Les enjeux sociaux de l’appropriation du savoir scolaire

D’une manière générale, la sociologie est une discipline qui oriente ses études sur les phénomènes sociaux. Etymologiquement, la sociologie de « socio‐ » et « ‐logie», est un terme créé en 1839 par Auguste Comte signifiant « étude scientifique des faits sociaux humains, considérés comme appartenant à un ordre particulier, et étudiés dans leur ensemble ou à un haut degré de généralité » . Elle s’intéresse aux diversités morphologiques, structurelles et fonctionnelles des sociétés et vise à l’étude des « lois fondamentales propres aux phénomènes sociaux » . En sociologie, l’expérience est centrée sur l’étude du « fait social ». Mais qu’est‐ce qu’un « fait social »?

L’École et la Relation éducative

L’Institution scolaire : « École »

En effet, l’école peut aussi bien servir à la transmission des savoirs qu’à cultiver l’intégration sociale, voire même la préparation à l’insertion professionnelle des apprenants. De ce fait, l’école se caractérise en un « lieu d’acquisition d’un honorable savoir, (…) doit devenir une institution de l’utilisation réelle de ce savoir, et se transformer de terrain pratique pour l’ambition individuelle en un terrain de dévouement social » . En sociologie, l’école est employée davantage pour sa fonction d’intégration.

Pour la sociologie de l’école, elle est « (…) une institution qui remplit des fonctions globales d’intégration et de mobilité sociales » . L’institution scolaire est un facteur majeur de cohésion sociale. Elle a pour finalités, premièrement, de rendre «l’individu le plus compétent possible, en fonction de ses capacités » .

Tout particulièrement, c’est une organisation qui assure une fonction socialisatrice permettant ainsi la cohésion sociale. Elle favorise l’éveil et la plénitude de l’enfant en lui permettant de préparer son avenir, vu son rôle dans « l’insertion professionnelle, quand il est possible de prévoir les débouchés » .

D’abord, l’école est un établissement dans lequel un enseignement collectif est offert. D’autre part, elle fournit une instruction et une formation d’où son importance flagrante. Ainsi, l’école prépare l’enfant à la vie sociale et doit « cultiver les aptitudes dont a besoin un peuple » .

Pour Laurent Laforgue, l’importance de l’école réside dans le fait que celle‐ci conditionne l’intégration sociale car c’est « La forme la plus importante que l’école doit donner aux élèves et qui conditionne toutes les autres est le langage écrit et parlé. Sans la maîtrise du langage, l’esprit d’un enfant restera à jamais infirme, ses ailes repliées dans un espace si étroit qu’il ne pourra même pas penser, car les mots lui manqueront pour donner forme à cette pensée » . L’école octroie aux élèves les premières formes de sociabilité. Entre autres, il est du rôle de l’école de mettre en possession des élèves les connaissances (compétences et aptitudes) dont ils ont besoin pour adhérer au monde externe. Qu’apprend‐t‐on à l’école ?

Comme nous l’avons déjà annoncé, l’école a une obligation cruciale dans la transmission de certaines connaissances. En effet, c’est à l’école que commencent les premiers exploits et expériences de l’enfant.

En général, la lecture et l’écriture sont le fondement de l’école. Elle apprend l’enfant à développer et cultiver son langage, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. De même, on y apprend aux élèves à compter, à résoudre des problèmes, etc. Néanmoins, il faut tenir compte des éveils artistiques comme les travaux manuels, les chants, les récitations,… D’autant plus, dans ce sens, il ne faut pas oublier la nécessité de l’éducation sportive qui favorise l’épanouissement corporel. Enfin, l’éducation civique qui est une préoccupation à tous les niveaux.

Autrement dit, l’école transmet aux élèves le sentiment de vivre ensemble. Cela implique nécessairement une pratique qui favorise l’acquisition de connaissances simples telles l’adoption de comportements respectueux des autres et la prise de conscience des valeurs civiques et éthiques.

De l’éducation à l’enseignement de la petite enfance 

Généralement, l’apprentissage mixte consiste à l’initiation de l’enfant au travail ardu qui l’attend au cours préparatoire.

Elle porte sur la transmission des connaissances de base. D’abord, le «savoir‐être» relatif à la socialisation de l’enfant. De plus, elle véhicule des « savoirs», relevant du physique (la motricité) et de la cognition (les connaissances). Entre autres, l’enseignement octroie aux enfants l’outil primitif de la communication qu’est le langage (à l’oral) pour mieux approcher l’écrit. De ce fait, elle doit faciliter l’évolution de l’enfant et organiser ces acquisitions.

Ainsi, ce type d’apprentissage se doit de développer les enfants de 3 à 6 ans dans les domaines physique et moteur , cognitif et socio‐affectif . Elle prépare l’enfant à la scolarisation primaire et à la vie future. En d’autres termes, le rôle à la fois d’éducateur et d’enseignant de l’institutrice se résume à guider l’enfant dans son développement et son épanouissement cognitif et social .

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : GÉNÉRALITÉS, APPROCHES ET MÉTHODOLOGIE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE
CHAPITRE II : LES APPROCHES CONCEPTUELLES ET THEORIQUES
CHAPITRE III : METHODOLOGIE ET LIMITE DE LA RECHERCHE
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : IMBRICATIONS INTÉGRATIVES DES ENJEUX SOCIAUX DE LA RÉUSSITE SCOLAIRE
CHAPITRE I : LES DETERMINANTS PSYCHOLOGIQUES DE LA CAPACITE INTELLECTUELLE DE L’APPRENANT
CHAPITRE II : L’ECOLE ET LES MISSIONS PEDAGOGIQUES ET EDUCATIVES DANS L’APPROPRIATION DU SAVOIR
CHAPITRE III : INTERVENTION DES PARENTS DANS L’APPROPRIATION DU SAVOIR SCOLAIRE
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE III : DYNAMIQUE ÉDUCATIONNELLE CHANCELANTE ET APPROCHE PROSPECTIVE
CHAPITRE I : DEFAILLANCE DE LA POLITIQUE EDUCATIVE MALGACHE
CHAPITRE II : ORIENTATIONS PROSPECTIVES
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GÉNÉRALE

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