Les échelles de mesure d’un questionnaire

Les échelles de mesure d’un questionnaire

L’échelle de Likert

L’échelle de Likert permet à la personne questionnée de donner son accord ou son désaccord de manière nuancé à l’aide de plusieurs modalités généralement aux nombres de 4 à 10. L’avantage des échelles de type « Likert » est leur simplicité d’utilisation tant pour le répondant que pour la personne qui doit concevoir l’instrument de mesure (le questionnaire). D’après (Brunel, 2002) les échelles de Likert sont généralement plus faciles à traiter pour le répondant.

Quant aux nombres de points sur cette échelle, « le nombre optimal d’échelons semble se situer entre cinq et neuf. L’augmentation du nombre d’échelons permet également d’atténuer la propension des individus à être plutôt affirmatifs (« yes sayers ») en proposant au répondant une palette de choix capable d’exprimer davantage de nuances » (Brunel, 2002) Exemple : • Pas du tout d’accord • Pas d’accord • Ni en désaccord, ni d’accord • D’accord • Tout à fait d’accord 43 • L’échelle sémantique différentielle Une échelle sémantique différentielle permet de recueillir une opinion lors d’une enquête en faisant prendre une position à la personne interrogée par rapport à des mots de sens opposés. Les échelles sémantiques différentielles sont plus difficiles à concevoir car elles exigent de trouver de parfaits antonymes. • L’échelle de Stapel

C’est une échelle en 10 points, donc il n’y a pas de point de neutralité. L’échelle est présentée de façon verticale. Le terme évalué est situé au centre de l’échelle et le répondant doit indiquer la direction et l’intensité de son attitude, de sa perception ou de son sentiment. 4/ Méthodologie de rédaction et biais cognitifs • La méthodologie de rédaction d’un questionnaire Afin de rédiger un questionnaire, plusieurs étapes sont nécessaires. Dans un premier temps il y a la phase de rédaction d’hypothèse liée au sujet et à la problématique de recherche. Par la suite il faudra définir l’échantillon, c’est-à-dire définir le nombre de personnes interrogées.

LIRE AUSSI :  LA RUPTURE UNILATÉRALE CONRÔLÉE PAR LE JUGE

Lors de cette phase il faudra également choisir le type de questionnaire adapté aux recherches et choisir son mode de diffusion. Ensuite, une phase de recueillement d’informations des personnes interrogées doit être réalisée afin de faciliter le traitement des données. Après avoir rédigé les différentes questions il va falloir tester le questionnaire afin de valider sa conformité. Pour finir, le questionnaire est distribué et après la date des rendus, les données devront être analysées. Chaque étape est importante afin de recevoir des données les plus précisent et les plus proches possible du questionnement de départ.

• Les biais cognitifs Un biais cognitif est une forme de pensée qui met en œuvre de manière systématique des distorsions dans le traitement de l’information. Les biais cognitifs conduisent le sujet à accorder des importantes différences à des faits de même nature et peuvent être repérés lorsque des paradoxes ou des erreurs apparaissent dans un raisonnement ou un jugement. Il existe différents biais cognitifs tels que : le biais sensori-moteur ; le biais attentionnel ; le biais mnésique ; le biais de jugement et le biais de raisonnement.

Formation et coursTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *