Les jeunes face à la pratique des méthodes contraceptives modernes cas des jeunes du Lycée Jules Ferry Faravohitra

L’Association FISA et la PF à Madagascar

C’était le pionnier de la pratique PF à Madagascar. Sous la tutelle du Ministère de la Population, de la Condition Féminine et de l’Enfance, la FISA, en tant qu’ONG travaille en partenariat avec les différents Ministères et ONG. Elle a pour objectif d’améliorer la condition de vie familiale par le biais de la PF afin d’assurer le bien être de la famille et la santé de la mère..
En 2004, des mini-ateliers pour l’élaboration de nouvelle stratégie nationale, suivi d’une Conférence Nationale sur la nouvelle stratégie de la PF, ont été organisés. Depuis, le Ministère de la Santé était alors devenu le Ministère de la Santé et du Planning Familial et de nouveaux établissements publics et privés renforcent l’effectif des mouvements touchant la PF.
En 2000, L’Etat a appliqué une Politique Nationale de la Santé et de la SR.
C’était aussi le début des activités de la FISA à propos de la SRA
Cette association a donc des principales missions .D’abord, elle contribue à l’amélioration qualitative de la vie familiale de la famille malgache par la promotion de la SR.
Son objectif est surtout l’amélioration des SR, PF, SRA. Puis, afin d’assurer l’émancipation de la femme, elle conscientise les hommes sur à être responsable et à préparer morale les jeunes futurs parents. Enfin, elle sensibilise les Responsables Nationaux et l’opinion publique à réfléchir sur les problèmes démographiques, et sur la reconnaissance de la PF comme droit fondamental de l’individu.
En conséquence, ses activités s’articulent surtout autour des différents points, à savoir l’Information, Education et Communication (IEC), la prestation des services, laformation, l’évaluation, la condition féminine, les hommes et les jeunes, ainsi que ledéveloppement des ressources pour la mise en œuvre du programme.
Concernant l’histoire de la PF, elle est marquée par 4 périodes bien distinctes. De 1962 à 1967, l’idée de PF a pris naissance par les épouses d’un missionnaire anglais et du Directeur du collège Théologique Protestant d’Ambohipotsy Antananarivo, qui ont commencé à parler de PF aux femmes des futurs pasteurs. A cette époque, le gouvernement était plutôt pro-nataliste que le mouvement avait connu un environnement peu favorable et l’Association dénommée FISA ne fut reconnue légalement qu’en 1967, sous la tutelle du Ministère des Affaires Sociales. Les séances d’éducation étaient alors axées sur la méthode OGI:\O-KNAUSS (méthode naturelle), et par la suite, sur la distribution des contraceptifs.
De 1967 à 1978, aussitôt reconnue, la FISA s’est efforcée de répandre ses activités dans les zones périphériques d’Antananarivo. Préconisant l’espacement de naissances, elle fitconcorder ses objectifs avec ceux de l ‘IPPF (Fédération Internationale pour la PlanificationFamiliale) dont elle est devenue membre affiliée à l’IPPF régionale Afrique. En 1971, toutes les Associations du monde, membres de l’IPPF, sont réparties dans l’une des régions suivantes : l’Europe, les Pays de l’Ouest, l’Asie de l’Est, Sud-Est et Océanie, l’Océan Indien, le Monde Arabe, l’Afrique Sud-Saharienne. Pour justifier l’espacement de naissance, il a fallumettre en exergue la lutte contre l’avortement provoqué clandestinement et la lutte contre la stérilité du couple.
De 1978 à 1990, pendant cette période, la FISA a mis en place, d’une manière progressive, une antenne régionale dans chaque chef lieu de province. Elle était donc devenue une Association décentralisée dont le Siège National se trouve à Antananarivo. Sa principale action était surtout l’IEC, une activité qui visait toujours le public en général, les faiseurs d’opinion et les décideurs politiques. Elle avait aussi entrepris des activités pour l’expansion des services de PF dans tout le pays et la collaboration avec d’autres bailleurs de fonds autres que l’IPPF: tel que FNUAP, PNUD, USAID, etc. D’autres services dans les formations sanitaires ou centres médico-sociaux des entreprises privées et ONG ont aussi renforcé la PF tels que FKT de l’Eglise Catholique Romaine, SALFA de l’Eglise Luthérienne Malgache.

AMIFI de l’Ecclésia Episcopal Malgache

Depuis 1990, adoptée et promulguée le 19 décembre 1990, la Politique Nationale dePopulation a des objectifs qui favorisent l’épanouissement des activités de toutes les organisations prestataires de service PF. L’objectif du Ministère de la Santé est d’intégrer la PF dans 220 centres de Santé Maternelle et Infantile et de développer une stratégie de l’IEC.
Ainsi, la FISA a pu procéder à l’extension de ses activités sur l’éducation de la famille par le biais des clubs de jeunes, de femmes, d’hommes, GTF (Groupe de Travail de la FISA) pour la participation de la femme sur la prise de décision et la mise en place de la SRA en 2000.
Quant à l’organisation de ses activités, la FISA est dirigée par des membres volontaires et des bénévoles tant au niveau national qu’au niveau régional. Elle exécute sa politique par le truchement d’un Secrétaire Exécutif à la tête duquel se trouve un Directeur Exécutif ayant sous ses ordres de personnel rémunéré. Les instances de l’Association sont alors l’Assemblée Générale Nationale, le Conseil National d’Administration, le Bureau National et le Secrétariat.
Les volontaires ont pour attribution la définition de la Politique Générale de l’Association. Les directives sont ensuite données au Directeur Exécutif qui, à son tour, les répercute sur le département de la Coordination Nationale des Programmes (concernant l’IEC, l’Evaluation, la Prestation des services et la Coordination Régionale) et sur le département de l’Administration/ Finances (concernant la Comptabilité, la Logistique et le Secrétariat).

Situation actuelle de la PF à Madagascar

Le taux d’utilisation de la contraception ou la prévalence contraceptive chez ces femmes Malgaches a augmenté de 12% entre 1992 et 2003, selon l’EDS III. Ce chiffre a passé de 5% à 18,3% et il compte actuellement près de 600000 couples qui utilisent jusqu’ici la méthode moderne de contraception. La connaissance des méthodes modernes et des périodes fécondes a augmenté depuis 1997. Même la pratique de méthode moderne a été doublée durant cette année 1997, surtout en milieu rural. Les injectables et les continences périodiques sont les méthodes les plus populaires.
Par ailleurs, le taux de croissance démographique annuel est de 2,8% avec une indice synthétique de fécondité qui est passée de 6,1 enfants/femme en 1992 et 5,2 enfants/femme en 2003. La fécondité varie selon la résidence, le niveau d’instruction et le statut économique du couple
En parlant de la pratique sexuelle, l’âge moyen de premier RS est 17 ans. Les jeunes filles attendent 2 ans après leur premier RS pour se marier ou entrer en union, tandis que les jeunes hommes ne se marient qu’après 6 ans. Une femme sur trois (1/3) et un homme sur cinq (115) ont déjà eu des RS dès l’âge de 15 ans. L’âge moyen de la femme au premier accouchement est 20 ans (EDS III).

L’injection mensuelle

Les contraceptifs à injection mensuelle, qui contiennent à la fois un œstrogène etun progestatif, se révèlent hautement efficaces. Certaines femmes préfèrent une injectionmensuelle à une plus longue durée d’action, parce que le rythme d’une hémorragie mensuelle est maintenu tout en diminuant les pertes inter menstruelles, et qu’aucun soucid’oubli ne pourrait contraindre la femme comme pour le cas de la prise de la pilule qui devrait être effectuée quotidiennement.

Les méthodes mécaniques 

Ces méthodes sont constituées surtout par les contraceptifs spermicides et les méthodes vaginales.
D’abord, les spermicides sont composés de: a) un agent tueur de spermatozoïdes; et b) une base qui diffuse sur le col et empêche physiquement tout contact avec le col. Les agents spermicides se présentent sous forme de mousse, de crème, de gel, d’ovules fondants. de comprimés effervescents, d’ovules effervescents, de film soluble et d’éponges. Les spermicides doivent être utilisés à chaque rapport sexuel. L’utilisation efficace de ces contraceptifs dépend fortement de la motivation de l’utilisateur au moment du rapport.
L’adoption de ces méthodes est autorisée sans prescription médicale, et en plus de leur action contraceptive, elles peuvent diminuer la probabilité de transmission de certaines IST (Infections Sexuellement Transmissibles).
Ensuite, les méthodes mécaniques vaginales, comme le diaphragme, la cape cervicale, et les DIU empêchent la grossesse en bloquant le passage du sperme vers l’utérus et en même temps le spermicide sur le col. L’efficacité de ces méthodes dépend de divers facteurs à savoir la capacité de l’utilisatrice à en maîtriser correctement l’usage et l’efficacité du médecin à l’emplacement du DIU.

La planification familiale naturelle (PFN) 

C’est une méthode qui ne fait recours à aucun médicament. Pour les femmes, cette pratique exige deux actions: identification de la période de fécondité de la femme et abstinence sexuelle durant cette période. Il y a plusieurs méthodes de PFN, notamment la méthode decalendrier, la méthode de la glaire cervicale (de Billing), la méthode de la température corporelle basale, et la méthode sympto-termique. Chacune d’entre elles emploie une technique différente pour la prévision des périodes de fécondité, et recommande des périodes d’abstinences durées. L’efficacité de toutes ces méthodesdépend de la motivation du couple à empêcher une grossesse et de sa capacité à interpréterles symptômes d’ovulation.

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La politiques actuelle de la planification familiale à Madagascar

L’un des points d’emphase du Gouvernement malgache en matière de PF, durant cesdernières années, a été la sécurité contraceptive qui a pour but de donner à chaque personne lechoix, l’accessibilité aux contraceptifs et autres fournitures essentielles de la santé de la reproduction chaque fois qu’ elle en a besoin. La Conférence Nationale sur la PF organisée le 13-14 décembre 2004 à Antananarivo a permis de mettre en commun les expériences et l’expertise des parties prenantes de la PF à Madagascar en vue de forger cette nouvelle stratégie. L’objectif global de cette nouvelle stratégie consiste à répondre à la demanded’informations et de services de PF par une offre de qualité dans un environnement propice renforcé, afin de contribuer à l’amélioration du bien-être des familles malgaches.
Le Ministère a donc pour activités, d’abord de réviser le cadre légal et juridique en faveur de la PF, ensuite de déterminer un système de financement pérenne pour des contraceptifs, puis de mettre en place la structure formelle de coordination du programme PF, enfin de développer un plan de plaidoyer pour le soutien du programme PF et pour la mobilisation des ressources humaines et financières. Le financement nécessaire à la réalisation des activités pour une durée de 5 ans (2005-2009) est d’un montant total estimé à $ 52 937 000, dont 59% de ce montant seront destinés à l’achat des contraceptifs, 14% aux activités relatives à la Génération de la demande, 18% à la réalisation des activité pour l’offre de services PF, et à l’amélioration de l’environnement favorable à la PF4.
En bref, nous avons donné dans cette première partie l’historique de la PF à Madagascar, la situation actuelle de l’utilisation de la méthode PF par les malgaches et la description des différentes méthodes contraceptives modernes et traditionnelles. Dans la seconde partie, nous évoquerons l’étude de comportement des jeunes face à l’utilisation de ces méthodes de PF, une étude qui a été effectuée auprès des jeunes du lycée Jules Ferry Faravohitra choisi comme notre lieu d’étude.

Le mécanisme du programme au niveau du Ly

Jusqu’à maintenant, la sexualité reste encore un sujet délicat et difficile à aborder par les parents ou les membres de la famille. La discussion sexuelle est interdite entre la famille (olom-pady), ce qui implique la négligence et la fail Dans le monde entier, les jeunes hommes et les jeunes femmes souffrent d’un nombre disproportionné de grossesses non planifiées, d’infections sexuellement transmissibles (IST), y compris VIH, et d’autres problèmes sérieux de Depuis 2004, PSI Madagascar avait lancé la marque « Cette marque consiste à fournir des soins m de 15 à 24 ans. Une de ses méthodes d’approche utilisée est la formation des jeun éducateurs qui ont pour rôles d’informer les jeunes sur la SRA, de les sensibiliser et de les conseiller à s’abstenir avant le mariage, à rester fidèle avec leur partenaire et à utiliser les condoms lors de chaque Rs. Le principe de l’abstinence.
Concernant la taille de la famille, les enquêtés ont en moyenne 2 à 3 collatéraux.
Certain est l’enfant unique de la famille, d’autres sont d’une famille nombreuse avec 11 collatéraux. Enfin concernant leur d’habitation, ces jeunes lycéens habitent dans lad’Antananarivo et sont repartis dans les six arrondissements de la ville.
Si tels sont les profils des membres de notre groupes d’étude, essayons de parler ensuite du programme de la SRA au sein du LJF

Le mécanisme du programme au niveau du Lycée Jules Ferry

Jusqu’à maintenant, la sexualité reste encore un sujet délicat et difficile à aborder parles parents ou les membres de la famille. La discussion sexuelle est interdite entre la famillepady), ce qui implique la négligence et la faille dans l’éducation sexuelle.
Dans le monde entier, les jeunes hommes et les jeunes femmes souffrent d’un nombredisproportionné de grossesses non planifiées, d’infections sexuellement transmissibles (IST), y compris VIH, et d’autres problèmes sérieux de la santé reproductive.

Depuis 2004, PSI Madagascar avait lancé la marque « Top Réseau

Cette marque consiste à fournir des soins m médicaux et des conseilings destinés aux jeunesde 15 à 24 ans. Une de ses méthodes d’approche utilisée est la formation des jeun éducateurs qui ont pour rôles d’informer les jeunes sur la SRA, de les sensibiliser et de les conseiller à s’abstenir avant le mariage, à rester fidèle avec leur partenaire et à utiliser lescondoms lors de chaque Rs.
Concernant la taille de la famille, les enquêtés ont en moyenne 2 à 3 collatéraux.
Certain est l’enfant unique de la famille, d’autres sont d’une famille nombreuse avec 11 collatéraux. Enfin concernant leur d’habitation, ces jeunes lycéens habitent dans la villeSi tels sont les profils des membres de notre groupes d’étude, essayons de parlerJusqu’à maintenant, la sexualité reste encore un sujet délicat et difficile à aborder parles parents ou les membres de la famille. La discussion sexuelle est interdite entre la famille le dans l’éducation sexuelle.
Dans le monde entier, les jeunes hommes et les jeunes femmes souffrent d’un nombre disproportionné de grossesses non planifiées, d’infections sexuellement transmissibles (IST), Top Réseau » à Antananarivo. médicaux et des conseilings destinés aux jeunes de 15 à 24 ans. Une de ses méthodes d’approche utilisée est la formation des jeunes pairs éducateurs qui ont pour rôles d’informer les jeunes sur la SRA, de les sensibiliser et de les conseiller à s’abstenir avant le mariage, à rester fidèle avec leur partenaire et à utiliser les t de l’utilisation de condom engendre deux avantages à savoir, la prévention contre les IST et contre les GND. Etant donné que ces jeunes pairs éducateurs ne sont pas des spécialistes en matière de la santé, ils ont aussi pour mission de convaincre les jeunes adolescents (que ce soit dans les milieux ou dans les autres lieux fréquentés par les jeunes) à consulter les établissements TOP Réseaux où il existe des docteurs formés pouvant leur fournir de larges informations concernant les méthodes de PF adéquates à leur santé, par exemple les médicaments nécessaires en cas d’IST et d’autres informations sur la SR. Un bon conseiling aide les jeunes adultes qui sont sexuellement actifs à choisir la méthode contraceptive la plus appropriée.
La sensibilisation s’effectue souvent tous les mercredi et vendredi après-midi, durant la période scolaire. Elle consiste à informer les jeunes sur les GND et sur les IST. L’objectif étant de fournir une éducation sexuelle des jeunes afin d’améliorer leur connaissance en matière de la santé reproductive, de leur aider à éviter les GND précoces, de leur conscientiser de l’importance de finir les études pour assurer une meilleure vie future. A partir de cette manifestation du programme de la SRA au sein de l’établissement, les jeunes obtiennent davantage des éducations sexuelles, mais, chacun d’entre eux pourraient adopter de comportements différents face aux différentes interprétations des informations acquises. Ce qui nous amène à identifier les différentes raisons poussant les jeunes à la pratique sexuelle. informations acquises. Ce qui nous amène à identifier les différentes raisons poussant les jeunes à la pratique sexuelle.

La pratique sexuelle des jeunes

Selon les données enregistrées concernant la pratique sexuelle des jeunes au sein du lycée, plus de la moitié des élèves est sexuellement active dont les 65% d’entre eux sont des jeunes hommes ct les 35% sont des jeunes femmes ». Alors, comment ces jeunes vivent-ils ce phénomène de la sexualité? C’est-à-dire les raisons de leur pratique sexuelle, de leur choix du nombre de partenaire, de leur fréquence de la pratique sexuelle et de leur utilisation de la méthode de PF.

Utilisation de méthode contraceptives par les jeunes enquêtés

Pour les jeunes femmes, les plus utilisées sont les pilules, tandis que pour les jeunes homme, les plus sûres sont les préservatifs. 70% des couples des enquêtés utilisent donc des préservatifs lors des RS et 60% prennent des pilules pour se protéger des GND. L’emploi de préservatif exige principalement de la volonté de l’homme puisque selon les enquêtés, ce produit diminue le plaisir sexuel du couple et son efficacité dépend du respect de son mode d’utilisation. « Souvent, c’est mon partenaire qui refuse d’utiliser le condom, c’est gênant.
Mais, je l’aime et je lui satisfais ; alors c’est à moi de prendre les mesures nécessaires pour éviter d’être enceinte » (JF, 16 ans, classe de seconde). De même, il peut arriver que la fille refuse d’utiliser cette méthode puisque ceci signifie la régression de l’amour ou l’infidélité de la part de son partenaire.
Plus encore, selon les 40% des enquêtés, la honte d’acheter les contraceptifs et a peur des effets secondaires sont les facteurs de la non pratique de ces méthodes modernes, d’ou l’adoption de la méthode naturelle.

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