Positionnement épistémologique
L’enquête est ici exploratoire et les entretiens menés sont semi-directifs95 . L’organisation, la conduite et l’analyse d’entretiens sont particulièrement fastidieuses, mais permettent de recueillir un matériau très riche qui rend compte dans le détail des problématiques rencontrées par les acteurs sur le terrain. Contrairement à des entretiens directifs ou à un questionnaire, l’entretien semi-directif permet au chercheur d’identifier et d’approfondir les points particulièrement importants pour les enquêtés au sujet de l’objet d’étude. Cela permet également de préparer un questionnaire adapté en analysant le vocabulaire et les thématiques exploités par les enquêtés lorsqu’ils parlent de l’objet d’étude.
L’angle exploité pour la préparation et la conduite de ces entretiens est une approche compréhensive, telle que décrite par le sociologue Jean-Claude Kaufmann (2011). Elle implique la nécessité pour le chercheur d’aborder le système de valeurs de l’individu pour contextualiser son propos.
Cette méthode de recherche permet également de prendre de la distance avec un « formalisme impersonnel » de recueil et d’analyse de données (Kaufmann 2016) assez présent dans la littérature sur l’adoption du BIM. Le recours à des méthodes mixtes96 permet de recueillir des informations riches et complémentaires sur l’objet d’étude (Aldebert, Rouzies 2011). Nous avons vu également en première partie que le système de valeurs des individus et la culture professionnelle des architectes pouvaient avoir un impact important sur la manière dont ils appréhendent le BIM.
Constitution de l’échantillon
Au regard des objectifs relatifs à notre enquête par entretiens, l’échantillon est ici constitué principalement de dirigeants d’agences. Ce sont eux qui ont la maîtrise des orientations stratégiques de l’agence, car ils en constituent le niveau décisionnel, même s’ils sont souvent plus éloignés des problématiques opérationnelles du déploiement du BIM dans leurs agences que leurs employés.
Ce public d’enquêtés facilite la préparation des entretiens : l’accord des dirigeants aurait été nécessaire pour interroger un employé au sujet de son entreprise. De plus, ces entretiens auraient mis l’employé dans une position délicate par rapport à sa direction, en particulier lorsque des points sensibles auraient été abordés (utilisation de versions non légales des logiciels, dysfonctionnements, etc.).
L’échantillon compte 13 enquêtés qui représentent 13 agences d’architecture différentes.
Celui-ci n’est pas représentatif de la population d’agences en France, mais il comporte une grande diversité de pratiques (notamment numériques), de réactions des dirigeants par rapport au BIM. Les agences concernées sont situées dans le Grand Est, dans la région parisienne, ou au Luxembourg pour les plus grandes d’entre elles. L’ensemble des résultats présentés sont anonymisés.
Trame et déroulement
Les entretiens semi-directifs ont été préparés en élaborant une trame d’entretiens et de retranscription. Ces deux éléments sont présentés ici.
Trame d’entretiens
La trame d’entretiens est un outil qui guide le chercheur de façon très souple. Il est parfois nécessaire de s’en éloigner lorsque l’enquêté aborde un sujet inattendu que le chercheur juge intéressant pour l’objet d’étude (Blanchet, Gotman 2017). La trame ici élaborée comporte quatre principales thématiques (voir Figure 45) :
• Le profil de l’interlocuteur (1)
• La culture de l’agence (2)
• Les interactions internes (3)
• Les systèmes de l’agence (4)
• La manière dont l’agence appréhende les changements (5)
La trame ci-dessus est basée sur l’état de l’art concernant les composantes de l’organisation qui peuvent être impactées par l’implémentation de pratiques BIM (stratégie, vision, rôles, modes de collaboration, etc.)97 et par les composantes qui peuvent jouer un rôle dans la décision d’adopter ou dans le succès de l’implémentation.
Déroulement et retranscription
Les thématiques de la trame d’entretiens n’ont pas nécessairement été abordées dans l’ordre « prévu » par la trame et dépendait principalement de l’enquêté. Les problématiques sur lesquelles les enquêtés ont généralement été plus loquaces concernent les systèmes de l’agence (processus, pratiques, outils).
La plupart des entretiens se sont déroulés à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy, dans une pièce à l’écart, avec le chercheur et l’enquêté. Quatre d’entre eux sont déroulés dans les agences concernées. Tous les entretiens ont eu lieu entre octobre 2017 et janvier 2018 et ont duré entre 1 h 20 et 2 h 30. Ils ont tous été enregistrés en format audio et un document a été signé par l’enquêteur et l’enquêté pour expliciter les droits et devoirs de chacun vis-à-vis des informations collectées (voir Annexe 3, Charte d’entretien p. 383). Ce document est conforme à la loi dite « informatique et libertés » (Legifrance 1978), en vigueur au moment des entretiens98.
Les entretiens ont été retranscrits dans une grille en deux colonnes telle que décrite par (Kaufmann 2016) avec une colonne de gauche qui correspond au discours de l’enquêté et à droite aux réflexions du chercheur (voir court extrait de retranscription, 0, p.384)
Des situations et réactions variées face au BIM
Parmi nos objectifs initiaux figurent ceux d’étudier et de comprendre le processus d’adoption du BIM et les facteurs qui peuvent l’influencer. Nous avons pu, au regard de ces objectifs, identifier plusieurs situations dans lesquelles sont actuellement les agences.
Différentes situations face à l’implémentation du BIM
La transition vers des pratiques BIM comporte trois volets : un volet technique (logiciels par exemple), un volet règlementaire (conventions, règlementation, etc.) et un volet humain (pratiques de travail, processus, etc.). Ce sont les outils de modélisation BIM, leurs fonctionnalités et leur prise en main qui ont été principalement discutées au cours des entretiens, bien que la trame prévoyait d’aborder plus largement les autres points. Le changement d’outil principal de production graphique est donc une des principales préoccupations des architectes par rapport à l’implémentation du BIM.
Parmi les 13 agences de l’échantillon, nous avons pu identifier quatre situations différentes concernant la CAO et le BIM dans les agences :
• Situation 1 (3 agences) :
◦ les agences travaillent principalement en 2D et ont un usage occasionnel de la 3D. La mise en place de pratiques BIM n’est pas souhaitée.
• Situation 2 (2 agences) :
◦ les agences travaillent en 2D et 3D simple, et souhaiteraient déployer des outils et pratiques BIM en leur sein
• Situation 3 (8 agences) :
◦ plusieurs processus de travail coexistent de façon plus ou moins pérenne (2D et 3D simple sur certains projets, et BIM sur d’autres).
Notons que la situation 3 n’a pas été identifiée dans l’état de l’art et semble être absente de la littérature scientifique sur l’adoption du BIM. Elle semble pourtant très répandue dans l’échantillon sélectionné pour les entretiens, car elle concerne près de la moitié des enquêtés99.
Chacune des situations est ici détaillée et illustrée par des propos tenus par nos interlocuteurs au cours des entretiens.
Situation 1 : la mise en place du BIM n’est pas souhaitée
La situation 1 concerne des agences très variées. Les dirigeants ne sont pas nécessairement opposés au fait de travailler en BIM un jour, mais ils sont très critiques vis-à-vis du coût de sa mis en œuvre : « je n’ai pas eu de formation sur AutoCAD et je l’ai utilisé pendant toute ma carrière. Aujourd’hui pour mettre en place ArchiCAD sérieusement, il faut vraiment bien se former, s’équiper et engager des moyens en temps et en argent qui paraissent démesurés par rapport aux moyens des agences que je connais. ». Ils sont parfois critiques également par rapport au discours des éditeurs de logiciels, qui communiquent sur la fluidité des nouveaux processus : « nos interlocuteurs, les fabricants et même certains architectes nous disent : vous pourrez anticiper plein de problèmes, vous gagnerez du temps, vous gagnerez de la précision. Je trouve que ce discours est un leurre. ». Les arguments commerciaux des éditeurs de logiciels attisent plus la méfiance des architectes qu’ils n’attisent leur curiosité. On note également que ces arguments sont souvent très éloignés des problématiques concrètes des architectes et des avantages qu’ils pourraient eux-mêmes tirer de l’utilisation de ces outils.
Dans notre faible échantillon, les agences concernées par la situation n°1 sont très petites (une à deux personnes). Leurs dirigeants ont commencé à exercer il y a 20 à 25 ans, mais ils n’étaient pas nécessairement réticents à la première vague d’informatisation : « j’ai connu les débuts de l’informatique. Jeune diplômé, j’ai initié l’utilisation d’AutoCAD dans les agences dans lesquelles j’ai été embauché. Maintenant, quand je vois les architectes utiliser AutoCAD, ça me donne des boutons : ils ne savent pas organiser leurs fichiers ».
Ils attachent souvent une importance particulière à la maquette « physique ». Celle-ci est pour eux un support de discussion avec leurs clients. Ils ont, pour plusieurs d’entre eux, évoqué des anecdotes de rendez-vous client au cours desquels ils ont présenté des visuels 3D qui ont été mal interprétés par les maîtres d’ouvrage, ce qui a été par la suite source de déception. Enfin, même s’ils ne sont pas nécessairement opposés au principe de fonctionnement du BIM, ils ne souhaitent pas le mettre en œuvre et envisagent des moyens de contourner une éventuelle obligation légale.
Situation 2 : Le dirigeant souhaiterait implémenter des pratiques BIM
Les agences concernées par cette situation travaillent avec des modèles 2D pour réaliser leurs plans et coupes (AutoCAD, Vectorworks), et 3D (SketchUp la plupart du temps). Il existe en leur sein très peu d’outils communs (charte graphique, uniformisation des fichiers-type de travail, etc.). Contrairement aux dirigeants d’agence qui ne souhaitent pas travailler en BIM, ceux qui sont dans cette situation évoquent peu le coût des outils. Leur réflexion est centrée sur la difficulté de requestionner les processus de travail et le temps à y consacrer : « il est vrai que nous sommes assez mal organisés. Nous devrions avoir des modèles standards, et le fait de ne pas en avoir commence à nous handicaper dans le travail. Mais c’est difficile de prendre le temps et le recul nécessaire pour réfléchir à la manière dont on travaille ». L’appréhension de l’implémentation et de son déroulement sont aussi évoqués : « aujourd’hui, utiliser ces outils et construire ses processus de travail est important, mais je ne vois pas comment je peux faire sauter le pas à mon agence ».
Situation 3 : Plusieurs processus et outils de travail coexistent
La situation 3 concerne les agences qui ont en partie implémenté des outils BIM et au sein desquelles plusieurs méthodes/outils de travail cohabitent. Parmi l’échantillon interrogé, nous avons identifié trois circonstances qui sont à l’origine de cette situation :
• L’implémentation de pratiques BIM est en cours et l’agence est en transition (situation transitoire)
• Les projets sont très variés au sein de l’agence et nécessitent la mise en place de processus et d’outils de travail spécifiques (moyen-terme)
• Les compétences sont variées au sein de l’agence, son fonctionnement est très horizontal, ce qui rend possible le choix individuel des outils utilisés par préférence personnelle (long terme)
La première circonstance correspond à une mise en place partielle d’outils et de pratiques BIM dans une agence. Elle se décline de différentes manières, mais concerne généralement des périodes transitoires.
Elle peut être due à l’arrivée d’un nouvel employé ou d’un nouveau projet : « Il a quelques mois, nous avons embauché un collaborateur très performant sur ArchiCAD alors que nous travaillons tous sur Vectorworks. Nous l’avons laissé travailler sur ArchiCAD, car nous savions qu’il ne resterait pas longtemps et il n’avait ni le temps ni l’envie de se mettre à Vectorworks qui était rétrograde par rapport aux capacités qu’il avait sur ArchiCAD. Nous avons l’intention de passer toute l’agence sur ArchiCAD bientôt ». Dans ce cas, c’est une version non officielle du logiciel ArchiCAD qui a été utilisée depuis l’ordinateur personnel de l’employé. Cette situation illustre également bien une situation de renouvellement des pratiques par une approche « bottom-up » spontanée (Burgelman 2002). Cette situation concerne des agences dans lesquelles de jeunes architectes, formés à des pratiques BIM, ont été embauchés. Dans ces entreprises, la maîtrise d’un outil de modélisation BIM est un critère d’embauche et les dirigeants ont développé une vision stratégique de leur fonctionnement vis-à-vis de l’évolution du marché et le développement des exigences BIM des maîtres d’ouvrage. Ces agences ont également mis en place des processus d’échange de fichiers en interne, et parfois en externe avec leurs partenaires de travail. Ils ont parfois déjà été confrontés à des chartes ou conventions BIM. Mais cette situation semble peu courante, car : ces pratiques sont encore peu développées. Pour les maîtres d’ouvrage, il s’agit la plupart du temps de mettre en route un processus de travail BIM sans avoir pour l’instant la capacité d’exploiter les livrables BIM demandés.
La situation de cohabitation peut aussi être liée à une implémentation qui s’est mal passée avec un retour sur les outils utilisés auparavant dans l’agence : « la formation Revit a été un échec, car elle était trop courte (5 jours). (…) Ça a été une perte d’exploitation totale et cela a fait un trou dans notre productivité. Je pense que la transition doit se faire avec un accompagnement sérieux. Dans notre cas, les gabarits n’ont pas du tout été mis en place et ça a rendu l’utilisation de l’outil impossible au quotidien. En ce moment, on reprend un petit projet on le refait sur Revit pour refaire les gabarits. ».
La seconde circonstance correspond aux agences dans lesquelles plusieurs méthodes de travail coexistent pour permettre une flexibilité en fonction des projets. Dans une agence de plus de 50 personnes qui travaille entre trois pays, nous avons observé des pratiques qui varient d’un pôle à l’autre : « dans une partie, tous les architectes sont formés à travailler en Revit et cela ne pose aucun problème. On a livré des projets dans lesquels tous les réseaux sont modélisés et les échanges avec les bureaux d’études sont basés sur des maquettes numériques. Dans la partie française de l’agence, les architectes ont eu accès aux mêmes formations que les autres, mais on finit toujours par retravailler sur AutoCAD, et les demandes des maîtres d’ouvrages ne suivent pas non plus. Il y a un écart énorme entre ces deux pôles de l’agence ».
La troisième circonstance correspond aux agences dans lesquelles n’y a pas de mise en commun des ressources et du cadre de travail. Elles fonctionnent sur un modèle très peu hiérarchisé qui donne à chacun une grande liberté : « Moi et ma collaboratrice travaillons avec des outils différents, car aucun de nous deux ne souhaite en changer, et cela nous convient comme cela ». Ce modèle peut correspondre également aux nouvelles formes d’organisation des agences, comme les collectifs : « Dans notre collectif, chacun a ses propres marchés et est libre de travailler comme il le souhaite. Certaines choses seraient bien à mettre en commun, comme une charte graphique, mais on n’a jamais réussi à se mettre autour de la table pour prendre ce genre de décisions ». Ces entreprises concentrent une grande diversité de pratiques mais cela amène également des problèmes d’interopérabilité internes (Laforet 2013).
Des stratégies pour éviter ou minimiser l’utilisation du BIM
Au cours des entretiens, beaucoup d’architectes ont évoqué leur crainte de l’arrivée d’une règlementation plus stricte concernant le BIM. Cela se manifeste également chez des architectes qui ont commencé à migrer leur agence sur des outils BIM pour l’architecture. Ils ont alors plus ou moins explicitement évoqué des stratégies qu’ils mettent déjà en œuvre ou qu’ils comptent mettre en œuvre pour éviter de gérer des projets BIM dans leur pratique. Le Tableau 13 présente une classification de ces différentes catégories.
Reconsidérer le type de marchés auxquels l’agence peut répondre ; se résigner à arrêter/réduire son activité (fermeture de l’entreprise, retraite anticipée, etc.)
Désigner un collaborateur (interne ou externe) pour réaliser les tâches spécifiquement BIM afin qu’elles n’impactent pas la production « classique » de l’agence.
Consentir à produire des livrables BIM par obligation, sans envisager un quelconque effet bénéfique du processus BIM en interne de l’agence ou pour améliorer la qualité architecturale et technique du projet. Essayer de mettre en œuvre des pratiques BIM et finalement renoncer Faire obstruction aux initiatives internes à l’entreprise
Ces stratégies recoupent par ailleurs en partie celles qui ont pu être observées chez des maîtres d’ouvrage (Lines et al. 2015) dans d’autres situations.
Reporter
Certains architectes évoquent l’intérêt qu’ils pourraient avoir à travailler sur ArchiCAD ou à mieux gérer leurs échanges avec les bureaux d’étude. Mais ils envisagent le BIM souvent uniquement par le biais des outils et sa mise en œuvre n’est pas leur priorité « Je me poserai un jour la question réelle des outils. Le BIM n’est qu’un outil ; ce qui m’intéresse c’est les processus de conception et construction ».
Abdiquer
L’abdication face aux nouvelles contraintes normatives peut se manifester de différentes manières. Elle peut consister, pour un architecte expérimenté, à réorienter son activité. Un architecte de l’échantillon nous confie : « on [nous] demande toujours plus : plus de contraintes normatives, plus d’intervenants. Et il n’y a pas de contrepartie et de moins en moins d’honoraires. C’est en partie pour cela que j’ai arrêté mon agence. Tout cela demande une organisation professionnelle très différente de celle de l’agence que je me sentais capable d’avoir ». Dans de nombreuses professions, la transition vers le numérique accélère un passage de génération. Cela a été observé par exemple chez les photographes : les plus âgés ont des difficultés à s’y adapter voir décident de se retirer du métier (Maresca, Sagot-Duvauroux 2011). Chez les architectes, ce passage est d’autant plus intense que les nouvelles compétences des jeunes architectes sont très valorisées sur le marché du travail.
Déléguer
La sous-traitance ou l’externalisation du travail en BIM est une des stratégies observées à plusieurs reprises au cours des entretiens. Elle prend des formes assez variées.
Dans certaines situations, les dirigeants savent que le passage de l’agence sur d’autres outils va les éloigner de la production de l’agence. « On a laissé une personne dans l’agence travailler sur ArchiCAD. Pour nous c’était un peu difficile à prendre comme décision, car on ne pouvait plus ouvrir le fichier un week-end et on n’y avait pas accès, car on n’était pas du tout formé. ». Souvent, ils utilisent les outils de l’agence depuis des années et savent qu’ils n’investiront pas les nouveaux outils. Le déploiement d’outils BIM dans une agence peut alors marquer l’éloignement des dirigeants avec la production, et retarder, voire empêcher leur décision.
D’autres situations consistent à circonscrire le déploiement d’outils BIM à une partie de l’agence seulement « on travaille à deux. Moi je ne touche pas à ArchiCAD, c’est ma collègue qui le fait. ». Dans les situations dans lesquelles les dirigeants ne souhaitent pas du tout mettre en place ces pratiques dans leur agence mais souhaitent continuer à travailler avec des maîtres d’ouvrage qui demandent des livrables BIM, alors c’est l’externalisation qui est envisagée : « Le BIM a son intérêt. Je prendrai peut-être un jour un BIM manager, mais ce sera un extérieur. ».
