Les habiletés socio-affectives au coeur d’enjeux sociétaux contemporains
Dans un rapport de l’ Institute for the Future (lFTF, 20 Il), l’observation de grands changements mondiaux contemporains a mené à une revue des analyses de leurs particularités et des enjeux qu’ils soulèvent. La connexion planétaire généralisée (rendant une infinité de contenus et de services accessibles à des milliards d’internautes), la nouvelle écologie des médias (comme la place grandissante et généralisée des réseaux sociaux) et la montée des machines et systèmes intelligents (systématisant de plus en plus de tâches autrefois assurées par des humains) entraînent des perturbations sociétales qui suscitent des changements sans précédent, notamment dans la dynamique des relations humaines, qu’elles soient professionnelles ou personnelles (Fidler, 2016).
En parallèle, un rapport de l’INSEE (Amiel, Godefroy & Lollivier, 2013) sur les causes d’insatisfaction de vie déclarée par des adultes Français identifiait comme variables influentes les conditions financières, la faiblesse des liens sociaux, le stress dans la vie courante, les difficultés liées à la santé, au logement et à l’insécurité physique et économique. Le caractère inédit de l’étude réside dans sa découverte de l’importance de la faiblesse des liens sociaux et du stress dans la vie courante, qui égaleraient, voire surpasseraient les conditions financières dans les déclarations d’ insatisfaction de vie générale. Ces observations croisées résonnent avec différents référentiels de compétences sociales issus de disciplines variées proposant des pistes de réponses à ces problématiques touchant les relations humaines : La diversité des approches intensifie les incertitudes qui gravitent autour de la notion de compétence qui ne serait pas académique. On s’intéresse par exemple dans les travaux francophones aux compétences sociales (Morlaix, 2016), aux compétences comportementales (Loué & Baronnet, 2015), aux compétences émotionnelles (Mikolajczak, 2014), aux compétences socioaffectives (OCDE, 2016) ou encore aux soft skills (Bailly & Léné, 2013). (Gaussel, 2018, p. 4)
Ces nombreuses conceptualisations ont émergé de différentes approches et disciplines, toutes ayant pour objet le rôle et l’aptitude de l’individu en situation d’interaction interpersonnelle. Dans le rapport de l ‘IFTF (20 Il), plusieurs compétences sociales sont décrites comme des avantages majeurs face aux grands changements sociétaux qu’ils évoquent. Ledit rapport aborde notamment les sujets de l’intelligence sociale et de la compétence transculturelle en étayant la valeur croissante et leur nécessité dans les différents champs de la vie humaine. L’intelligence sociale, étroitement liée à l’intelligence affective, y est décrite comme une conscience de la valeur des connexions sociales, une capacité à prendre la perspective de l’autre et à s’engager dans des relations satisfaisantes. Un individu socialement intelligent « est capable d’estimer rapidement les affects de son entourage et d’adapter ses mots, son ton et sa gestuelle en conséquence» (Chochard & Josselin, 2017, p. 1).
Dans le rapport de l’IFTF, le manque d’ intelligence sociale est décrit comme de moins en moins tolérable, particulièrement dans les postes de supervision (Fidler, 2016). La compétence transculturelle, quant à elle, y est définie succinctement comme la capacité à comprendre, communiquer et interagir efficacement avec l’autre dans des contextes culturels variés, faisant appel, entre autres, à des habiletés affectives, verbales et non verbales. Selon ce rapport, les dimensions affective et non verbale semblent à ce propos avoir un rôle majeur dans les habiletés sociales et comportementales. Le rôle central des dimensions sociales et affectives et langagières dans la vie humaine semble attirer une attention croissante, et ce, autant dans la recherche qu’auprès du grand public ou des institutions gouvernementales. Par exemple, la Commission européenne nommait en 2006 la compétence sociale comme compétence clé pour l’éducation et la formation tout au long de la vie (Parlement Européen, 2006). Le programme du MEES (Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur au Québec) se distingue d’un enseignement de compétences seulement disciplinaires en intégrant une réflexion sur les questions interpersonnelles. Le MEES formule à ce titre des préconisations sur les compétences d’ordre personnel et social (p. ex., prendre sa place parmi les autres, coopérer) et communicationnel (p. ex., communiquer de façon appropriée) (Québec (Province) & Direction de l’éducation des adultes et de l’action communautaire, 2015).
L’ instrumentalisation mercantile du non verbal Depuis les années 60, les études sur la communication non verbale ont suscité un grand intérêt auprès de la communauté scientifique, donnant lieu à une augmentation importante de publications d’articles et de livres sur le sujet (Knapp, 2006 ; Manusov & Patterson, 2006). En parallèle, le grand public a montré un engouement de plus en plus prégnant pour les questions explorant les mystères du non verbal. La curiosité croissante du secteur privé pour la communication non verbale a d’ailleurs donné naissance à plusieurs courants de formations pour adultes, de certifications, de coaching qui ont progressivement construit un marché répondant aux besoins de recettes rapides du grand public (Lardellier, 2017). Ces approches sont souvent développées avec des motivations mercantiles, s’appropriant alors de façon approximative les cinq décennies de recherche en communication non verbale et dans les autres champs concernés (Denault, Larivée, Plouffe, & Plusquellec, 2015; Lardellier, 2017).
De fait, ces créateurs de recettes produisent des outils de formation sans passer par les processus rigoureux nécessaires de la recherche et de la revue par les pairs (Denault et al., 2015). Les développements théoriques sont détournés pour trouver des applications pratiques, attractives et rentables, sans toutefois vérifier la validité des connaissances produites (Lardellier, 2017). Plusieurs chercheurs surveillent de près ces phénomènes qu’ils identifient comme pseudoscience (Denault & Jupe, 2018; Denault et al., 2015 ; Lardellier, 2017). Un des problèmes de ces approches réside dans la création de croyances sur certains comportements corporels, qui attribue aux nombreux mouvements des significations systématisées et décontextualisées (Denault & al., 2015). Ce genre de dérive s’intègre dans une approche de la relation humaine qui postule l’ambivalence « des autres» et vise à les « décoder» pour mieux les dévoiler, les contrôler: [ … ] le premier principe relationnel est de se méfier des collègues, des amis, des conjoints et même des enfants … Pervers polymorphes, disait Freud, en parlant des tout-petits. Manipulateurs nés, affirment les autres, en rangeant cette fois-ci dans leur sac tous les individus, potentiellement. Prenez garde à ne pas vous faire abuser. Et pour cela, on y revient circulairement, apprenez à lire autrui, à décrypter ce qu’ il vous cache. Car cela transparaît et « parle » à l’oeil averti … Une guerre froide d’un nouveau genre caractérise les relations. (Lardellier, 2017, p. 37)
Ces croyances sont ensuite enseignées et propagées à grande échelle (au Québec et en Europe francophone) et s’immiscent dans les différents domaines de la vie relationnelle, certaines ayant par exemple été officiellement enseignées au Barreau du Québec à plusieurs milliers de professionnels du droit (Denault & Jupe, 2018), dans de nombreuses entreprises, à la Police de Montréal et même dans des crèches (Lardellier, 2017). L’ampleur de l’intérêt général porté à ce genre de formation dépasse le cadre de la crédulité individuelle et touche ainsi les institutions, ce qui pose la question des implications sociales et éthiques de ces dérives. Les croyances découlant de ces raccourcis mercantiles affectent les décisions et jugements des décideurs dans de nombreuses relations de pouvoir asymétriques, et peuvent être préjudiciables à ceux qui font l’objet de ces « analyses non verbales» non fondées.
Ces courants pseudoscientifiques nourrissent potentiellement des représentations amorales des relations humaines, centrées sur le pouvoir et le contrôle, sur le postulat que l’Autre ment. Ils véhiculent et entretiennent des cercles vicieux de croyances sur les gestuelles « à éviter », prétendent pouvoir lire de façon universelle tout individu, écartant alors les spécificités culturelles, contextuelles et individuelles qui alimentent et conditionnent précisément la grande hétérogénéité des éventuelles significations corporelles (Lardellier, 2017). Avec leur vision balistique des relations humaines, ces courants répondent à un besoin croissant de pistes de développement des compétences relatives aux interactions interpersonnelles (Lardellier, 2017). Un des problèmes causant ces dérives (ou les entretenant) serait le manque de communication des chercheurs avec le grand public, pour qui les résultats sont accessibles et libres d’interprétation, de simplification ou de caricature (Lardellier, 2017). Dès lors, à la lumière de cet intérêt croissant pour les compétences « non verbales» et des dérives qui en découlent, se pose la question de la pertinence sociale des compétences non verbales et celle du rôle de la recherche en réponse aux problèmes sociaux et scientifiques relatifs à ces compétences.
Table des matières
AVANT-PROPOS
LISTE DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
PROBLÉMATIQUE
1.1. État des lieux et pertinence des habiletés socio-affectives
1.1.1. Les habiletés socio-affectives au cœur d’enjeux sociétaux contemporains
1.1.2. L’instrumentalisation mercantile du non verbal
1.1.3. Rôle et pertinence des compétences non verbales
1.2. Compétences émotionnelles et expression d’affect
1.2. 1. Formation aux compétences émotionnelles
1.2.2. Fonctions et dysfonctions de l’affect
1.2.3. Modulation de l’expression d’affect..
1.3. Vers un modèle de compétence non verbale et affective opératoire
1.3.1. Récapitulatif des éléments de problématique
1.3.2. Une piste prometteuse: la compétence pragmatique
1.3.3. Sous-développement théorique d’une pragmatique non verbale et affective
1.3.4. Besoin de modélisation: pertinences sociales et scientifiques
CADRE DE RÉFÉRENCE
2. Une ontologie de l’interaction interpersonnelle
2.1. La systémique appliquée aux interactions humaines
2.2. Le signe au cœur de l’énonciation
2.3. L’interactionnisme symbolique
3. La communication multicanal dans l’ interaction personnelle
3.1. Du comportement à la communication
3.2. Une distinction galvaudée: entre verbal et non verbal
3.2.1. Courte genèse du non verbal
3.2.2. Le non verbal: amalgame terminologique
3.2.3. Entre langage et langue
3.3. Une typologie des communications multicanal
3.3.1. L’environnement communicationnel
3.3.2. Les caractéristiques personnelles
3.3.3. Le système phonatoire
3.3.4. La kinésique
3.4. Les fonctions signifiantes des expressions kinésiques
3.4.1. La versatilité sémiotique des signes kinésiques
3.4.2. Les catégories de kinèmes d’Ekman et Friesen
3.4.3. L’affect sémiotisé sur le canal kinésique
3.5. Synthèse
4. Les états affectifs et leurs caractéristiques
4.1. Définition de l’affect
4.2. L’affect, de Platon à James
4.3 . La question des universaux affectifs
4.4. L’affect comme construction sociale et cognitive
4.5. Fonctions et dysfonctions de l’affect
5. La pragmaticité de l’expression d’affect
5.1. L’expression d’affect
5.1.1. L’expression d’affect comme expression kinésique
5.1.2. Lien entre affect et expression kinésique
5.1.3. L’expression d’affect: entre son origine et ses fonctions
5.2. Qualités sémiotiques de l’expression d’affect..
5.2.1. Entre sens pathémique naturel et non nature
5.2.2. Continuum sémiotique de l’expression d’affect
5.2.3 . Du potentiel déictique de l’EA ..
5.2.4. Particularités de l’expression d’affect faciale
5.3. Qualités pragmatiques de l’expression d’affect
5.3.1 . Définition et développements de la pragmatique
5.3.2. Du fonctionnement transactionnel de la communication pathémique
5.3.3. La performativité des expressions d’affect
5.3.4. La modulation pathémique et l’ intentionnalité
6. Vers une compétence pathémique
6.1. Enjeux et cadrage de la compétence
6.1.1. Problèmes et écueils définitionnels
6.1.2. Proposition de cadrage de la compétence
6.2. Particularités des compétences langagière et pragmatique
6.2.1. Une compétence pathémique intégrée
6.2.2. La compétence topique
6.2.3. Particularités de la compétence pragmatique
6.3. Cadrage préliminaire de la compétence pathémique
7. Une vision andragogique de l’adulte
7.1. Sémantiques de l’adulte
7.1.1. L’étymologie
7.1.2. Le réseau notionnel de l’adulte et ses implications
7.2. Genèse de l’adulte
7.2.1. L’ère de l’homme avant l’adulte
7.2.2. L’adulte permanent de la modernité
7.2.3. L’adulte développemental de la fin du 20e siècle
7.2.4. L’adulte incertain de la postmodernité
7.3. Caractéristiques de l’adulte
7.3.1. Les dimensions biologiques
7.3.2. Les dimensions socio-culturelles
7.3.3 . Les dimensions économiques
7.3.4. Les dimensions psychologiques
7.4. Synthèse: l’adulte andragogique face à la compétence pathémique
8. Synthèse et intentions de recherche
MÉTHODOLOGIE
9. Exposé critique des pratiques méthodologiques
9.1. Le domaine de l’expression kinésique d’affect..
9.2. Le domaine de la compétence pragmatique
10. Orientation et opérationnalisation méthodologiques
10.1. La posture épistémologique de la recherche
10.2. L’approche méthodologique
10.2.1. Type de recherche
10.2.2. Les grands principes de la MTE
10.2.2.1. Sensibilité théorique et rôle du cadre de référence
10.2.2.2. Processus itératif et flexibilité méthodologique
10.2.2.3. Mise au jour des réflexions du chercheur
10.2.204. Échantillonnage théorique
10.2.2.5. Méthode comparative continue
10.2.2.6. Principes de développement de l’analyse
10.2.2.7. Modélisation graphique du phénomène étudié
10.2.2.8. Écriture de la théorie substantive
10.2.3. Critique de la Méthodologie par théorisation enracinée
10.3. Devis empirique du projet de recherche
10.3. 1. Opérationnalisation de l’objet de recherche et indicateurs
10.3.2. Méthode de collecte
10.3.3. Choix d’échantillonnage
1004. Critères de sélection du contexte de la recherche
1004.1. Critères contextuels relatifs à l’ objet
1004.2. Critères contextuels relatifs à l’approche andragogique
Il. Cadre empirique: contexte de collecte et qualité des données
Il.1. Contexte de collecte
11.1 .1. Cadre institutionnel et objectifs des formations
Il.1.1.1. Le cours de « gestion de conflits interculturels
Il .1.1.2. Objectifs du cours
Il .1.1.3. Déroulement de l’intervention en classe
Il .1.104. Les activités réflexives
11.1.2. Le corpus de données secondaires
11.1.3. Caractère andragogique du cours et des activités réflexives
11.2. Posture et immersion quotidiennes du chercheur
11.2.1. Double posture du praticien-chercheur
Il.2.2. Immersion quotidienne du chercheur et sensibilité expérientielle
11.3. Considérations éthiques et aménagements
Il.3.1. Conflit d’ intérêts
Il.3.2. Consentement
Il.3.3. Confidentialité
11.3.4. Vulnérabilité de l’activité réflexive
12. Mise en œuvre méthodologique
12.1. Échantillonnage théorique avec un corpus de données secondaires
12.2. Les instruments de l’analyse
12.2.1. Le logiciel NVivo
12.2.2. Le logiciel XMind 8
12.3. Déroulement de l’analyse
12.3.1. La transcription
12.3.2. Codage ouvert
12.3.3. Tenue du journal de bord et rédaction des mémos
12.3.4. Codage axial
12.3.5. Contre-codage et révision
12.3.6. Codage sélectif
12.4. Critères de scientificité du produit analytique
12.4.1. Crédibilité
12.4.2. Transférabilité
12.4.3. Fiabilité
12.4.4. Confirmabilité
RÉSULTATS
13. Rappel du cadre de référence
14. Composantes de la compétence pathémique
14.1. La situation
14.1.1. L’environnement
14.1.2. Soi
14.1.3. L’Autre
14.1.3.1. Le comportement altériel
14.1.3.2. Les processus et ressources altériels
14.1.4. L’énonciation
14.1.4.1. L’objet de l’énonciation
14.1.4.2. La formalité des échanges
14.1.4.3. Entre énonciations interpersonnelle et intrapersonnelle
14.2. La réussite
14.2.1. Les enjeux
14.2.2. L’agentivité pathémique
14.2.2.1. Implication interactionnelle
14.2.2.2. Continuum de l’intentionnalité pathémique
14.2.2.3. Engagement perlocutoire
14.2.2.4. Responsabilité perlocutoire
14.2.2.5. Quelques contingences de l’agentivité
14.3. Les ressources
14.3.1. Cadres personnels de référence
14.3.1.1. Mémoire expérientielle
14.3. 1.2. Mémoire comportementale
14.3. 1.3. Cadre axiologique
14.3. 1.4. La mémoire altérielle
14.3.1.5. La mémoire relationnelle
14.3.2. La tessiture attentionnelle
14.3.2.1. La conscience altérielle
14.3.2.2. L’attention pathémique
14.3.2.3 . La conscience perlocutoire
14.3.3. La réflexion
14.3.4. Les affects
14.3.4.1 . Classification des affects déclarés
14.3.4.2. Caractéristiques des affects
14.3.4.3. Sensibilité affective
14.3 .5. Le corps comme moyen d’action
14.3.5.1. Versatilité sémiotique du corps
14.3.5.2. Place du kinésique dans les énoncés pathémiques
14.3.5.3 . Suprasegmentalité kinésique
14.4. Les actions
14.4.1. L’observation
14.4.1.1. Regarder l’ Autre
14.4.1.2. Regarder autour
14.4.1.3. Être regardé
14.4.1.4. Se regarder
14.4.2. Le raisonnement
14.4.2.1. Temporalités du raisonnement
14.4.2.2. Objets du raisonnement
14.4.2.3. Types de raisonnement
14.4.3. L’expression
14.4.3.1. Procédés modulatoires de l’expression d’affect
14.4.3.2. Actes pathémiques
14.5. Les propriétés pathémiques
14.5 .1. Acceptabilité
14.5.2. Anticipabilité
14.5.3. Contrôlabilité
14.5.4. Perceptibilité
14.5.5. Direction
14.5.6. Intensité
14.5.7. Perfonnativité
14.5.8. Reconnaissabilité – Interprétabilité
14.5.9. Vitesse
15. La Proposition théorique
DISCUSSION
16. Retour sur la problématique
17. Mise en perspective des résultats
17.1.1 . L’ancrage cognitiviste et phénoménologique
17.1.1.1. Une approche cognitive du langage
17.l.l.2. L’altérialité face à la théorie de l’esprit
17.1.2. La dimension pragmatique
17.1.2.1. Les propriétés pathémiques
17.1 .2.2. Sur les procédés modulatoires
17.l.2.3 . Les actes pathémiques et la TPA
17.l.2.4. Les enjeux interactionnels et ménagement des faces
17.1.3. La compétence pathémique comme habileté socio-affective
17.1.3.l. La transversalité de la compétence pathémique
17.1.3.2. Des liens entre prosocialité et empathie
17.1.3.3. Vers un référentiel d’objectifs éducatifs pour la compétence pathémique
18. Portée des résultats
18.1. Limites de la recherche
18.1.1. Obstacles et limites empiriques
18.1.2. Valeur du modèle
18.2. Pour une théorisation de l’énonciation pathémique
18.3. Vers une andragogie de la compétence pathémique
ANNEXES
Annexe 1 – L’observatoire des inégalités
Annexe 2 -« Vous-même, vous sentez vous adulte?
Annexe 3 – Éléments du plan de cours de Gestion de conflits interculturels
Annexe 4 – Questionnaire d’amorce de l’activité réflexive
Annexe 5 – Nommer l’affect
Annexe 6 – Proportion des affects déclarés en entretien
Annexe 7 – Identification de l’affect pendant l’explicitation
Annexe 8 – Extraits photographiques des notes analytiques
Annexe 9 – Extraits d’Xmind : évolution de la modélisation graphique
Annexe 10 – Extraits visuels du logiciel NVivo
Annexe Il – Lettre d’information
Annexe 12 – Formulaire de consentement
INDEX DES AUTEURS
BIBLIOGRAPHIE
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