situation géographique et l’activité principale
§.1 La description du milieu physique
A Le relief et la pédologie
B Le géologie
C Le climat
D La température
E La pluviométrie
F L’humidité atmosphérique
G Le sol et la végétation
§.2 Les principales activités économiques et les autres activités
A La riziculture
B Les autres activités
a L’élevage
b La pêche
c La vannerie
C La place des produits cultures autres que le riz dans la vie quotidienne des Antesaka
Section III : Les autres cultures vivrières et cultures de rente
§.1 Les cultures vivrières
A Le manioc
B Le maïs
C Le haricot
D La patate douce
§.2 Les cultures de rentes
A Le café
B Le girofle
C Le poivre
D La vanille
E L’importance des produits de rente
F La description générale de la vulgarisation agricole
Chapitre II : L’ÉTUDE THÉORIQUE DE LA MALNUTRITION
Section I : La définition et les caractéristiques
§.1 La définition
A Les formes de malnutrition les plus fréquentes sont les suivantes
BLes formes pour cause de famine
§.2 Le dépistage
§.3 Les causes de la malnutrition
§.4 Les conséquences
Section II : Les actions et la prévention
§.1 Les actions
§.2 La lutte contre les carences nutritionnelles
§.3 La malnutrition infantile
§.4 Rappel sur la malnutrition infantile
A Le marasme nutritionnel
B Le KWASHIORKOR
C Les suggestions
Section III : L’étape de la malnutrition
§.1 La malnutrition et stratégie nutritionnelle selon l’OMS
§.2 La bonne pratique nutritionnelle
§.3 La pratique d’hygiène
§.4 La précarité alimentaire et sanitaire
Deuxième partie :L’ACTIVITÉ, LA RÉALISATION ET L’ORGANISATION DU PROJET
Chapitre I : L’ACTIVITÉ GÉNÉRALE DU PROJET
Section I: Le programme de microréalisation
§.1 La Prévention et la Sécurisation Nutritionnelle (PNS)
§.2 Le Programme d’Appui aux Activités Intersectorielles (PAI)
§.3 Le Programme de Nutrition Scolaire (PNS)
§.4 Schéma n°1 : les mécanismes d’intervention en urgence nutritionnelle
ALe projet communautaire
BLes bénéficiaires
§.5 Schéma n°2: les mécanismes d’intervention en temps ordinaire
§.6 Les caractéristiques des périodes de soudure et de l’aide alimentaire reçue
A Le période de soudure
B L’aide alimentaire reçue
Section II : Les avantages et l’éducation
§.1 L’Information Éducation Communication et Formation (IECF)
§.2 Le Filet de Sécurité Travaux Communautaires/Appui aux Centres Sociaux
(FSTC/ACS)
§.3 Le Programme d’Intervention post Cycloniques et Sècheresse(PICS)
ALe PICS
B Le programme d’intervention d’urgence
a L’Assistance Nutritionnelle
b Le travail communautaire (Cash and Food for Work)
c Le financement
d Les partenaires pour l’exécution
§.4 Les composants du projet
§.5 L’appui à l’alimentation en eau potable
§.6 Le calendrier des journées mondiales et nationales
Section III : Les activités principales du projet
§.1 Les objectifs
A L’objectif général
CLes objectifs principaux
§.2 Les avantages et les critères de l’implantation dans la zone d’intervention actuelle
ALes zones d’intervention
BLes acquis de la commune
§.3 L’action de relais communautaire et le coordonnateur communal
A Le relais communautaire (RC)
B L’action de coordonnateur communal (CC)
§.4 Les programmes durant ces trois années
§.5 Le Programme National de Nutrition Communautaire (PNNC)
Chapitre II : LES INTÉRÊTS DE LA ZONE D’INTERVENTION ET L’ORGANISATION DU PERSONNEL ET DU MATÉRIEL DU PROJET
Section I : La connaissance professionnelle
§.1 L’alimentation et l’allaitement à la naissance
A L’alimentation
B L’allaitements à la naissance
§.2 La stratégie à la grossesse
§.3 La stratégie PECMAM
ALa spécificité de la stratégie PECMAM
B L’effet de la stratégie PECMAM
Section II : La pesée, la zone et quelques résultats d’enquête
§.1 La mesure anthropométrique
§.2 Les Caractéristiques
§.3 La consommation de plats autres que les bouillies et leurs études spéciales
§.4 Les zones d’intervention et témoin
A La zone d’intervention
B La zone de témoin
§.5 Quelques résultats de l’enquête d’évaluation finale de pesée Avril 2010Juin2010
§.6 L’utilisation des aliments de base, complémentaires et leur fortification
A La fortification des aliments spéciaux pour les enfants de 6 mois à 6 ans
B La fortification des aliments spéciaux pour les familles
C Le mode de préparation de koba Mazika
Section III: La section service personnel et matériel
§.1 Les services matériels et maintenances
A Les matériels
B Les maintenances
§.2 Les ressources
A Les ressources humaines
B Les ressources financières
§.3 La motivation du personnel
§.4 L’informatique
§.5 L’archivage
§.5 L’organigramme
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ILLUSTRATIONS