Ciblage de l’in : Ciblage de l’inflation flation
Une politique monétaire axée sur la poursuite d’une cible en matière d’inflation aide la banque à déterminer les mesures de politique monétaire à prendre à court et à moyen terme afin de favoriser une relative stabilité de prix. Cette politique tend donc à exercer un effet stabilisateur sur la croissance.
Au début des années 90 la Nouvelle Zélande, le Royaume Uni, le Suède, le Canada et l’Espagne se sont ralliés à un ciblage direct de la politique monétaire sur l’inflation, abandonnant les objectifs fondés sur des agrégats monétaires, et plus récemment divers pays d’Amérique du Sud et de nombreux Pays d’EuropeCentrale et Orientale ont choisi d’adopter une politique monétaire de ciblage de l’inflation.
Entre autre la cible de maîtrise de l’inflation aide le public et les marchés financiers à mieux comprendre les mesures de politique monétaireque prend la banque centrale. Elle assure également un bon étalon de mesure de l’efficacité de la politique monétaire puisqu’on peut encourager, par le maintien d’un taux d’inflation bas et stable les investissements à long terme qui sont de nature à stimuler la croissance économique future et la création d’emplois.
Le ciblage de l’inflation est également une politique visant à maintenir l’inflation proche d’un objectif. Cette stratégie présente de nombreux avantages car c’est la façon la plus directe de résoudre la question de la stabilisation des évolutions nominales notamment les prix et les salaires. En effet, il permet d’établir les anticipations des agents à un niveau relativement bas ou proche de la cible, ce qui contribue à assurer la stabilité des prix à moyen-long terme et à limiter la variabilité de l’inflation. Il accroit aussi la transparence de la banque centrale. Par opposition à un ciblage strict dans lequel les autorités monétaires poursuivraient leur objectif d’inflation à chaque instant, il s’agit d’un ciblage flexible. Vers la fin des années 1980, un consensus s’est progressivement mis en place en faveur du ciblage de l’inflation en vue de limiter la croissance excessive des prix.
L’utilisation du ciblage de l’inflation s’appuie sur deux principaux arguments notamment l’indépendance et la crédibilité de la banque centrale.
Le régime de change, les agrégats monétaires et l’inflation constituent les principales cibles de la politique monétaire, chaque pays a sûrement une bonne raison de choisir telle ou telle cible. Par conséquent le choix de la cible ne peut générer des bons résultats s’il ne s’appuie pas sur des justifications valables.
JUSTIFICATION ECONOMIQUE DES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MONETAIRE
On rappelle que les objectifs finals de la politique monétaire qui sont aussi appelés les objectifs du « carré magique » (croissance, stabilité des prix, plein emploi, équilibre extérieur) ne peuvent être atteints directement par les autorités monétaires. D’où la nécessité des objectifs intermédiaires tels que le taux de change, le taux d’intérêt et les agrégats monétaires qui doivent être en relation avec l’objectif final et être contrôlable parles autorités monétaires à travers les instruments dont ces dernières disposent.
Les règles de la politique monétaire et la justification de l’agrégat monétaire M3 comme cible feront l’objet des deux sections qui suivent.
Règles de politique monétaire
Un débat s’est instauré sur l’utilité des règles monétaires. Pour certaines économistes l’adhésion à une règle monétaire est unmoyen d’assurer la banque centrale à « rendre des comptes » car cela permet de vérifier si les décisions prises sont bien en rapport avec les objectifs poursuivis. Mais la définition d’une règle monétaire est délicate car celle-ci doit satisfaire deux objectifs contradictoires, non seulement elle doit décrire d’une manière fidèle et rigoureuse la stratégie de la banque centrale mais être également assez simple pour être aisément communiquée et discutée.
Dans les faits, la plupart des banques centrales ne se soumettent pas à des règles monétaires explicites, considérant que la politique monétaire doit garder un caractère discrétionnaire et pragmatique.
Etant donné que l’objectif monétaire au niveau interne est recentré sur la stabilité des prix, plusieurs règles sont concevables pour atteindre cet objectif. Elles peuvent être non activistes, par exemple imposer un taux de croissance constant de la masse monétaire supposée compatible avec la stabilité des prix (Friedman 1959) ou au contraire activistes en ajustant la valeur de la variable instrument vis-à-vis de l’écart entre l’objectif cible et la valeur effective de cette variable.
Selon les monétaristes, la meilleure conduite à tenir pour une banque centrale est de stabiliser la croissance de la masse monétaire autour d’un rythme constant proche du taux de croissance nominal de l’économie souhaitable à long terme. Le taux d’intérêt à court terme doit être géré pour ajuster la masse monétaire à cette règle fixe. Cette conception les oppose aux keynésiens pour qui le taux d’intérêt doit être manié de manière à réagir à la situation économique. La relation d’inspiration keynésienne, entre le taux d’intérêt manié de la banque centrale et les variables économiques est appelée fonction de réaction.
La règle de Taylor
La règle de politique monétaire la plus connue estla règle de Taylor (1993) qui relie le taux d’intérêt nominal à court terme (it ) à l’écart entre l’inflation courante (pt ) et l’objectif d’inflation (pt*), d’une part et à l’écart entre PIB effectif réel (y t ) et le PIB tendanciel (yt *), d’autre part. Elle relie donc le niveau du taux d’intérêt à court terme contrôlé par la banque centrale à l’inflation et à l’output gap.
L’équation de Taylor est de la forme : it = it * + 0,5 (p t – p t *) + 0,5 (y t – y t*), où i t*= r t * + p t* et i t désigne le niveau cible du taux d’intérêt directeur, it * la valeur d’équilibre de ce taux d’intérêt rt*la variable i t * exprimée en termes réels. L’écart de production contemporain confère également une dimension prospective à la règle de politique monétaire puisqu’il est considéré comme un indicateur de l’évolution future de l’inflation.
Ainsi, la finalité de cette règle est la détermination d’un taux d’intérêt à court terme qui est supposé compatible avec les objectifs de la stabilité des prix et du maintien de l’output à son niveau potentiel. L’écart entre les taux calculés et les taux observés représente un indicateur de l’adéquation de la politique monétaire aux données économiquesfondamentales.
La politique monétaire est optimale si elle minimise ces deux séries d’écarts : selon cette approche la banque centrale doit relever ses taux d’intérêt directeurs si l’inflation excède son objectif. Cette règle peut donc être utilisée pour évaluer la politique monétaire en comparant le taux d’intérêt courant de court terme avec le taux d’intérêt « optimal» calculé par l’équation de Taylor. Il s’agit de calculer le taux d’intérêt prétendu optimal et à le comparer au taux d’intérêt à court terme observé pour juger de l’adéquation de la politique monétaire poursuivie aux données caractéristiques de l’économie. D’après la règle de Taylor, si le taux d’inflationobservé dépasse le taux visé de 1% et que l’écart de production atteint 1%, la banque centrale fixe le niveau cible de son taux directeur à 200 points de base au dessus de la valeur d’équilibre.
C’est ainsi que Morin et Thibault (1998) ont montréque la politique monétaire menée par la banque de France a été trop restrictive de 1990 à 1997 car le taux d’intérêt observé a été constamment supérieur au taux « optimal » dérivé dela règle de Taylor.
La règle de McCallum
La justification d’une règle de PIB nominal
L’objectif final d’une règle de PIB nominal est la stabilisation à long terme des prix. Ce choix peut s’expliquer pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les prix réagissent plus lentement que les quantités à une impulsion monétaire. Si l’on adoptait une règle directe de stabilité des prix, cette différence dans les vitesses d’ajustement qui pourrait conduire à amplifier les fluctuations. Par contre, un objectif de PIB nominal croissant à un taux non inflationniste (égal au taux de croissance réel à long terme de l’économie) peut permettre de limiter les fluctuations réelles.
En outre, un objectif direct de prix suppose que la règle correspondante repose sur un modèle expliquant le partage prix-quantité, qui n’est pas disponible vue l’état actuel des connaissances. L’adoption d’une règle de croissance du PIB nominal est donc préférable étant donné qu’il est difficile d’expliquer comment, à court terme, une variation du PIB nominal se ventile entre une variation des quantités réelles et une variation des prix.
D’autant plus que la relation entre les instruments de la politique monétaire et le PIB nominal est généralement plus étroite que les relations entre ces instruments et les éléments constituants du PIB nominal (prix et quantités).
La mise en œuvre de la règle de McCallum
Une règle de PIB nominal doit reposer sur l’utilisation d’un instrument que les autorités monétaires peuvent contrôler à savoir le taux d’intérêt ou la base monétaire. Le taux d’intérêt est le plus souvent utilisé par les banques centrales dans la poursuite de leur objectif monétaire. On peut concevoir qu’il soit également utilisé pour un objectif de PIB nominal, dans ce cas si le PIB nominal effectif est inférieur à la cible, la banque centrale peut envisager une baisse des taux et si au contraire le PIB nominal est supérieur à l’objectif fixé la politique sera restrictive avec une hausse des taux.
Cependant pour McCallum, la base monétaire constitue un bon indicateur de la politique monétaire que les taux d’intérêt puisque des taux d’intérêt élevés peuvent être le résultat immédiat d’une politique restrictive ou le résultat différé d’une politique expansive. Dans une étude consacrée au Japon (1993), McCallum montre que les résultats d’une règle de PIB nominal sont moins bons avec le taux d’intérêt comme instrument par rapport à la base monétaire. La manipulation de la monnaie de base apparaît plus simple et plus direct dans son lien avec le PIB nominal, la banque centrale peut ainsi intervenir quotidiennement de façon à influencer le PIB nominal sur une base mensuelle ou trimestrielle.
De plus, cet agrégat joue un indicateur synthétique des actions de la banque centrale (notamment dans un système de changes flottants). Concrètement, la règle de PIB nominal implique l’action de la banque centrale surle taux de croissance de la monnaie de façon à ce que le PIB nominal croisse régulièrement à un taux non inflationniste correspondant au taux de croissance réel à long terme. Ceci équivaut à moduler la politique monétaire en fonction de l’écart qui existe entre l’objectif de PIB nominal xt *et le PIB nominal effectif xt.
ORIENTATION GENERALE DE LA POLITIQUE MONETAIRE
L’orientation de la politique monétaire se traduit par la définition des objectifs et les instruments nécessaires pour y parvenir. Celle-ci va être élucidée à travers les deux sections qui suivent.
Les objectifs et l’évolution de la politique monétaire malgache
La politique monétaire malgache vise à la fois des objectifs interne et externe de la monnaie à savoir maintenir l’inflation intérieure à un niveau faible et stable, éviter la volatilité excessive du taux de change. L’objectifde la politique monétaire malgache est de renforcer la lutte contre l’inflation en limitant la croissance de la masse monétaire. Les autorités monétaires cherchent à assécher les banques sur liquides sans trop pénaliser les autres banques.
LES INSTRUMENTS ET LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MONETAIRE MALGACHE
Pour pouvoir y parvenir la BCM se fixe un objectif intermédiaire qui va se faire à travers le ciblage des agrégats monétaires qui s’appuie comme nous l’avons montré dans la première partie sur une corrélation positive entre le taux d’inflation et la masse monétaire. La BCM a ainsi décidé de contrôler le taux de croissance de la masse monétaire pour atteindre son objectif final et a choisi comme agrégat de référence M3 pour définir les contours de la masse monétaire.
Les déséquilibres macroéconomiques dès la fin de l’année 2003 et tout au long de 2004 ont conduit à une réorientation de la politique monétaire en 2004.
Une réorientation vers une politique monétaire plus restrictive a été mise en place de manière à limiter l’expansion monétaire et pour éviter d’importantes variations des prix relatifs. Dès lors la croissance de M3 prévue a été fixée à un niveau inférieur au glissement annuel de l’indice de prix, et la liquidité bancaire était régulée pour qu’il n’y ait ni excès ni insuffisance. Pour cela la BCM a augmenté les réserves obligatoires des banques en vue de diminuer les excès de réserves constituées par rapport aux réserves requises, et de réduire les crédits octroyés par les banques primaires.
Pour atteindre son objectif principal, la BCM dispose d’un ensemble d’instruments et de procédures de politique monétaire qui constituent le cadre opérationnel utilisé pour mettre en œuvre la politique monétaire. L’objectif intermédiaire qui porte sur la croissance de l’agrégat monétaire M3 est atteint par la fixation d’objectifs opérationnels. Ces objectifs opérationnels déterminent la façon dont seront mis en œuvre les instruments de la politique monétaire. L’objectif opérationnel essentiel est le taux d’intérêt du marché interbancaire, c’est-à-dire le coût que les banques doivent supporter pour se refinancer. Il joue un rôle très important dans l’évolution de la masse monétaire, en fait plus les taux d’intérêts sont bas plus la masse monétaire a tendance à augmenter.
L’objectif final de la politique monétaire malgache demeure donc la maîtrise de l’inflation propre à favoriser une stabilité monétaire interne et externe. Pour se faire les autorités monétaires malgaches ont choisi la croissance l’agrégat M3 comme objectif intermédiaire et elles ont également abandonné les instruments directs au détriment des instruments indirects comme moyens.
Les instruments à : Les instruments à la disposition des autorités monétaires la disposition des autorités monétaires
Pour atteindre l’objectif de stabilité des prix et les objectifs intermédiaires qu’elle s’est fixée la BCM a recours à différents instruments.
De ce fait les Autorités monétaires à Madagascar privilégient le recours aux instruments indirects de régulation monétaire (abandon des instruments directs) à l’image de la politique de taux d’intérêts, la politique de base monétaire, les procédures d’appels d’offres aux conditions du marché, la politique de réserves obligatoires, et récemment la politique de stérilisation pour juguler les éventuels effets pervers des flux des investissements directsétrangers.
En 1993, la politique monétaire malgache s’est réorientée progressivement vers l’utilisation des instruments indirects de régulation monétaire. Les dispositifs d’encadrement de crédit comme instrument d’intervention directe ont été abandonnés en février 1994. Les instruments en vigueur sont les réserves obligatoires, la manipulation des taux d’intérêt, l’open market et les procédures d’appel d’offre.
1- Les réserves obligatoires: « incluant un taux de pénalisation en cas d’écart entre les réserves requises et celles qui sont effectivement constituées » sont pratiquées àMadagascar depuis le mois de mars 1987. Jusqu’en 1990 l’assiette est constituée par les crédits octroyés et les dépôts des banques à la banque centrale. Depuis avril 1994 elles sont de 25% pour les dépôts des résidents en FMG contre 12% auparavant. En Mai 1994, 40% au plus du montant des réserves peuvent être constitués par des bons de Trésor. Jusqu’en 1995, les taux de réserves pour les dépôts en devises sont inférieurs aux taux appliqués aux dépôts en FMG.
En Juin 1995 elles ont été étendues aux dépôts en devises à 15% et des non résidents. C’est aussi un moyen de pression sur la liquidité bancaire car en augmentant les taux de réserves cela peut mener la banque en situation de besoin de liquidité. Auparavant ce taux de réserves était de 12%, mais depuis Avril 2004 il est porté à 15%. En Avril 2005 les encaisses des banques exclues des éléments constitutifs des réserves obligatoires. Le délai de constitution des réserves est raccourci de 2 à 1,5 mois.
MANIPULATION DES INSTRUMENTS POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS
Face à la conjoncture actuelle et le déséquilibre macroéconomique, la règlementation de la politique monétaire s’avère être très difficile et nécessite une très longue étude. Comment se manifeste alors les conséquences des décisions des autorités monétaires dans le but d’atteindre les objectifs qu’elles s’étaient fixées ? Autrement dit comment la BCM gère-t-elle l’emploi de chaque instrument ?
Bilan de l’action de la BCM
Les interventions de la BCM dans le cadre de l’ Les interventions de la BCM dans le cadre de l’atteinte de l’objectif interne atteinte de l’objectif interne
A l’instar de son rôle de régularisation et de surveillance de la politique monétaire, l’action de la banque centrale a été conditionnée par une politique budgétaire de l’Etat.
Le taux d’inflation a connu une certaine hausse passant de -1,7 7% à 18,4% en 2004. La BCM a alors adopté une politique monétaire restrictive en procédant à 3 hausses de son taux directeur (en moins de 5 mois) partant de 16% à 7% en vue d’avoir un impact sur la masse monétaire qui est considéré comme une des principales causes de l’inflation et de réduire la liquidité bancaire. La capacité monétaire des banques s’est alors amoindrie depuis juin 2004. Toutefois les banques peuvent toujours se refinancer auprès de la banque centrale si elles disposent des liquidités limitées, mais cela est considéré comme une charge pour eux ce qui va à l’encontre du principe de minimisation des charges.
Pour la banque centrale, la stabilisation macroéconomique repose sur une gestion harmonieuse de la demande par rapport au niveau de la production à travers le contrôle de l’expansion des agrégats monétaires. En 2007, les interventions de la BCM ont consisté principalement en des opérations de reprise de liquidités dans le cadre de la gestion de la base monétaire et de la régulation de l’expansion monétaire. Cela se traduit par une ponction de la liquidité bancaire en situation d’excès de réserves.
Certains économistes pensent que les réserves obligatoires et le taux directeur de la BCM peuvent être complémentaire, il serait logique d’associer une hausse avec des actions sur les réserves obligatoires notamment unehausse de ces dernières. Ainsi durant l’année 2007 a été marqué par une hausse des réserves constituées par les banques auprèsdes la banque centrale avec un taux directeur passant de 12% à 15%.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DU CADRE OPERATIONNEL DE LA POLITIQUE MONETAIRE
CHAPITRE I : CIBLES DE LA POLITIQUE MONETAIRE ETCIBLAGE
Section 1: Régimes de change
1- Typologie de régimes de changes
2- Classification des régimes de changes
Section 2: Ciblage de la croissance et des agrégats monétaires
Section 3: ciblage de l’inflation
CHAPITRE II : JUSTIFICATION ECONOMIQUE DES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MONETAIRE
Section 1: Règles de politique monétaire
Section 2: Justification du ciblage de M3
PARTIE II : LES INSTRUMENTS ET LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MONETAIRE MALGACHE
CHAPITRE I : ORIENTATION GENERALE DE LA POLITIQUE MONETAIRE
Section 1: Les instruments à la disposition des autorités monétaires
Section 2: Les objectifs et l’évolution de la politique monétaire malgache
CHAPITRE II : MANIPULATION DES INSTRUMENTS POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS
Section 1: Bilan de l’action de la BCM
1- Les interventions de la BCM dans le cadre de l’atteinte de l’objectif interne
2- La BCM et la poursuite de l’équilibre de la balancede paiement
Section 2: Evolution des cibles
1- Indice de prix
2- Taux de change
Section 3: constats sur les résultats obtenus
CONCLUSION