Les différentes approches théoriques du progrès technique

Approche hétérodoxe 

L’approche hétérodoxe diverge de l’orthodoxe du fait que le progrès technique et l’innovation sont des facteurs de production importants pouvant modifier grandement la production industrielle d’un pays, dont le courant orthodoxe n’aborde et n’analyse qu’une partie, démontrant la croissance économique et le développement économique comme les conséquences de l’augmentation de la production par rapport à la croissance démographique et aux différents facteurs exogènes. Le progrès technique conduit toujours à un développement économique accompagné d’une croissance élevée : cette affirmation résulte de l’analyse hétérodoxe du progrès technique, de long en large, par rapport aux différentes avancées techniques et technologiques lors des 30 Glorieuses, du contexte historique et de la politique économique des pays avancés, pour accroître leur développement économique.

Les hétérodoxes, cependant, considèrent que la croissance économique n’est pas illimitée, divergeant de l’analyse orthodoxe du fait que des auteurs comme Adam SMITH considéraient qu’une croissance peut être illimitée du fait de l’augmentation incessante des besoins de l’Homme. L’existence de ces limites avance alors le rôle déterminant du progrès technique, d’un point de vue historique. De ce fait, nous allons voir les différentes théories et approches de différents savants dans le domaine économique, qui divergent de la pensée orthodoxe.

Jean FOURASTIÉ (1907-1990) 

L’économiste français Jean FOURASTIÉ, dans son ouvrage s’intitulant « Le progrès technique et l’évolution du capitalisme », affirme que la théorie du progrès technique peut se ramener à 2 idées simples, dominant une grande partie de l’évolution économique depuis 1830.

Olivier THÉLOT et Claude MARCHAND (1991) 

« L’accroissement n’est aucunement l’effet d’une diminution du nombre des oisifs, c’est simplement la conséquence de l’amélioration des procédés » THELOT et MARCHAND avance, là, la croissance économique de la France de 1891 à 1896 tel que le progrès technique n’a pas réduit la part de la population active. Le progrès technique, n’est pas en soi, une conséquence négative affectant le taux de chômage d’un pays car ils constatent que les pays qui utilisent le plus de robots sont ceux qui présentent le plus faible taux de chômage. Les crises historiques, les guerres et les contextes respectifs des pays affectent grandement la productivité du travail depuis 1974 : on note un ralentissement de la productivité du travail ; selon l’analyse schumpétérienne, cette période se trouve dans la phase descendante des cycles du progrès technique : la baisse d’innovations, des crises des matières premières (pétrole par exemple) permettent alors de justifier cette période de ralentissement du progrès technique. Peut-on vraiment affirmer que l’inexistence et/ou la baisse du progrès technique soit le bouc-émissaire de ce ralentissement ?

Innovations dans le domaine industriel : analyse du cas de la France du XIX ème et du XX ème siècle

L’existence d’innovations dans le domaine industriel permet une multiplication de la productivité, sans affecter la part de la population active : en 1800, il y avait en France 12 Millions d’actifs sur une population totale de l’ordre de 30 millions, soit un ratio de 40%, alors qu’en 2010, il y avait 28 millions d’actifs sur 65 millions d’habitants, soit un ratio légèrement supérieur à 40%, plus précisément un ratio de 43,08 %. L’analyse du progrès technique de la France permet de dire que ce dernier n’est pas, certainement, une variable à double tranchant, puisque le développement et la recherche dans le domaine industriel, a permis d’attacher une certaine évolution du taux de chômage, tout au fil des années de la révolution industriel jusqu’au XXI ème siècle. L’existence du progrès technique peut alors définir la croissance « soudaine » rencontrée pendant les 30 Glorieuses : mais est-ce vraiment la cause ? L’innovation des techniques de production et l’industrialisation croissante en France durant le XXème siècle peut alors expliquée cette croissance soudaine.

L’amélioration des variables de développement économique de la France, surtout les progrès réalisés en matière d’espérance de vie, a permis au pays de se hisser parmi les pays développés les plus influents et les plus industrialisés au monde ; la conclusion de THELOT et MARCHAND, par rapport au progrès technique, peut se résumer comme suit : le progrès technique est un moteur de développement humain, économique, industriel, structurel et infrastructurel permettant à un pays de satisfaire les besoins de son peuple, tout en prenant compte de l’existence de variables endogènes et exogènes pouvant contrecarrer la croissance économique du pays.

Le développement et la croissance économique sur le plan social engendrés par le progrès technique

La transformation sociale du XIX ème siècle jusqu’à aujourd’hui accentue l’apport du progrès technique sur l’économie, selon les travaux des 2 auteurs : dans les pays touchés par la révolution industrielle, la croissance s’accompagne d’importantes transformations sociales, facilitant l’inclusion des nouvelles innovations dans le secteur industriel : l’évolution de la répartition de la population active, la mécanisation du travail en usine et du recours massif au travail des femmes et des enfants. Ces 3 facteurs, accompagnés par une massive suite d’innovations industrielles traduisent la croissance soudaine, que l’on retrouve en Grande Bretagne, en Europe de l’Ouest, aux Etats Unis ou encore au Japon (équivalente au cas de la France).La tertiarisation de la population active a aussi contribué au développement économique d’aujourd’hui, qui se fait ressentir dans les pays développés actuels (Etats-Unis, Japon, Chine, Allemagne, France,…) d’après le 3 ème tableau, qui marque « l’exode » de la population agricole vers le domaine des services, marquant la transformation structurelle de la population active.

Alfred SAUVY (1898-1990) 

Il avance que le progrès technique est « ce qui permet aux hommes d’accroître leur activité économique » et de « diminuer la peine fournie pour avoir ce résultat » . Il s’agit donc de l’ensemble des innovations qui améliorent l’efficacité de la combinaison des facteurs de production. Alfred SAUVY est connue pour sa théorie du déversement, sur le plan macroéconomique à long terme, formulée dans « La Machine et le Chômage » : « Le phénomène de déversement est celui du transfert d’utilisation du revenu… Quelles que soient les répercussions du progrès technique sur le marché, il y a toujours un bénéficiaire du progrès, c’est-à-dire une personne (ou plusieurs) ont le revenu qui augmente… L’utilisation de ce ou ces revenus supplémentaires crée des emplois ailleurs, mais ces emplois ne sont identiques ni en nature, ni en nombre aux emplois perdus. Le mot déversement s’entend par toute utilisation au dehors de la branche progressiste, de revenus supplémentaires résultant de l’innovation. »

L’existence de progrès technique permet alors de générer une augmentation du revenu des ouvriers, tels que la variation de ce revenu résulte de l’accroissement de la productivité des facteurs de production, dans le secteur industriel, qui va se déverser dans l’économie comme étant une conséquence directe de la croissance sur le secteur. Mais, cette analyse diffère à court terme puisque, le progrès technique court terme, est destructeur d’emplois notamment pour les non qualifiés mais, à long terme, cette dernière est générateur d’emplois. SAUVY avance ainsi que le progrès technique entraîne 2 effets : un effet prix et un effet revenu.

L’effet prix se caractérise par l’existence de gains de productivité, du fait du progrès technique, s’accompagnant d’une diminution des prix, soit d’une augmentation de la demande, qui va créer des emplois pour compléter la masse ouvrière permettant d’atteindre le niveau de production satisfaisant cette hausse de la demande (équilibre du marché des biens et services). Tandis que l’effet revenu est le fait de gains de productivité d’un progrès technique qui permet d’augmenter les revenus (salaires, profits, recettes fiscales), entraînant aussi une augmentation de la demande et une création d’emplois. Les changements techniques, dus aux innovations dans le domaine, permettent aux travails d’usine et à l’agriculture de s’industrialiser par l’utilisation de machines, de robots ; le chamboulement de la structure organisationnelle des entreprises (cas du Taylorisme) a permis à ces dernières d’améliorer les relations humaines, les chaînes de production et autres, permettant l’augmentation de la productivité ; et la tertiarisation des métiers accentue l’amélioration des conditions de travail vis-à-vis aux changements sociohistoriques. Le progrès technique, selon Alfred SAUVY, contribue aux changements des conditions devie de la population vers le meilleur, entraînant un développement économique accrue.

Les différentes approches adoptées précédemment nous montrent l’existence d’une convergence accrue, du fait de la haute considération du progrès technique, par rapport à laquelle la plupart des économistes mettent un poing d’honneur à développer et à faire prendre conscience de par la grande influence du progrès technique sur le développement du secteur industriel. Cependant, une divergence existe du fait que le progrès technique est un facteur dit, toujours exogène de l’économie, opposée à l’approche d’économistes comme THELOT et MARCHAND prônant que ce dernier est une résultante de variations des agrégats économiques, notamment de la productivité industrielle et de la structure même des secteurs économiques ; divergence appuyée par l’approche Smithienne qui veut que le progrès technique est la cause principale de la croissance rencontré durant l’ère dite classique, du fait de l’amélioration du secteur industriel de par sa division du travail, base du progrès technique industriel.

Modèle de Joseph SCHUMPETER

Concept de base 

SCHUMPETER affirme que le progrès technique est le moteur de la croissance économique . Le progrès technique est un phénomène discontinu et spontané : l’innovation survient tout à coup, sans aucune considération temporelle : une innovation radicale ou décisive va permettre à toute une foule d’innovations incrémentales ou secondaires de se diffuser et de créer des produits nouveaux et des occasions de profit stimulant l’activité économique. SCHUMPETER met en évidence le rôle déterminant de l’innovation en prenant comme point de départ la modélisation d’une économie stationnaire appelée circuit économique qui est une représentation simplifiée de la vie économique et des relations qui se créent entre les agents économiques.

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Ce modèle va lui servir de référence pour repérer les facteurs déterminants qui mettent l’économie en mouvement.
A partir de là, quelles sont la logique et les caractéristiques de ce circuit économique ? Sa logique est celle de l’équilibre générale des néoclassiques : les fluctuations des prix assurent l’adaptation parfaite entre les différentes variables économiques et chaque facteur de production est rémunéré à son prix (le « commissaire-priseur » de WALRAS ). Dans une économie reposant sur la libre concurrence, la propriété privée et la division, les agents économiques agissent en ayant pour référence leur expérience passée. Ces agents n’introduisent donc aucune rupture fondamentale dans leurs comportements et les relations économiques existantes.Ainsi, les méthodes de production et les pratiques de consommation restent stables, et le mécanisme des prix assure l’égalisation de l’offre et de la demande.Comportements routiniers et mécanismes adaptatifs conduisent donc à l’état stationnaire ; la re-production et l’équilibre constituent une règle.

Théories et postulats 

Entrepreneur Schumpétérien 

L’entité de l’entrepreneur est le moyen qu’a trouvé SCHUMPETER de rapprocher ses théories économiques des propositions de la sociologie. En effet, l’économie classique propose un agent économique calculateur et faisant inévitablement appel à une seule et même rationalité . Maximiser les gains en minimisant les risques, voici le seul calcul qu’exécute l’agent de l’économie classique. Pour se démarquer de cela, SCHUMPETER propose le personnage de l’entrepreneur. Celui-ci permet d’appréhender un état d’esprit propre à des agents importants de l’économie possédant au moins deux caractéristiques: le pouvoir de commandement au sein d’une entité quelconque et l’accès au crédit.
L’entrepreneur est un meneur dans le domaine de l’économie: il prend les décisions et surtout il les applique. Ainsi, il doit se concentrer sur le futur proche et agir rapidement. Il est donc impossible et improductif pour lui de prendre en compte tous les paramètres comme le ferait le décideur de l’économie classique. L’entrepreneur de SCHUMPETER se démarque encore du décideur de l’économie classique en ce sens que son but n’est pas la maximisation de ses propres gains. En effet, l’état d’esprit de l’entrepreneur est autre: c’est un rêveur. Il souhaite créer et prospérer en dépit des autres, il est plus intéressé par le « territoire » que par les richesses. Le but de l’entrepreneur est de construire un empire, non d’accumuler le plus d’argent possible.
Selon SCHUMPETER, l’évolution du système économique ne peut venir d’une modification quantitative (hausse de la population ou du capital) mais d’une transformation qualitative. Dès lors, l’évolution devient synonyme de nouveauté, de bouleversement des comportements économiques (niveaux et modes de vie) et des conditions de l’activité économique.

SCHUMPETER introduit alors une nouvelle forme de concurrence, par rapport aux variations apportés par cet entrepreneur schumpétérien, concurrence qui n’est pas pure et parfaite : qui joue sur la compétitivité prix et structurelle des produits. L’avancé technologique et technique permet à une entreprise de se place en situation de monopole temporaire ou d’obtenir des coûts de production inférieurs (donc d’obtenir des surprofits). Cet entrepreneur est donc celui qui détermine et applique le progrès technique dans le domaine industriel, par ses innovations, permettant d’influencer l’état du marché, la concurrence au sein du secteur industriel et de l’amélioration des rendements et de la productivité des facteurs de production.

Modèle de Robert SOLOW

Concept de base 

Robert SOLOW marque l’avènement du concept de croissance équilibrée et durable.
Il établit un modèle néoclassique de la croissance. SOLOW considère que « la croissance est nécessairement équilibrée car la flexibilité des prix des facteurs de production (salaire pour le travail et intérêt pour le capital) permet d’en assurer le plein emploi ».
Dans ce modèle, le progrès technique est nécessaire d’être prise en compte car c’est un facteur de production important qui rend à la fois le capital ou le travail plus productif dans le temps au sein du processus de production. Egalement, il considère le principe des rendements décroissants : lorsque le capital par tête augmente alors la production augmente mais pas de façon proportionnelle. SOLOW appelle l’état régulier le moment où le capital par tête augmente et la production par tête augmente moins vite que cela ne coûte ; donc la croissance par tête cesse d’augmenter.

Dans cette théorie, il est souligné que le niveau de production d’un pays est déterminé par l’investissement par tête qui y est effectué. Tant que le niveau d’état régulier n’est pas atteint, un investissement supplémentaire est toujours générateur de croissance économique.
Entre deux pays, celui qui investit moins, a une croissance moindre. En effet, tous les pays qui font un effort d’investissement sont susceptibles de connaître une croissance économique. Le modèle de SOLOW qui ajoute un investissement en capital humain à l’investissement en capital technique, permet à la fois d’expliquer la convergence de certains pays et l’accentuation des inégalités mondiales entre pays pauvres et pays riches. Cette convergence provient des efforts d’investissement en capital humain et en capital technique. La croissance dépend de deux facteurs principaux : la quantité de travail qui dépend du taux de la croissance de la population et le progrès technique.

Théorie de la croissance endogène

Dans le modèle de la croissance de SOLOW vu précédemment, le progrès technique était considéré comme constant c’est-à-dire comme donné. Le modèle ne cherche pas à en déterminer l’origine . Les tenants de la théorie de la croissance endogène considèrent que la croissance est un phénomène autoentretenu et que les variables ne sont pas données mais sont déterminées par l’économie. Dans cette partie consacrée à la croissance endogène, la croissance sera considérée comme le résultat de l’accumulation et de l’adéquation de quatre facteurs : la technologie, le capital physique, le capital humain et le capital public. Le capital physique est l’équipement dans lequel investit une entreprise pour la production de biens et services. En investissant dans de nouveaux équipements, la firme conduit une certaine externalité. En effet, ces nouveaux équipements vont permettre la diffusion des nouvelles pratiques et méthodes vers d’autres firmes. Cela va engendrer une augmentation de la production globale. La technologie quant à elle, détermine le niveau de progrès de l’économie.

Ce progrès dépend du nombre de chercheurs et du stock de connaissance dans l’économie. Cependant, les chercheurs ne sont motivés que par la perspective de rémunération future qui les attend (droits de propriétés, rentes monopolistiques). L’Etat doit alors financer les recherches fondamentales pour que les résultats des recherches soient un bien collectif. Plus précisément, l’Etat doit soutenir les projets innovateurs par une fiscalité compensatrice et des mesures juridiques incitant la recherche et développement. Pour ce qui en est du capital humain, il englobe l’ensemble des capacités acquises par les individus et qui accroissent leur efficacité productive. L’éducation peut être alors considérée comme un investissement dont on attend un certain retour. D’où un allongement de la durée moyenne de scolarité qui pourrait entrainé une croissance. Le capital public constitue également un élément essentiel dans la définition de la croissance économique et qui peut l’améliorer. Il comprend : les infrastructures de communication et de transport ainsi que l’investissement de l’Etat et des collectivités locales.

Modèle du « Design dominant »

Concept de base 

Le design dominant est un concept de gestion de la technologie introduit par James M. UTTERBACK et William J. ABERNATHY qui sert à identifier et à définir les principales caractéristiques technologiques qui tendent à devenir des standards, de facto, au sein d’une industrie ou d’un secteur d’activité. En terme marketing, ce concept permet d’expliquer les différentes phases du cycle de vie des produits dans les industries de biens assemblés complexes. Il permet aussi de faire le lien entre les innovations technologiques et les dynamiques industrielles.
Le design dominant est un design qui s’impose de telle sorte à ce que les concurrents et les innovateurs œuvrant au sein de la même industrie doivent l’utiliser s’ils espèrent conserver une position concurrentielle à l’intérieur du marché. Selon UTTERBACK et ABERNATHY, le design dominant découle d’un choix du marché ; il émerge progressivement dans le cycle de vie du produit et synthétise les variations technologiques des produits du début de cycle.

Table des matières

Introduction 
Partie I : Les différentes approches théoriques du progrès technique par rapport à la croissance et au développement économique 
Chapitre 1 : Approche orthodoxe
Section 1- Approche classique
Section 2 – Approche néoclassique
Chapitre 2 : Approche hétérodoxe
Section 1 – Jean FOURASTIÉ (1907-1990)
Section 2 – Olivier THÉLOT et Claude MARCHAND (1991)
Section 3 – Alfred SAUVY (1898-1990)
Chapitre 3 : Quelques définitions et notions de croissance et de développement économique
Section 1 : Notions économiques
Section 2 – Modèles économiques
Section 3 – Relations entre progrès technique, croissance et développement économique
Partie II : Analyse Empirique du progrès technique
Chapitre 1 : Le progrès technique : moteur du développement actuel
Section 1 – Transformation industrielle : cas du taylorisme et du fordisme
Section 2 : Création du secteur quaternaire « le secteur TIC »
Chapitre 2 : Conséquences du progrès technique – Impact et répercussion du développement du secteur quaternaire sur les autres secteurs économiques
Section 1 : Conséquences (directes et indirectes) du progrès technique sur le secteur industriel
Section 2 : Mise en évidence de l’importance du progrès technique dans la croissance économique
Chapitre 3 : Développement économique, croissance économique et progrès technique : Comment atteindre le développement adéquate par le biais de la croissance économique portée sur le progrès technique dans l’optique du secteur industriel ?
Section 1 : Plan d’introduction de la croissance et du développement économique induit le progrès technique
Section 2 : Politique d’innovation : développement industriel orienté vers la recherche développement
Conclusion Générale

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