HISTORIQUE DU GROUPE COURTS
En 1985, Henri Court a créé le premier magasin Courts dans l’ancienne ville de Canterbury en Angleterre. Ses activités étaient la fabrication et la réparation des bouilloires et des poêles. Le magasin est repris par son fils William Court âgé seulement de onze ans avec l’aide de son frère et de sa mère, après la mort de son fondateur en 1863. Avant la fin du siècle, il transforme le magasin individuel en magasin de phare de Canterbury. Au fil de progrès de son affaire, il a tenté de vendre des nouveaux produits comme de l’huile, de la peinture, des bicyclettes, des ordinateurs, des meubles et de l’ameublement pour satisfaire les besoins de ses clients. Courts devient bientôt très renommée dans le conté de kent pour la qualité, le choix, la valeur et le service que les visiteurs venus en masse trouvaient dans le magasin. En 1932, c’était le tour de Perry Court de, fils de William Courts, de prendre les affaires en main. Il développa et transforma le magasin de Canterbury en une sorte d’espace d’exposition de meubles.
En 1945, lors de la deuxième guerre mondiale, la société a connu une énorme perte humaine, le personnel au nombre de 120 fut réduit à 8. Percy Court a donc décidé de vendre le magasin, alors, il en a fait la publicité. Trois frères, Henry, Albert et Edwin Cohen se présentèrent pour l’acheter. L’enseigne Courts fut gardée tout comme Percy Courts qui demeura Directeur avec comme responsabilité la disposition des meubles jusqu’à sa mort. Ces trois frères apportèrent leur expérience de groupe magasin colonial britannique appartenant à leur famille durant la première moitié du 20ème siècle. En se basant sur leur précédente expérience en matière de distribution de meubles, les trois nouveaux propriétaires prennent une décision d’admettre et de renforcer les qualités existantes de Courts mais aussi de commencer l’extension de la marque Courts pour les années suivantes. Avec le résultat positif de Courts au Royaume-Uni, il a été décidé de tester la formule à l’étranger, l’idée était d’exporter purement et simplement la connaissance et l’expérience de Courts. Donc, les produits vendus à l’étranger seront d’origine locale, et presque toute la main d’oeuvre sera locale. Seules les techniques appliquées étaient de Courts mère.
La société ne souhaite pas seulement créer des emplois mais stimuler l’industrie sur le lieu d’implantation. Au début de 1946, l’expansion est lancée à Guildford et Southsea. En 1948, de nouveaux magasins virent le jour à Walton, Thamas, Swindon. Quand le premier magasin a ouvert ses portes en Jamaïque, Il fut évident que jusqu’à la constitution d’un stock convenable des fournisseurs locaux, il serait nécessaire de se servir sur l’importation de marchandises en provenance du Royaume Uni. Ceci prouva un avantage inespéré. Pour la première fois, la population jamaïquaine virent le design et le savoir faire anglais en matière de meubles. Et Courts stocka et exposa une gamme de produits permettant aux consommateurs d’avoir un large choix jusque là introuvable dans l’Île. Quand le magasin de Kingston ouvrit ses portes dans la capitale Jamaïquaine, près de 80% des marchandises furent importées de Grande Bretagne2. Mais en adéquation avec la politique de Courts d’aider les entreprises locales, en 1965 la tendance fut complètement renversée et ils furent capable de remplacer les produits importés par des produits locaux.
En 1985, le premier hypermarché Courts Mammouth ouvrit ses portes dans une Île de l’Océan Indien : Maurice où le nom fut adapté à Mammouth pour le marché francophone. Des magasins furent ouverts en Antigua, dans les Grenades et dans les Caraïbes Est les deux années suivantes. En 1987, un autre hypermarché vit le jour dans le sud de la péninsule Malaisienne. Courts plc opère aujourd’hui sur plus de 337 magasins dans 21 pays 3 différents des principaux centres financiers du monde : les Royaumes Unis, les Caraïbes sud et l’Amérique centrale ainsi que l’hémisphère Est comprenant l’Asie du sud Est, l’Afrique et la région du pacifique. Le siège social « COURTS PLC » est localisé à Surrey en Angleterre. C’est aujourd’hui un groupe international spécialisé dans la vente des produits ménagers comme les meubles et les électroménagers. Courts dispose également de succursales da à Barbade, Jamaïque, Malaisie, Maurice et Singapour elle emploie actuellement un peu plus de 10 000 salariés4.
IDENTITE ET PRESENTATION
La société COURTS DE MADAGASCAR est une société à responsabilité limitée (SARL) au capital social de 5.544.000.000 ariary dont le siège se situe à Ankorondrano – ZONE ZITAL, inscrite au registre de commerce et des sociétés d’Antananarivo sous le n°2001.B79, son numéro statistique est de 51 334 11 2001 0 10020, représentée par monsieur Arvind UNRODEE en qualité de Directeur Général. Cette représentation a pour obligation de reproduire une image fidèle à sa maison mère et d’appliquer la charte des magasins Courts pour ressortir l’identité du groupe. La majorité du capital social de Courts Madagascar étant détenue par BAI Co Ltd, ce dernier a son siège social à Maurice alors Courts Madagascar devient entièrement une succursale de Courts Mauritius. L’importation, la vente et la distribution des mobiliers, d’équipements managers, de matériels de télécommunications, et d’autres articles divers. C’est le fait qu’elle adopte le système de vente à crédit qui la différencie de ses concurrents. La société utilise les systèmes informatiques appelés CoSACS et FACT, CoSACS, système informatique dont se sert habituellement le personnel du Département commercial. Il permet de déterminer le montant de crédit pré approuvé consenti au client avec son scorcard (une note qui indique le degré de confiance), les mensualités et l’intérêt qu’il doit payer selon les paramètres pré enregistrés par les techniques dans le système. Les caissiers aussi enregistrent les encaissements sur vente sur le CoSACS. Quant au FACT, c’est un système employé par le personnel du Département comptabilité pour l’enregistrement de tout ce qui concerne les opérations diverses telles que les opérations bancaires, les dépenses, les recettes, . . . Il faut noter aussi que la société utilise plutôt le PCG Anglo saxon, et ce dans le but de faciliter les opérations de consolidation avec le groupe. Le READY FINANCE est le système de crédit mis en disposition chez Courts depuis avril 2007. Il permet au client d’effectuer plusieurs achats tant que le montant de son crédit pré éprouvé, déterminé sur la base des informations fournies par lui-même, n’est pas épuisé.
Les méthodes d’analyse La recherche comme celle-ci nécessite toujours l’intervention de diverses disciplines connexes. Les méthodes psychologiques, anthropologiques, systémiques, analytiques ont été utilisées.
Psychosociologique : cette méthode concerne la thérapie utilisée pour observer les comportements des employés. La plus utilisée et la plus connue est la thérapie de groupe. Celle-ci consiste à unir quelques personnes autour d’une discussion afin de collecter des idées diversifiées, à propos du sujet, et pour observer le comportement de chaque staff devant l’organisation de l’entreprise. Mais dans ce cas d’espèce, les thérapies individuelles ont été employées la plupart du temps. Cela ne veut pas dire non plus que la thérapie collective n’a pas été visionnée. En parallèle, l’établissement de cette approche pour obtenir plus d’information au sujet des traitements des personnes au niveau de la branche, du département, et de l’administration sont toujours considérables.
Anthropologique : c’est une branche qui ne peut jamais être négligée dans un travail comme celle-ci. De plus, l’étude considère spécialement l’aspect anthropologique du sujet. Ceci se justifie par le fait que la productivité au travail qui est la première préoccupation dans la recherche appartient à la dimension anthropologique. De ce fait, il faut orienter ce travail vers les ressources de production (ressources humaines) qui est l’un des facteurs clé de la réussite d’une entreprise vu l’influence de la GRH sur la productivité. Là-dessus il a fallu l’intervention de divers courants de pensée de plusieurs auteurs comme : SHAMMON (G.E), TANNENBAUM, VATIER (R).
Analytique : cette méthode consiste à décomposer un élément en ses éléments constitutifs, ses éléments essentiels, afin d’en saisir les rapports et de donner un schéma général de l’ensemble. De ce fait, il faut analyser les informations et saisir les réalités relatives au fonctionnement de la société. La question de l’analyse sera donc très visible et puisée à fond dans l’investigation et différentes approches seront mises en l’exergue.
Systémique : La méthode systémique consiste à considérer l’objet d’étude comme un « système9 », c’est-à-dire comme un ensemble d’éléments complexes en relation de dépendance réciproque. Elle implique nécessairement une simplification que le chercheur ne doit pas perdre de vue pour ne pas tomber dans des généralisations abusives. Pour une meilleure fiabilité de la méthode systémique dans la recherche, il convient de varier les points de vue sur un même objet et combiner plusieurs approches pour mettre en évidence tous les aspects de la gestion du personnel de Courts.
La gestion des rémunérations
Il est nécessaire de rappeler aux travailleurs que la paie ne devrait pas être une motivation prépondérante. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire que l’employé devienne fidèle à l’entreprise à cause de l’argent qu’il perçoit chaque mois ; ce qui importe le plus c’est la maturité spirituelle de chacun. Le salaire minimum de Courts suit celui qui est imposé par le code de travail. Et le paiement du salaire doit toujours être constaté par la pièce appelée : bulletin de paie (article 64 alinéa 1 du code du travail). L’absence de bulletin de paie laisse présumer le non paiement du salaire par l’employeur. Et c’est le cas chez Courts. Concernant la période de paiement des salaires, la législation exige que le paiement se fasse à l’intervalle régulier et pendant les heures de travail13 : 8 jours au maximum pour les travailleurs payé à la journée ou à la semaine ; 20 jours pour ceux payé à la quinzaine. Pour le travailleur au mois, le paiement doit être effectué au plus tard 8 jours après la fin de mois calendaire. Il est interdit d’effectuer le paiement de salaire en nature, sauf le cas qui correspond à l’article 61 du code du travail à savoir la nourriture et le logement. Pour Courts, tous les paiements des salaires sont faits par virement bancaire, et ceci au plus tard le vingt six (26) du mois. Les différentes composantes de salaires du personnel de Courts sont les suivantes : Salaire de base, différentes indemnité, prime de résultat, bonus, heure supplémentaire, commission,
INTRODUCTION GENERALE |