LES ENJEUX DE LA MONDIALISATION
Les fondements théoriques de la mondialisation
La mondialisation est un vécu depuis bien longtemps ; de l’âge du troc, puis au mercantilisme, et sa forme la plus développée actuellement : l’économie de marché. La dénomination « Mondialisation » n’a eu lieu que vers la seconde partie du vingtième siècle 6 . Cette conjoncture indéniable se fonde sur les théories libérales du libre échange et du commerce international. Chapitre 1 : Aspect général de la mondialisation La mondialisation désigne une vague de libéralisation des échanges, des investissements et des flux de capitaux dans un cadre généralisé. On distinguera les acteurs et les facteurs qui la dynamise.
Les acteurs de la mondialisation
De cette forme la plus développée du libre échange, la mondialisation évoque une perspective d’un marché international. Comme tous les pays sont représentés comme un seul village7 , les acteurs principaux sont assimilables à des offreurs et des demandeurs sur ce marché. Ce dernier est régit par un régulateur, le gendarme, accepté par tous les agents. L’Etat : Il est l’acteur principal de la mondialisation, même si ses prérogatives se voient grignotées par le processus de Mondialisation. En effet, on parle surtout d’une mondialisation d’un pays 8 . Un pays peut être à la fois offreur, et demandeur sur le marché international. Le pays est offreur quand ce dernier met en vente de biens ou services sur le marché. D’un autre côté, il est demandeur du moment où il est en quête de biens ou services qui lui seront nécessaires pour son économie ; c’est-à-dire, pour une satisfaction de ses besoins de fonctionnement économique : besoins alimentaires, et besoins de matières premières. C’est donc l’inégale répartition des ressources entre les Etats, qui les oblige à effectuer un échange avec les autres. La mission principale de l’Etat dans le contexte de la mondialisation consiste : – A la défense de l’intégrité territoriale, – A l’instauration de politique économique efficace pour son pays, – Aux négociations internationales, visant à un échange profitable pour son économie.A la place du régulateur, se trouvent les institutions internationales. Ce sont la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International, et l’Organisation Mondiale du Commerce. Ces trois grandes institutions internationales sont les gouvernements de la Mondialisation.La Banque Mondiale : Dénommée sous le nom de banque de reconstitution de l’après guerres- dans son ébauche, sa mission principale consiste à encourager les pays pauvres à développer leurs potentialités économiques, et à les intégrer dans le rythme de la mondialisation par le biais des différentes aides financières. Le FMI – Fond Monétaire International Une institution qui doit assurer : – Le bon fonctionnement du système financier international : la stabilité monétaire internationale – La restauration d’un libre et large commerce mondial (le contrôle des mouvements de capitaux est en revanche accepté plus facilement, car ils avaient créé des désordres dans l’entre-deux guerres). – La défense et la promotion de l’expansion équilibrée du commerce et de la production, et d’un haut niveau d’emploi. Le FMI peut faire pression aux pays qui ne remplissent pas les conditions nécessaires à la stabilité de l’économie, et peut également venir en aide financier, en tant que prêt aux pays qui ont des difficultés économiques. L’OMC – Organisation Mondiale du Commerce Elle se trouve à la base du processus de Mondialisation. A l’issu de Bretton Woods, sa création est dans le but de régir les relations commerciales dans le monde. Il existe bien d’autres acteurs, qui sont légèrement vus à travers le processus. Cependant, ces institutions agissent beaucoup dans les pays en développement, et sont généralement reliées à la Banque Mondiale et l’ONU (Organisation des Nations Unies). Parmi eux figurent les banques régionales ; exemple le BAD – Banque Africain pour le Développement – pour les pays de l’Afrique. Certes, à son stade actuel, la mondialisation n’est pas tombée du ciel, elle a subi divers stades d’évolution. Ces stades ont été surtout dynamisés par des phénomènes historiques.
Les facteurs dynamiques de la mondialisation
Ces facteurs sont surtout déclencheur du processus. La mondialisation est en effet un processus qui ne cesse d’évoluer, et tend vers plus de technologie, de ressources, d’interactions plus importantes et plus lourdes entre les acteurs. • Flux de biens et services, et flux de population Du terme anglais « Globalisation », le processus semble être une restitution du monde, assimilable à un petit village où les hommes ont beaucoup de possibilité de se déplacer d’autant que les marchandises peuvent circuler presque partout. La levée des barrières tarifaires est à l’origine des grands flux de marchandises, constaté durant ces vingt dernières années. En parallèle avec ce grand flux de marchandise, les migrations internationales sont d’un très grand pourcentage actuellement. En l’an 2000, les Etats-Unis et la Russie seulement recensent près de 35 millions et 13 millions de personnes qui sont des migrants internationaux . Ces phénomènes de migration de la population ont connu de fortes expansion, et très accélérés par le faible coût du transport. La persistance de la situation migratoire, et les flux de marchandises seront fonction de la baisse des prix de transport. Source: UNCTAD 2002, p. 66 Les deux dernières décennies ont été surtout marquées par de grands flux des évolutions technologiques qui ont fait réduire le prix de transport. Certes, ce phénomène va engendrer une intensification des flux de marchandise sur le plan international : faible coût d’importation. Le mouvement des marchandises se facilite de plus en plus entre les différentes nations, donc plus de commerce. • La télécommunication Depuis la révolution industrielle , le transport joue un grand rôle dans l’échange international. Elle a permis la circulation des matières premières et des produits finis, à la migration de masse. Actuellement, on assiste à la délocalisation massive des grandes firmes, du à cette évolution technique du transport. Il n’est pas pour autant difficile de nier que la communication, elle aussi a permis l’expansion du processus de mondialisation. Le monde est actuellement dans une expansion technologique inestimable. Grâce aux NTIC (Nouvelles Technologies d’Information et de la Communication), la circulation des informations – éléments importants pour l’économie – se fait dans une fraction de seconde. Ces moyens de communications sont évidemment appelés à connaître une croissance plus forte dans le futur, avec des conséquences beaucoup plus marquées. C’est un générateur d’emploi, comme montre les Graphes ci-dessous. Comme la première révolution industrielle, la révolution technologique affectera beaucoup sur le plan économique. Parler d’une économie d’échelle met l’accent sur les facteurs de production, la technologie est une facteur technique de la production. Ainsi, La taille de la population qui travaille dans le domaine de la communication a doublé entre 1984 et 1994. Transition d’une économie fondée traditionnellement sur l’agriculture à une économie reposant sur la production mécanisée et à grande échelle, constatée en Grande Bretagne à la fin du XVIIIème siècle Cette croissance inclus les pays en développement, notamment les NPI (Nouveaux Pays Industrialisés) . Fig n° 1 : Diagramme sur l’évolution de l’emploi sur les Nouvelles technologies • L’abolition des barrières commerciales et la libéralisation des marchés financiers Cette libéralisation des marchés financiers est le principal du processus de mondialisation. Elle a permis de soutenir un pays en difficulté financièrement, et d’effacer une partie de ces dettes. Une politique qui se voit très utilisées dans les pays en difficultés économiques .
INTRODUCTION |