LES PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS
La région de Tuléar possède des systèmes stratégiques pour accroître les participations du secteur touristique au développement tant communal que régional mais aussi au niveau de l’Etat malgache. Même si le tourisme connaît une certaine vitesse de croisière à Toliara grâce à ses produits touristiques, il restera encore en retard tant au niveau national qu’international.
Pour améliorer ce secteur, nous nous proposons de glisser quelques recommandations. La région doit étendre toujours des efforts pour rétablir l’équilibre sur le marché touristique : l’offre doit satisfaire la demande.
Pour ce faire, on va montrer successivement les mesures qui tendent à améliorer l’offre touristique ensuite celles concernant la demande touristique, lutter contre la corruption et dans ce cas, nous pouvons avancer des suggestions d’améliorations.
Améliorer l’offre touristique.
Pour améliorer l’offre touristique certaines mesures sont nécessaires telles : promouvoir les zone cibles qui ont intérêt touristique, améliorer la qualité des produits touristiques, promouvoir les investissements et multiplier les infrastructures d’accueils et valoriser les ressources humaines régionales.
Promouvoir les zones cibles
D’abord, les zone cible sur les quelles on apporte des mesures, sont : Toliara ville et le village d’Ifaty –Mangily. Dans ces lieux, le problème d’accès des investissements au foncier constitue un handicap au développement du tourisme.
Par conséquent, les actions suivantes sont recommandées :
• Création de réserves pour permettre aux investissements d’y accéder ;
• élaboration des plans d’aménagement des zones d’investissements ;
• Réaménager les infrastructures routières, surtout la voie qui mène de Toliara vers Ifaty –Mangily
• Créer des infrastructures publiques en particulier dans le site le plus attrayant.
• Installer des parcs marins et augmenter le site écotouristique ( il faut voir plus particulièrement l’Ifaty-Mangily ) ,
• renforcer les matériels d’équipement pour certaines activités et surtout pour les sports nautiques,
• Renforcer la capacité de chambres selon les normes internationales
• Evacuer l’eau dans le centre ville de Toliara
• Installer des toilettes ou W.C publiques
• Mettre des bacs à ordure
Pour que l’investissement soit avantageux, les mesures suivantes sont proposées :
• Savoir identifier la potentialité de chaque réserve touristique en évaluant la capacité d’accueil de la zone et en définissant la taille de l’hébergement ;
• Mettre en place l’accès vers la zone touristique par exemple les infrastructures routières ;
• Etudier les types de tourisme pouvant être proposés dans ces zones et identifier les établissements touristiques répondant aux attentes de la demande ;
• Informer les publics à respecter la biodiversité, protéger l’environnement et préserver le patrimoine culturel, et la valorisation de l’artisanat ;
• Améliorer les conditions d’hygiène (notamment sur les sites touristiques.
Améliorer la qualité des produits
Mettre en valeur chaque produit des sites touristiques à Toliara. Développer les particularités locales qui marquent les caractères spécifiques de la région de Tuléar par rapport aux autres régions de Madagascar. Mettre en place la norme garantissant la qualité des produits touristiques, et améliorer des circuits éco touristiques d’Ifaty-Mangily au niveau des parcs terrestres et marins. Et en fin, il faut centrer les clubs nautiques.
Stimuler les investissements et multiplier les infrastructures d’accueil
Dans la région de Toliara, il n’existe que 6 établissements classés à 3 étoiles dont l’un se trouve à Toliara ville et les cinq (5) autres sont à Ifaty–Mangily et les établissements classés à 4 étoiles et plus, ne sont pas encore existés. Créer des infrastructures hôtelières des standings internationaux, pour satisfaire les demandes touristiques qui croissent d’une année en année. Cela nécessite de faire appel aux investisseurs capables de se lancer dans des entreprises hôtelières de standing international. En d’autre terme, chercher des lignes de financement en faveur du secteur hôtelier où l’investissement est très lourd et surtout pour accroître des hôtelsà catégorie 3 étoiles et plus. Intégrer un projet d’appui au développement des microprojets touristiques dans le programme d’investissement public (PIP) national.
Valoriser les ressources humaines nationales
On a mentionné ci-dessus d’accroître les infrastructures hôtelières à 3 étoiles et plus, il est indispensable d’augmenter le nombre des opérateurs et des employés qualifiés pour rendre nos produits et services touristiques et groupements régionaux en matière de tourisme et hôtel.
Pour assurer aussi le travail ou les services en norme ou de qualité, il faut respecter les besoins humains : la santé, la sécurité alimentaire, identifier les personnels cibles avec leur tablier, leur revenu et leur niveau de vie.
Ainsi, les ressources humaines sont nécessaires pour l’amélioration de l’offre touristique dans le but d’accroître la demande touristique.
Accroître la demande touristique
La variation de la demande est dépendante de produits touristiques. L’accroissement de flux touristique accroît le montant de devises apportées par le tourisme. Pour que le secteur tourisme apporte de fruit considérable, il faut suivre et appliquer les mesures par lesquelles la demande touristique tend à augmenter. Ainsi, il faut promouvoir une image forte et attractive de la destination régionale, préserver le tourisme national et améliorer les prestations.
Promouvoir une image forte et attractive de la destination régionale
Dans la région de Toliara, les produits spéciaux au Tourisme sont nombreux. Mais le problème se pose au niveau de l’exploitation, car ces peoduits restent reconnus autour de cette région tout simplement.
Pour que la demande touristique s’évolue, il faut lancer et publier la potentialité de ces produits tant au niveau national qu’international en créant des centres d’informations régionales, nationales et aussi internationales.
D’ailleurs, l’image de la destination s’améliore et s’augmente de sa valeur selon les appréciations des touristes fréquentés.
Donc, il est indispensable de rééditer des brochures informant des produits touristiques régionaux aux consommateurs nationales et internationales et de créer des site internet. Identifier les cultures, les coutumes tuléarois.
Réorganiser ou reprogrammer le festival TSIMIRORO que tous les opérateurs aillent y participer pour mettre en évidence leur collaboration à l’amélioration et aussi au développement du secteur tourisme sous l’égide de l’ORTU et le Ministère de la culture et du Tourisme.
Garantir la protection de l’environnement
L’accroissement de la demande touristique dépend les environnements naturels et politiques. Des mesures apportées à la protection de l’environnement naturel varient en fonction nature ou de type de tourisme à Toliara : tourisme balnéaire et l’écotourisme. Au niveau du tourisme balnéaire, les mesures suivantes sont recommandées :
Assurer la propreté de la plage;
Appliquer la principe pollueur payeur (la taxe pigouvienne)
il faut qu’il ait de commissaire priseur
Sensibiliser la population locale
L’écotourisme a pour but de protéger la faune et flore de la région sud ouest de Madagascar, qui abrite une richesse écologique extraordinaire, ses particularités en matière de faune et flore et de paysages divers la placent dans une position prépondérante par rapport aux autres régions de l’île. De nombreux touristes s’intéressent pour y visiter surtout à l’Ifaty-Mangily.
Cela favorise l’écotourisme au niveau du milieu terrestre pour accroître la demande touristique, il faut organiser des circuits, lutter contre la déboisement, et lesguides soient à mesure de prévenir aux besoins des touristes. Dans les milieux aquatiques, il faut protéger la survie des récifs coraux. Ainsi,le développement de l’écotourisme favorise la préservation de l’environnement.
Développement l’écotourisme demande d’appuis financiers pour les constructions de parc marin et les écolodges et aussi la production de supports informatiques ou publicitaires sur les richesses naturelles locales sur la gestion des ressources forestières et des ressources halieutique.
Ainsi, il faut protéger l’environnement pour qu’il ait le développement durable, préserver ces ressources pour qu’il ait aussi un développement socio-économique qui permet un véritable épanouissement des hommes.
MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES DE TOURISME DURABLE
Les éléments de base du tourisme durable
Du développement du tourisme durable
Le développement durable cherche à contracter les méfaits visibles de modèles productivistes, orienté sur les exploitations des ressources naturelles et l’accumulation rapide de richesses au profit d’une minorité, ce qui pénalise le développement humain et l’avenir des générations futures. Quelle définition peut – on donner au développement durable ?
Toute définition de développement durable dit en substance, mais avec des variations, que le développement durable doit satisfaire les besoins des générations présentes sans compromettre les générations futures. On annonce cette définition d’un contenu que l’on appelle les 3 piliers du développement durable (OMT).
Il faut que le développement soit :
Viable écologiquement : c’est-à-dire sans effet négatif pour l’environnement. Respecter les grands cycles naturels sur les quels repose la vie de la nature : c’est assurer la reconstitution des ressources renouvelables ;
Viable économiquement : ce qui indique que tous les agents économiques des sociétés soient solvables en permanence tout en disposant suffisamment de réserves pour assurer les dépenses ;
Acceptable donc équitable pour la société
Il s’agit de lutter contre la pauvreté pour une amélioration du bien être de la communauté
Définition du tourisme durable
En tenant compte de la définition du développement durable, le tourisme durable cherche à proposer des séjours de qualité aux touristes tout en améliorant la vie des hommes ; il s’intéresse aussi directement aux impacts des activités touristiques sur le développement d’une localité ou d’une région et l’assurance de retombées équitables aux populations locales.
Ce tourisme durable consiste principalement à développer des pratiques, permettant aux entreprises et aux associations touristiques d’optimiser la création de richesses tout en concourant à la présentation et à l’amélioration du capital environnemental et humain, nécessaire à l’attractivité et à la durabilité de la destination.
Toute définition du tourisme durable consiste à « répondre aux besoins des touristes actuels et à ceux des communautés d’accueils tout en protégeant l’environnement et le développement des opportunités pour le futur. C’est adopter une approche de gestion de sorte que les ressources économiques, sociales et la qualité de l’environnement peuvent être exploitées en maintenant l’intégrité culturelle et en protégeant les systèmes dans toute leur diversité (faune et flore) »
Concept pour le tourisme durable
Face à l’évolution rapide de la demande des clientèles, le tourisme durable doit tendre à être imaginatif, évolutif, respectueux des équilibres fondamentaux. Il s’organise autour de 3 dimensions indissociables :
L’environnement
Il cible la gestion patrimoniale des ressources non renouvelables en prenant en compte les impacts des projets proposés sur la préservation du patrimoine (paysage, culture et biodiversité) et des ressources (eau, air, énergie, déchets, bruit, espace) indispensables pour l’avenir de la génération future.
L’économie
Elle est comprise et utilisée comme un moyen au service du développement humain et optimisée dans une logique de création d’imagination et de la redistribution des richesses.
Le tourisme et la corruption
Le tourisme contribue au développement de la région du Sud-Ouest, donc il est nécessaire de lutter contre la corruption, pour assurer la durabilité de tourisme et aussi de suivre ces différents axes donnés ci-après.
Démanteler les remparts de la corruption
Dénoyauter le système
Effectuer un audit organisationnel systémique au sein du Ministère du Tourisme.
Mettre en place des boîtes de doléances à l’intention des touristes qui dénonceront à leur sortie du territoire les actes de corruption constatés durant leurs séjours.
Instituer un dispositif de suivi et de contrôle au sein du Ministère du Tourisme permettant de prévenir à temps les actes de corruption ;
Mettre en place aux niveaux des districts un système de liaison avec les boîtes de doléances permettant aux usagers de l’Administration du Tourisme de dénoncer des agents indélicats ;
Faire des visites régulières de conformité en matière de classement d’établissement (Etoile, Ravinala) à travers le contrôle des cahiers de charges.
Détruire les réseaux de protection de la corruption
Renforcer le suivi et le contrôle de la situation des étrangers à Madagascar ;
Procéder à la vérification systématique des activités des demandeurs de visa avant d’accorder un visa de séjour ou définitif ;
Mettre en place une plateforme interinstitutionnelle pour la lutte contre la corruption ;
Instaurer un système de rotation périodique des postes de fonctionnaires dans les localités à fortes potentialités touristiques.