L’efficacité
L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats c’est-àdire la différence entre ce qui était prévu et les réalisations. C’est le degré des réalisations des objectifs ou des résultats. L’efficacité s’apprécie par rapport à des objectifs de référence qui peuvent être exprimés en terme physique (augmentation du chiffre de la productivité, amélioration de la qualité grâce à la diminution de la part de production mise au rebu…..) ou en termes monétaires (augmentation du chiffres d’affaires, augmentation de la marge,….).
L’efficience
L’efficacité et l’efficience font souvent l’objet d’appréciation convergente. Il en va ainsi chaque fois que des progrès de productivité favorise la réalisation des objectifs majeurs assignés à une unité. Ainsi, la réalisation d’un objectif d’augmentation du chiffre d’affaires (test d’efficacité) peut être assurée par la diminution des consommations intermédiaires (signe d’efficience) qui, en réduisant le coût de production, améliore la compétitivité – prix de l’entreprise sur le marché.
L’efficience se réfère aux coûts et rythmes auxquelles les interventions sont transformées en résultat. Elle se mesure par la comparaison des coûts et des résultats.
Elle se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des outputs.
C’est l’économie dans la poursuite des objectifs. L’appréciation de l’efficience renvoie à la notion de productivité et met en rapport les ressources consommées et à la production obtenue de façon générale, elle s’attache à évaluer la maîtrise par l’entreprise de processus technico-économiques qu’elle conduit. Une entreprise ou unité quelconque fait preuve d’efficience lorsqu’elle manifeste leur aptitude à tirer parti au mieux des ressources qui lui est confiée. L’efficience traduit donc la productivité d’une entrée.
La durée de vie du projet
La durabilité ou viabilité vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats àse poursuivre de façon autonome après retrait de l’assistance extérieure (nationale ou étrangère). Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique, financière, politique et culturelle.
Les impacts du projet
C’est l’analyse des effets directs et indirects du programme :
– Les effets du programme sur les bénéficiaires
– Les effets inattendus du programme sur les bénéficiaires et au-delà d’eux.
Nous pouvons dire aussi que la satisfaction du besoin de la clientèle est la principale réussite du projet. Il faut résoudre, en effet, le phénomène concurrentiel par rapport au besoin essentiel du marché de projet. Alors la qualité du produit doit correspondre aux normes internationales afin de répondre aux attentes de la clientèle.
Donc l’analyse de l’étude du marché est nécessaire avant d’entamer la conduite du projet.
LES STRUCTURES FINANCIERES
Les ratios
Le ratio est le rapport de deux grandeurs préalablement choisies entre les divers postes du bilan et des comptes de résultats ou entre les autres données économiques, sociales ou financières, quantifiées ou valorisées, afin de dégager des relations caractéristiques considérées comme des indices révélateurs du comportement d’entreprise.
Les spécificités des ratios
Les ratios de structure financière sont composés de :
L’interprétation
Le ratio R1 permet de dégager si l’entreprise a respecté la relation fondamentale entre la masse des capitaux permanents et celle des valeurs immobilisées. Si la ratio est supérieure à 1, il traduit l’existence d’un fonds de roulement positif. Le ratio R2 permet d’indiquer la part de financement de l’entreprise par ses fonds propres. Il mesure ainsi le degré d’indépendance financière de l’entreprise envers ses créanciers.
Plus ce ratio est supérieur à 0,55, plus l’entreprise acquiert une grande autonomie financière.
Le ratio R3 permet d’apprécier la structure de financement permanent de l’entreprise. il permet, en outre, de mesurer la capacité d’endettement à long et moyen terme de l’entreprise. le niveau souhaitable à atteindre par ce ratio est de 0,5.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Dans cette partie, nous avons identifié ce projet tout en décrivant son historique et ses caractéristiques. A cela s’ajoute l’étude du marché comprenant sa description et les analyses de l’offre, de la demande et de la concurrence sans oublier l’étude théorique relative à la Notion fondamentale des outils de la gestion financière. Au fond, ce projet issu d’une initiative privée, mais son financement est composé d’un fonds de roulement ou capital propre et d’emprunt négocié auprès des bailleurs tant au volume du fonds qu’aux modalités de remboursement. Ce capital mixte correspond à la raison sociale et à la raison économique de cette unité de production consacrée à l’exploitation du girofle et ses dérivés à l’échelle zonale.
Cette partie, qui fait partie intégrante de l’ensemble cohérent de la présente étude, comprend : la technique de production, la capacité de production envisagée et l’étude organisationnelle. Ces différents volets sont conçus respectivement à donner certaines idées techniques et socio-économiques relatives à la production aussi bien qu’à l’organisation du personnel et du travail à effectuer.
Pour ce faire, nous allons procéder comme suit :
LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
L’IDENTIFICATION DES MATERIELS
Les matériels artisanaux
Les matériels artisanaux sont constitués par des sacs pour contenir les produits à mettre dans le magasin de stockage, les angady pour creuser le sol et pour mettre en place les intrants(composts, N.P.K., urée). Ces matériels peuvent être fabriqués localement tout en coopérant avec les artisans locaux. Les intrants agricoles et le magasin de stockage peuvent être fabriqués ici et là en fonction de la quantité de production voulue aussi bien que la quantité demandée par les clients. Les prix et le nombre de ces matériels dépendent de la collaboration avec les fabricants ainsi que de la superficie à planter. Les détails y afférents sont consignés.
Les matériels semi-industriels
Les matériels semi-industriels sont ceux qui fonctionnent à l’aide des sources d’énergie électrique et calorifique, entre autres : voiture pour transporter les produits. Ces matériels sont en majorité importés. Mais il y a ceux qui s’achètent localement dans les grands magasins qui se spécialisent dans le domaine de la quincaillerie. Leurs coûts et nombres sont fonction de la grandeur du travail à faire aussi bien que de l’évolution spatio-temporelle des activités relatives à la production et à la collecte.
LA TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
La collecte des produits d’autrui en attendant la production propre
Au cours de la première série de l’exploitation du girofle soumise à la présente étude, en plus de ce que nous avons décrit auparavant, nous allons la consacrer à la collecte. Ce qui dit collecte dit aussi une collaboration avec les producteurs et une mise en œuvre des matériels et du personnel compétent.
A plus forte raison, la collecte se fait par saison en visant la rentabilité du système adopté : au moins que les recettes soient plus réduites que les dépenses, même au début de l’exploitation. La détermination de cette démarche fera l’objet des divers volets qui s’ensuivront. Différents paramètres doivent être pris en considération dans le cadre de l’ajustement des calculs.
La collecte des produits d’autrui qui se fera avec la participation des concurrents se trouverait, à notre avis dans un contexte de rivalité commerciale entre les concurrents. Ainsi, notre objectif n’est autre que de convaincre les producteurs locaux sur la faisabilité de la collaboration, la faisabilité du projet et la rentabilité de la spéculation. Cette conviction ira de pair avec notre volonté d’être à la hauteur du versement du recouvrement dans la caisse communale et du remboursement régulier de nos emprunts auprès de nos créanciers. Par conséquent, les producteurs locaux seront rassurés de notre activité. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la quantité annuelle de la récolte sera de l’ordre de 10 t à titre de quote-part destinée aux clients.
LE BILAN PREVISIONNEL
La production pour la première année
Pour la première année de l’exercice de cette activité, la prévision sera limitée à celle de la collecte de l’ordre de 27 tonnes environ. Cette production ferait l’objet d’éventuelles fluctuations. Ce qui est sûr c’est que cette quantité ne variera pas beaucoup vue la motivation conjuguée entre les entrepreneurs et les producteurs. En plus, la production pour la première année subirait également un manque de précision au niveau quantitatif pour cause du commencement de la phase de l’exploitation. Comme on dit souvent, le début c’est le premier pas au lancement d’un projet à faire.
La production à la fin du projet
De par notre estimation ou évaluation, la quantité produite sera relativement de 27 tonnes. Cette production suit le rendement par hectare et le traitement à faire. Le tableau suivant donne une certaine idée sur l’évolution annuelle de la production à titre de bilan prévisionnel.
Ce tableau montre la probabilité de la quantité de la production au cours des premières années de l’exploitation. Effectivement, le début d’une phase repose sur un tâtonnement quant à l’exactitude des calculs prévisionnels faits. Le souci y est de mise car différents paramètres aptes à être pris en considération doivent être pratiquement estimés pour éviter la surévaluation et la sous-évaluation qui auraient des conséquences inouïes.
LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Le présent chapitre renferme trois (3) sections telles que l’évolution du chiffre d’affaires et production envisagée, les aspects qualitatifs et quantitatifs et enfin les différents facteurs de production que nous allons voir une à une.
L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET PRODUCTION ENVISAGEE
L’évolution du chiffre d’affaires
D’après notre estimation, le chiffre d’affaires mis en jeu lors de la présente activité a deux (2)catégories, à savoir : celui de la phase de collecte et celui de la phase de traitement des produits. Le tableau ci-après montre l’évolution annuelle de ce chiffre d’affaires pendant 5 ans dans le cadre de l’exercice du présent projet :
L’evolution de la production
La production, en l’occurrence sa quantité enregistrera une évolution quasi constante durant les deux phases de la mise en place de cette unité. En plus de ce que nous avons décrit précédemment, cette évolution peut être affirmée par une augmentation progressive de la quantité exploitée selon le système que nous avons adopté.
En toute clarté, ce projet est limité à la vente du girofle dans sa phase d’inflorescence sans tenir compte de sa distillation qui est un domaine plutôt technique réservé aux clients semi-industriels et industriels. Cette phase n’appartient pas en aucun cas à l’essence de l’objectif de cette unité.
LES ASPECTS QUALITATIF ET QUANTITATIF
Les aspects qualitatifs
La quantité appliquée au niveau des services surtout dans le domaine d’un système d’exploitation d’une matière première à usage multiple, mais à base chimique industrielle est fondamentale. L’essence de clous et de girofle est utilisée en pharmacie, en dentisterie et en parfumerie en particulier . L’essence des feuilles est destinée plus spécialement à la fabrication de vanilline synthétique (principe odorant que l’on peut séparer par synthèse), de peintures, vernis, encres d’imprimeries, etc.
En considérant ces utilisations, même si notre offre semble minime face à la demande d’une clientèle toujours accrue, la qualité quelle que soit la nuance de sa définition (générale, spécialisée) réside dans la bienfaisance d’un produit donné selon l’objectif escompté. En pratique, l’aspect qualitatif touche tous les éléments relatifs àla mise en valeur de cette ressource allant de la production jusqu’à la commercialisation en tenant compte des différents traitements à faire, y compris les conditions d’humidité lors de laconservation des fagots comportant feuilles et branchettes avec une proportion de l’ordre de 50%, pour les griffes, l’humidité est de l’ordre de 12.50%. Cette conditionnalité biothermique est consacrée aux fagots frais.
Pour les clous secs, la dessiccation est achevée lorsque le clou devient cassant c’est-à-dire lorsqu’il ne comporte plus que 12 à 16% d’humidité. Au fond, pour la durée du temps ensoleillé, on compte 3 à 5 jours de séchage, entre autres au cours des mois de septembre et d’octobre. Ces méthodes : huméfaction, dessiccation sont respectivement de consacrer la qualité physico-chimique de cette matière première.
Les aspects quantitatifs
L’aspect quantitatif n’a pour objectif majeur que de conserver l’offre decette matière première pour conserver l’offre et de déterminer la demande pour un certain équilibre transactionnel. On sait bel et bien que si :
– l’offre est supérieure à la demande, on assiste à l’existence de la mévente deproduits ;
– l’offre est inférieure à la demande, la spéculation gagne de plus en plus de terrain tendant vers une hausse soudaine de prix ;
– l’offre est égale à la demande, une certaine stagnation au niveau de l’écoulement de produits a lieu.
– au sens financier et de comptabilité de ces critères, la quantité soumise à l’exploitation par périodicité, dans le cadre de cette étude dont cette périodicité qui se fait à l’échelle annuelle est visée en ce sens :
– les méthodes usitées pour la conservation sont conçues à être aptes à satisfaire le flux demandé par les clients cibles sus- mentionnés ;
– la recherche de synergie entre les différents intervenants pour un fer de lance dans le cadre d’une mise en fonction d’une piste plus lucrative autres que celles des concurrents pour confirmer l’unité dans la diversité fonctionnelle et opérationnelle.
La symbiose entre méthodes usitées et recherche de synergie contribuent physiquement à l’aspect quantitatif de ce produit. A priori, on devrait avoir toute une quantité vivace, verdoyante voir plus attirante au même titre que les clous.
LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
Les ressources humaines
Ce projet est conçu à mettre à pied d’œuvre un certain nombre de main d’œuvre tant durant la phase de la collecte que pendant la phase de la plantation. Pour ce faire, il nous faut organiser les ressources humaines aptes à s’adapter dans les zonesrurales cibles du présent projet. Dans le cadre de la collecte en premier lieu, et en second lieu au cours de la production où le personnel doit êtreprofessionnalisé selon les exigences de la pérennisation de la société. Dans les deux (2)phases, on a besoin de journaliers, des superviseurs saisonniers et de techniciensopérationnels.
En effet, tous les postes sont interdépendants selon le statut de cette entreprise. Mais, au fur et à mesure du développement des activités, chaque poste sera spécialisé à tel point que chaque membre du personnel saurait s’acclimater aux conditions de fonctionnement de cette entreprise. Ceci étant, il faut que les responsables fonctionnels et opérationnels s’attèlent à leurs différentes tâches pour une meilleure synergie.
Il s’avère difficile de mettre en relation directe un gérant, en tant que leader, et les agents car le comportementalisme exige que le supérieur doit se montrer à la hauteur de son poste devant ses subalternes. L’instinct qui doit régir ce comportement tendant à la sociabilité des responsables dépend de l’organisation de l’unité.
Le financement
En matière de financement, pour s’assurer du bon fonctionnement d’une telle unité dans le cadre de ses diverses activités, nous avons du faire un recours au saupoudrage financier à titre de microfinance allouée dans une zone rurale. La majorité des ruraux qui habitent dans le milieu rustique veulent s’intégrer dans le sphère financier constituant la base des activités de ces institutions.