GENERALITES SUR LA GROSSESSE
La grossesse est la période pendant laquelle l’enfant se développe dans le corps de sa mère. Cette période débute le jour de la fécondation et se termine le jour de l’accouchement. Elle résulte de l’union d’une ovule et d’un spermatozoïde .
En calculant à partir du premier jour des dernières règles, la durée moyenne de la grossesse est environ de 280 jours + ou – 12 jours, soit 40 semaines + ou – 12 jours .
On parle d’accouchement prématuré si la naissance survient avant 37 semaines d’aménorrhées, et de grossesse prolongée si la durée dépasse 42 semaines d’aménorrhées.
OVULATION : C’est le rejet de l’ovule qui sera détaché de l’ovaire après différents processus de maturation de l’ovocyte initiale. Il sera initialement capté par le pavillon de la trompe utérine où il peut être fécondé par un spermatozoïde.
FECONDATION : C’est la fusion des éléments cytoplasmiques et nucléaires de deux gamètes : male et femelle. Cette fusion donnera une cellule unique : l’œuf.
La fécondation se passe au niveau du tiers externe de la trompe après que l’ovocyte soit aspiré par la trompe lors de l’ovulation .
DIAGNOSTIC DE LA GROSSESSE
Le diagnostic de la grossesse repose sur la clinique, l’examen biologique et échographie. CLINIQUE : Le diagnostic est suspecté sur l’association : d’un retard des règles. d’une augmentation de taille de l’utérus.
Les signes sympathiques de grossesse sont inconstants et peu spécifiques : augmentation de tension de seins. nausées matinales. parfois vomissement. pollakiurie.
Le retard des règles est insuffisant pour porter le diagnostic .
Outre de ces signes, il y a aussi : A l’examen au spéculum : un col violacé avec une glaire cervicale absente ou coagulée. Des seins augmentés de volume avec bombement de l’aréole et saillies de glandes sébacées.
Au toucher vaginal : un ramollissement de l’utérus, assez net au niveau de l’isthme . Le maintien de plateau thermique après douze jours sur une courbe ménothermique (courbe de température). La perception des bruits de cœur au détecteur ultrasonique est tardive (13ème semaine).
REGLES HYGIENO – DIETETIQUE DE LA GROSSESSE
Selon THOULON – PAGE : « La diversification nutritionnelle permet d’échapper à la production aux pléthores et aux carences : de tout un peu et sans excès, voilà le secret d’une grossesse sans histoire. »
REGIMES ALIMENTAIRES AU COURS DE LA GROSSESSE : Dans les pays développés, l’alimentation maternelle couvre très largement les besoins nécessaires à une croissance fœtale harmonieuse .
L’alimentation doit être variée, fractionnée dans la journée (3 – 5 fois) et riche en calcium (fromage, laitage), en fruits et légumes(vitamines et oligoéléments) et en protéines. On limitera au maximum les sucres d’absorption rapide, et on proscrira le tabac et l’alcool.
Pour prévenir la listériose : On évitera les fromages non pasteurisés, charcuteries artisanales, viandes et poissons crus.
Pour prévenir la toxoplasmose : Lorsque la femme est sero-positive, on recommande de consommer la viande bien cuite, de laver soigneusement les fruits et les légumes , et d’éviter les contacts avec les chats (excrément notamment).
Fer : L’anémie ferriprive est corrélée avec des taux plus élevés de prématurité, de faible poids à la naissance et de mortalité périnatale. Par ailleurs, la prise systématique de fer pendant la grossesse permet de réduire de façon significative chez la mère le risque de présenter des taux faibles d’hémoglobine, de fer sérique ou de ferritine au moment de l’accouchement.
Pourtant , on recommande aujourd’hui de ne supplémenter que les patientes présentant une anémie prouvée à la numération formule sanguine.
Vitamine D : on recommande la prise de vitamine D au 7ème mois, d’une ampoule par jour d’UVEDOSE jusqu’au dernier mois.
Acide folique : On recommande la prise d’acide folique avant la conception et pendant toute 1ère trimestre de grossesse afin de prévenir le risque de malformation de tube neural . La quantité recommandée est : 0,4mg/j en l’absence d’antécédent et de 5mg/j en cas d’ antécédent d’enfant porteur de malformation de tube neural.
RAPPELS SUR LA SYPHILIS
Vénus, déesse de l’amour, a donné son nom aux maladies transmissibles lors de rapport sexuel : on les appelait alors , maladies vénériennes. Cette vieille dénomination fut progressivement abandonnée pour devenir « Maladies sexuellement transmissibles » qui, à son tour cède la place à l’actuelle appellation de «Infections sexuellement transmissibles» .
Au début des années quarante, la syphilis a été ajoutée à la liste des maladies à déclaration obligatoire , mais depuis des nombreuses années, les cas étaient très peu déclarés par le médecin, accompagnant la recrudescence d’ autres I.S.T comme l’ infection à V.I.H . C’est pourquoi en juillet 2000, une modification du code de santé publique a levé l’ obligation de déclarer les maladies vénériennes (ordonnances 2000. 548 du 15 juillet 2000). Elle redevient alors une préoccupation de santé publique , particulièrement chez les femmes en âge de procréer, du fait des risques fœtaux majeurs.
A Madagascar, la syphilis existait et appelait« TETY » ; en 1990 ; la prévalence de cette affection atteignait 200 cas pour 100.000 habitants, mais dans le monde, d’ après la déclaration de l’O.M.S(Organisation Mondiale de la Santé) , il y a 3,5 millions de nouveaux cas par an .
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Syphilis primaire : Lésions au niveau des organes génitaux : Erosion post traumatique, douloureuse, à bord déchiqueté, survenant les heures qui suivent le coït.
Herpes génital qui survient une semaine après le contact avec le sujet infecté, au début douloureux, cuisant , caractérisé par des bouquets de vésicules à surface érodée, pleure de liquide séreux, Chancre mou, dont l’incubation dure 72h, caractérisé par des ulcérations multiples , à fond suppurant, base souple, avec adénopathie douloureuse, inflammée, par fois suppurée – Lésions extra- génitales .
Ce sont : Chancre bucco-pharyngé : épithélioma , herpès surinfectés, aphtes, ulcération de syndrome de Bechet. Chancre d’amygdale : amygdalite, angine de Vincent, lymphosarcome. Chancre de mamelon : maladie de Paget. Chancre anal : thrombose hémorroïdaire, maladie de Bowen, Autres : périonixis au niveau de doigt, orgelet sur la paupière.
Syphilis secondaire / La roséole fait discuter une virose, une toxidermie. Les syphilis papuleuses font cliniquement discuter de nombreuses dermatoses, notamment le lichen et le psoriasis .En fait , il faut savoir penser à la syphilis et demander la sérologie qui est toujours positive à ce stade.
Table des matières
INTRODUCTION
1ère Partie
I. CONSIDERATIONS GENERALES
I. 1 . GENERALITES SUR LA GROSSESSE
I.1.1. Définition
I.1.2. L’Ovulation
I.1.3. La fécondation
I.1.4. La nidation
I.1.5. Le placenta
I.1.6. Le liquide amniotique
I.1.7. Evolution globale de l’œuf durant la grossesse
I.1.8. Diagnostic de la grossesse
A . La clinique
B . Les examens biologiques
C. Echographie
I.1.9. Surveillance de la grossesse
I.1.10. Règles hygiéno-diététiques de la grossesse diététiques de la grossesse
A. Régime alimentaire au cours de la grossesse
B. Hygiène dentaire et digestive
C. Hygiène mentale
D. Hygiène corporelle
E. Activités physiques et sportives
F. Rapports sexuels
G. Voyage
H. Tabac et grossesse
I.2. RAPPELS SUR LA SYPHILIS
I.2.1. Historique
I.2.2. Epidémiologie
A. Agent pathogène
B. Mode de transmission
I.2.3. La symptomatologie
A. La période d’incubation
B. La période d’invasion
I.2.4. Les examens biologiques
I.2.5. Les diagnostics
A. Le diagnostic positif
B. Le diagnostic différentiel
I.2.6. Les traitements
A. Traitement préventif
B. Traitement curatif
1. Médical
2. Chirurgical
I.2.7. Le pronostic
I.3. LA SYPHILIS ET LA GROSSESSE
I.3.1. Généralités et diagnostic
I.3.2. Influence de la grossesse sur la syphilis
I.3.3. Influence de la syphilis sur la grossesse
I.3.4. La syphilis congénitale
A. Les formes de la syphilis congénitale
1. La syphilis congénitale fœtale
2. La syphilis congénitale précoce
3. La syphilis congénitale tardive
B. Le diagnostic de la syphilis congénitale
1. Chez le fœtus
2. Chez le nouveau-né
C. Le traitement de la syphilis congénitale
I.3.5. Le traitement de la syphilis chez la femme enceinte
2ème Partie
II. METHODOLOGIE
II.1. Contexte de l’étude
II.2. Cadre de l’étude
II.2.1 Situation géographique
II.2.2 Les différents types du quartiers
II.2.3 Le climat
II.2.4 La démographie
II.2.5 Les données sociocultureles
II.2.6 La scolarisation
II.3. Durée de l’étude
II.4. Type de l’étude
II.5. Population cible
II.6. Matériels et méthodes
II.6.1 Principe
A. Collectes de donnés
B. Tests sérologiques
II.7. Variables à l’étude
II.8. Problèmes rencontrés
3ème Partie
III. RESULTATS – ANALYSES – DISCUSSIONS
III.1 RESULTATS
III.2 ANALYSES
III.3 DISCUSSIONS
SUGGESTIONS
CONCLUSSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES et DOCUMENTS CONSULTES
ANNEXES