Les médicaments a base de plante

CONTRIBUTION A L’EVALUATION DE LA QUALITE DES MEDICAMENTS TRADITIONNELS AMELIORES

Introduction
Chapitre I
I. Généralités
I.1 Médicaments à base de plante
I.2. Etudes monographiques de quelques MTA
I.3. Les contaminants microbiologiques (Salmonella, shigella, clostridium)
I.4.Notion de radioactivité
I.4.1 Rappel
I.4.2 Définitions
I.4.3 Les différentes sources de rayonnements émises dans l’environnement
I.4.4 Transfert des radionucléides dans l’environnement
I.4.5 Transfert des radionucléides dans les chaînes alimentaires terrestres
I.4.6 Les grandeurs et unités de mesure
I.4.7 Effets biologiques des rayonnements
I.4.8 Les limites de dose réglementaires
I.4.9 Contamination- normes sur le césium
Chapitre II : Travaux personnels
II. Méthodologie
II.1 Type et lieu d’étude
II.2 Echantillonnage
II.3 Critères d’inclusion
II.4 Critères de non-inclusion
II.5 Traitement des données
II.6 Plan de l’étude
II.7 Méthodes d’analyses
III. Résultats
III.1 Répartitions des échantillons
III.2.Résultats par monographie
IV. Commentaires et discussion
IV.1 Limites de l’étude
IV.2 Méthodes d’analyse
IV.3. Résultats
V. Conclusion et recommandation
VI. Références bibliographiques
VII. Annexe

LES MEDICAMENTS A BASE DE PLANTE

HISTORIQUE

Le premier texte sur la médecine par les plantes a été gravé sur des plaques d’argile par les Sumériens, environ 3000 ans avant Jésus Christ. En 1600 ans avant Jésus Christ, un papyrus traitait des diverses pathologies et la façon de les soigner par les plantes. 700 préparations y figuraient ! [5] Au 1er siècle de notre ère, les Grecs avaient déjà répertorié des centaines de plante et noté leurs usages médicaux. Dioscoride écrit à cette même époque son traité qui servira de référence [5]. A l’époque des croisades, les Européens adoptent les connaissances botaniques accumulées par les infidèles. Les moines pratiquaient déjà l’art du « jardin médicinal » [5]. Au 13e siècle le métier d’herboriste est réglementé. En 1478 l’herbier de Dioscoride est enfin imprimé ! [5] Au 18e siècle c’est le botaniste suédois Linné qui recense les classifications des végétaux et les premières descriptions. Au 19e siècle, on isole la quinine de l’écorce de Cinchona, puis la digitaline de la digitale pourpre [5]. Depuis l’homme a poursuivi sa quête vers la connaissance des plantes, leurs secrets et leurs vertus bénéfiques. Hippocrate lui-même utilisait les écorces de peuplier et saule comme remède contre la fièvre, ces deux espèces végétales contenant de l’acide salicylique. Aujourd’hui, les progrès de la science ouvrent de nouveaux horizons pour la phytothérapie : nouvelles méthodes scientifiques pour connaître les principes actifs des plantes, découverte de nouvelles propriétés, nouvelles formes d’utilisation plus pratiques adaptées aux besoins de la vie actuelle [5].

– DEFINITIONS

Médicaments à base de plante
produits médicinaux finis, étiquetés, qui contiennent comme principe actif exclusivement des plantes (parties aériennes ou souterraines), d’autres matières végétales ou associations de plantes, à l’état brut ou sous forme de préparations. Les produits végétaux comprennent les sucs, gommes, huiles grasses, huiles essentielles et toutes autres substances de cette nature. Les médicaments à base de plante peuvent contenir outre les principes actifs, des excipients. Les médicaments contenant les produits végétaux associés à des principes actifs chimiquement définis, isolés de plantes ne sont pas considérés comme des médicaments à base de plante .

Plantes
Les plantes comprennent les matières végétales brutes telles que les feuilles, fleurs, fruits, graines, tronc, bois, écorce, racines, rhizome et autres parties, entières, fragmentée ou en poudre.

Matières végétales
Les matières végétales comprennent outre les plantes, les sucs, gommes, huiles grasses, huile essentielle, résine et poudres. Dans certains pays, ces matières sont préparées selon divers procédés locaux : passée à l’étuve, grillées ou sautées au miel ou préparées sous forme de boissons.

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Préparation à base de plantes
Les préparations à base de plantes comprennent les matières végétales en fragments ou en poudre, les extraits, teintures et huiles grasses, dont la production fait intervenir des opérations de fractionnement, de purification, de concentration ou d’autres procédés physiques ou biologiques. Elles comprennent également des préparations obtenues en faisant macérer ou chauffer des matières végétales dans des boissons alcoolisées et /ou du miel, ou dans d’autres matières.

Produit fini
Le produit fini consiste en des préparations obtenues à l’aide d’une ou plusieurs plantes. Quand plus d’une plante interviennent dans la composition, on peut parler d’un mélange. Les produits finis et les mélanges peuvent contenir, outre les principes actifs, des excipients. Toutefois, si l’on y a associé des principes actifs chimiquement définis, notamment des composés synthétiques et /ou des constituants chimiquement définis, isolés de plantes, ces produits ne sont pas considérés comme des médicaments à base de plantes.

CRITERES D’EVALUATION DE LA QUALITE

EVALUATION PHARMACEUTIQUE
Cette évaluation devrait couvrir tous les aspects importants de l’évaluation de la qualité des médicaments à base de plantes. S’il existe une monographie dans une pharmacopée il devrait être suffisant de s’y référer. Dans le cas contraire, il faudra en établir une selon les mêmes critères que pour les monographies figurant dans une pharmacopée officielle. Tous les procédés utilisés devront être conformes aux bonnes pratiques de fabrications .

MATIERES VEGETALES BRUTES

La définition botanique, c’est à dire le nom de genre, le nom d’espèce et le nom de l’auteur qui la décrite, devra être donnée afin de permettre une identification correcte de la plante. Une définition et une description de la partie de la plante utilisée dans la fabrication du médicament (feuille, fleur, racine, par exemple ) devront être données en précisant si la plante est utilisée à l’état frais, desséché ou après traitement traditionnel. Les constituants actifs et caractéristiques devront être précisés et si possible les teneurs limites déterminées. Les teneurs en éléments étrangers et en impuretés, ainsi que la charge microbienne devront être définies ou limitées. Des échantillons types représentatifs de chaque lot de la préparation devront être authentifiés par un botaniste qualifié et conservés pendant au moins dix ans. Un numéro de lot devra être attribué et mentionné sur l’étiquette du produit.

PREPARATIONS DE PLANTES

Les préparations de plantes comprennent les matières végétales en fragments ou en poudre, les extraits, teintures, huiles grasses ou essentielles, sucs et préparations dont la production met en œuvre des opérations de fractionnement, de purification ou de concentration. La méthode de fabrication doit être décrite de façon détaillée. Si une autre substance est ajoutée en cours de fabrication pour atteindre une certaine teneur en constituant actifs ou caractéristique ou à tout autre fin, les substances ajoutées à la préparation devront être précisées dans la méthode de fabrication. Une méthode d’identification, et si possible de titrage de la préparation, devra être indiquée. Si l’identification d’un principe actif n’est pas possible, il devra être suffisant d’identifier une substance ou un mélange de substance caractéristique (profil chromatographique, par exemple) pour garantir une qualité constante de la préparation.

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