Les IST et VIH
Connaissances générales des adolescents-tes sur les IST
Origine des connaissances sur les IST
Tableau I. Origine des connaissances sur les IST Origine des connaissances sur les IST Nombre Pourcentage (%) A l’école 38 67,8 A travers les médias 19 33,9 Par un ami 10 17,8 Par un médecin 3 5,3 Autres : Club EVF 9 16,1 Famille 1 1,7 L’ensemble (100%) des adolescents-tes interrogés affirme avoir déjà entendu parler des IST et connait l’existence du VIH/SIDA. Chez ces adolescents, 67,8% affirme avoir entendu parler des IST à l’école dont 16,1% à travers les clubs EVF. Seuls 17,8% affirme avoir reçu l’information grâce à un ami (tableau I). 15 1.11.2. Contagiosité des IST Durant le pré test, 87,5% des adolescents-tes ont reconnus les IST comme étant toujours contagieuses et 94,6% dans le post test.
Caractère asymptomatique possible des IST
Le caractère parfois asymptomatique des IST est connu par 85,7% des adolescents-tes dans le pré test. Cette proportion est passée à 91,1% dans le post test.
Caractère asymptomatique possible de l’infection au VIH
Le caractère parfois asymptomatique de l’infection au VIH est révélé par 36 (64,3%) adolescents-tes dans le pré test, et ce nombre évolue à 42 (75%) dans le post test. 1.11.5. Connaissance des noms des principales IST Tableau
Connaissance du nom des principales IST dans le pré-test et le post-test
Nom de l’IST Pré-test Post-test Nombre Pourcentage (%) Nombre Pourcentage (%) Herpès génital 25 44,6 42 75,0 Gale 7 12,5 17 30,4 VIH 45 80,4 50 89,3 Syphilis 25 44,6 46 82,1 Gonocoque 17 30,4 40 71,4 Chlamydiae 10 17,9 40 71,4 p-value = 1.781e-15 Le niveau de connaissance du nom de ces IST est en moyenne de 38,1% dans le pré-test et de 70,5% dans le post test. Neuf (9) adolescents-tes connaissaient au moins 4 noms des IST cités dans le questionnaire dans le pré-test et ce nombre passe dans le post test à 43 adolescents-tes connaissant au moins 4 noms des IST cités. Pour un risque α=0,05, le risque de se tromper lorsqu’on retient l’hypothèse alternative H1 est de 1.781e-15. Il existe alors une différence statistiquement significative entre les résultats du pré test et du post test. Nous pouvons donc conclure qu’il y a une nette amélioration des connaissances entre le pré test et le post test sur le niveau de connaissance du nom des différentes IST.
Signes des IST
Tableau III. Niveau de connaissance des adolescents-tes sur les signes des IST dans le pré-test et le post test Signes des IST Pré-test Post test Nombre Pourcentage (%) Nombre Pourcentage (%) Brûlures mictionnelles 16 28,6 25 44,6 Prurit vaginal 21 37,5 20 35,7 Ecoulement vaginal inhabituel 39 69,6 44 78,6 Ecoulement urétral 16 28,6 22 39,3 Dyspareunie 32 57,1 39 69,6 Plaie dans la bouche 5 8,9 28 50,0 p-value = 0.0001971 Le nombre moyen de bonne réponse est de 2,3 (38,4%) dans le pré-test et de 3,1 (53,0%) dans le post test. Seulement 16 (28,6%) adolescents-tes connaissaient au moins 4 des signes cliniques d’IST décrits dans le pré-test. Dans le post test, nous notons une légère évolution à 24 (42,8%) le nombre d’adolescents-tes connaissant au moins 4 des signes cliniques d’IST. Pour un risque α=0,05, le risque de se tromper lorsqu’on retient l’hypothèse alternative H1 est de 0,0001971. Il existe donc une différence statistiquement significative entre les réponses du pré-test et du post test. Nous pouvons conclure, que la formation des paires a amélioré les connaissances sur les signes des IST chez les adolescents-tes.
Connaissance sur les complications des IST
Dans le pré-test, 67,9% des adolescents-tes savaient que les IST pouvaient se compliquer d’une stérilité. Cette proportion évolue à 76,8% dans le post test. 17 1.11.8. Connaissance sur les principales manifestations du VIH/SIDA Tableau IV. Principales manifestations du VIH/SIDA Manifestations du VIH/SIDA Pré-test Post-test Nombre Pourcentage (%) Nombre Pourcentage (%) Perte de poids importante 52 92,9 56 100,0 Diarrhée persistante 18 32,1 33 58,9 Fièvre 37 66,1 43 76,8 p-value = 8.083e-05 Avec une proportion moyenne de bonnes réponses de 63,7% dans le pré-test, celle-ci passe à 78,6% dans le post test. Vingt-six adolescents-tes (26) ont trouvé l’ensemble des 3 réponses dans le post test alors que seul 10 les avaient trouvés dans le pré-test. Pour un risque α=0,05, le risque de se tromper lorsqu’on retient l’hypothèse alternative H1 est de 8.083e-05. Il existe donc une différence statistiquement significative entre les réponses du pré-test et du post test. Nous pouvons conclure, que la formation des paires a amélioré les connaissances sur les signes du SIDA chez les adolescents-tes.Connaissance sur les risques de transmission des IST et VIH
Existence d’un risque après un seul rapport sexuel non protégé
Figure 1:Répartition des réponses dans le pré test et le post test sur l’existence d’un risque à l’issu d’un seul rapport sexuel Dans notre série, 87,5% des adolescents-tes considéraient qu’il existait un risque de contracter une IST ou le VIH à l’issue d’un rapport sexuel dans le pré test. Cette proportion a évolué à 92, 9% dans le post test. Pré-test Post test Pourcentage Répartition des réponses dans le pré test et le post test sur l’existence d’un risque à l’issu d’un seul rapport sexuel non protégé Oui Non
Les modes de transmission du VIH
Figure 2 : Répartition du choix des adolescents-tes sur les différents modes de transmission du VIH dans le pré test et le post test La proportion de bonnes réponses est passée de 83,4% dans le pré-test à 88,9% dans le post test. A l’issue de leur formation, 95% des adolescents-tes ont pris conscience de l’existence d’une transmission mère/enfants. Néanmoins, pour certains encore, le fait d’échanger un baiser constitue un risque de transmission du VIH chez 14,3% des adolescents-tes dans le pré-test et chez 25% des adolescents dans le post test. Pour un risque α=0,05, le risque de se tromper lorsqu’on retient l’hypothèse alternative H1 est de p-value = 0.02223. Il existe donc une différence statistiquement significative entre les réponses du pré-test et du post test. Nous pouvons conclure, que la formation des paires a amélioré les connaissances sur les différents modes de transmission du VIH.
Connaissances sur les méthodes de prévention et de dépistage des IST/VIH
Moyens de protection contre les IST/VIH
Le moyen idéal pour éviter d’être contaminé par une IST ou par le VIH est le préservatif pour 92,8% des adolescents-tes dans le pré-test. Cette proportion est passée à 100% des adolescents-tes qui reconnaissent cette méthode comme meilleur moyen de protection dans le post test. Baiser Sang relations sexuelles non protégées Aiguille ou lame de rasoir Piqures de moustiques Partage des toilettes Piercing, tatouage mère, enfant Nombre d’adolescents-tes Modes de transmission du VIH Répartition du choix des adolescents-tes sur les différents modes de transmission du VIH dans le pré test et le post test Pré-test Post test 20
Moyens de dépistage des IST
Figure 3: Répartition du choix des adolescents-tes interrogés sur les moyens de diagnostic des IST dans le pré test et le post test Dans le pré test, le diagnostic d’une IST peut se faire par une prise de sang pour 87,5% des adolescents-tes, par une analyse d’urine pour 39,3% des adolescentstes ou par un prélèvement de salive pour 8,9% des adolescents-tes. Dans le post test, ces proportions sont respectivement passée à 89,3%, 57,1% et 10,7%. La proportion moyenne de bonnes réponses est passée de 55,8% dans le pré-test à 67,4% dans le post test. Toutes les réponses justes étaient trouvées par deux adolescents dans le pré-test contre 12 dans le post test. Pour un risque α=0,05, le risque de se tromper lorsqu’on retient l’hypothèse alternative H1 est de p-value = 0.0009058. Il existe donc une différence statistiquement significative entre les réponses du pré-test et du post test. Nous pouvons conclure, que la formation des pairs a amélioré les connaissances sur les différents moyens de dépistage des IST. 0 10 20 30 40 50 60 Prise de sang Analyse d’urine Prélèvement de salive Auto-prélèvement vaginal Prélèvement d’écoulement du pénis Nombre d’adolescents-tes Moyens de diagostic des IST Répartition du choix des adolescents-tes interrogés sur les moyens de diagnostic des IST dans le pré test et le post test Pré test post test
Lieu de dépistage des IST
Figure 4: Répartition du choix des adolescents-tes concernant le lieu de dépistage des IST dans le pré test et le post test L’hôpital constitue le lieu principal de diagnostic des IST pour 87,5% des adolescents-tes interrogés.
Le traitement post exposition (TPE) au VIH
Le risque de contamination par le VIH est réduit par la prise du TPE pour 67,9% des adolescents dans le pré test et 68,6% dans le post test. Cependant 25% d’entre eux ont considéré le TPE efficace une semaine après le risque dans le pré test contre 17,9% dans le post test.
INTRODUCTION |