Formation les objectifs de la comptabilité analytique d’exploitation, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Les insuffisances de la comptabilité générale
Pourquoi la comptabilité analytique ? La comptabilité générale est une comptabilité légale qui a pour objet la saisie, la classification et l’enregistrement des flux externes. L’enregistrement de ces flux doit aboutir à la fin de l’exercice à l’établissement des états de synthèse. Plusieurs lacunes entachent toutefois la comptabilité générale : – la comptabilité générale ne s’intéresse qu’aux flux externes : elle conçoit l’entreprise comme un carrefour d’échange et ne rend pas compte du processus de transformation des inputs à l’intérieur de l’entreprise. Dans l’optique de la comptabilité générale, l’intérieur de l’entreprise est une boîte noire.
– la comptabilité générale donne un résultat u nique à posteriori à tous produits confondus, toutes activités confondues. C’est donc une comptabilité de synthèse qui ne permet pas de savoir les détails de ce résultat unique ou global.
– la comptabilité générale ne permet pas d’évaluer les stocks finaux, ni la production faite par l’entreprise pour elle-même.
Les objectifs de la comptabilité analytique
la comptabilité analytique essaie de combler les insuffisances de la comptabilité générale : – elle permet d’illuminer « la boîte noire » en détaillant le processus de transformation. Dans le cas des entreprise industrielles, on distingue trois grandes opérations : approvisionnement, production et distribution Inputs Approvisionnement production distribution MP PF C oût d’achat c de production c de revient outputs.
– la comptabilité analytique détaille le processus par lequel les inputs sont passés jusqu’à leur stade final. – La comptabilité analytique permet aussi d’éclater le résultat unique de la comptabilité générale en autant de résultat qu’il y a de produit.
– la comptabilité analytique permet d’évaluer les éléments de stocks, elle calcule le coût unitaire de chaque produit ce qui facilite le calcul du coût de stock et ce qui facilité également la valorisation de la production immobilisée (la production faite par l’entreprise pour elle-même) – elle permet aussi de tenir une comptabilité matière, c à d la possibilité de connaître à tout moment les existants en quantité et en valeur des MP, des M/ses et des PF stockés au magasin ou en cours de fabrication dans les centres de production. – Elle permet de calculer es coûts intermédiaires et finaux. – Elle permet d’analyser la rentabilité afin de mesurer les variations de marges en fonction des étapes de la production. – Elle permet le contrôle de la logique comptable par rapprochement entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique. Mais finalement on peut dire que la comptabilité analytique est intéressée par la connaissance des coûts supportés par l’entreprise. Le noyau central des objectifs est constitué par la connaissance du coût de revient et de ses composantes.
Les caractéristiques des coûts
Un coût correspond à l’accumulation des charges sur un produit. Le CGNC préconise la terminologie suivante : « un coût est une somme des charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable ». Un coût est défini par les trois caractéristiques suivantes : son contenu, son moment de calcul et son champ d’application. a- L e contenu : pour une période déterminée, un coût peut être calculé soit en y incorporant toutes les charges enregistrées en comptabilité générale, soit en y incorporant qu’une partie de ces charges. Le plan comptable distingue ainsi 2 familles de coûts, les coûts complets et les coûts partiels. i. Les coûts complets : ils sont constitués par la totalité des charges relatives à l’objet du calcul, il en existe deux sortes : les coûts complets traditionnels : si les charges de la comptabilité générale sont incorporées telles quelles sans modification. Les coûts complets économiques : si ces charges ont subi des retraitement en vue d’une meilleure expression du coût. ii. les coûts partiels : se sont des coûts obtenus en incorporant qu’une partie des charges pertinentes en fonction du problème à traiter, il existe 2 grandes catégories coûts partiels : le coût variable et le coût direct. le coût variable : il est constitué seulement des charges qui varient avec le volume d’activité de l’entreprise, sont donc exclues les charges dites fixes ou de structure. Le coût direct : il est constitué par les charges qui peuvent lui être directement affectées. b- le moment de calcul des coûts : dans ce cas les coûts sont déterminés, soit antérieurement au faits qui les engendrent et on parle des coûts pré-établis, soit postérieurement à ces faits et on parle des coûts constatés ou réels ou historiques. La comparaison de ces coûts conduit à déterminer les écarts. c- Le champ d’application du coût étudié : il s’agit : – d’un coût par fonction économique.
Très bonne