Les crises d’épilepsie

Les crises d’épilepsie

Définitions

Les crises d’épilepsie sont définies comme des manifestations paroxystiques (motrices, sensitives, sensorielles, végétatives ou psychiques) avec ou sans perte de connaissance. Elles résultent d’une décharge excessive et hyper synchrone d’une population neuronale cérébrale. Ce sont des phénomènes à début et fin brusques, de durée brève et de caractère stéréotypé. L’épilepsie est une atteinte cérébrale caractérisée par une prédisposition persistante à la production de crises épileptiques et par les conséquences neurobiologiques, cognitives, psychologiques et sociales de cet état (17). Cette nouvelle définition a tendance à remplacer l’ancienne définition qui stipule que l’épilepsie est « une affection caractérisée par la récurrence d’au moins deux crises épileptiques non provoquées, survenant dans un laps de temps de plus de 24 heures » .

Actualité de la question

Pendant longtemps les pays d’Afrique noire ont consenti à des efforts financiers pour prendre en charge dans le domaine médical, la formation de personnels qualifiés (Médecins, Pharmaciens, Infirmiers). Aujourd’hui, les orientations en matière de politique de santé donnent la priorité aux grandes endémies et aux nouvelles pathologies ravageuses pour le continent comme le Sida. Et pourtant, la place de l’épilepsie est loin d’être négligeable. Si l’épilepsie est, aujourd’hui, en Afrique l’une des affections souvent rencontrées dans les services de neurologie et de psychiatrie, le nombre d’épileptiques rencontrés est nettement inférieur à la prévalence réelle dans les différents pays. Cela devrait inciter à promouvoir certaines actions qui devraient participer à « sortir les épileptiques de l’ombre », améliorer leur prise en charge et permettre le recul de la morbidité de cette maladie qui constitue actuellement un 3 véritable problème de santé publique en Afrique au sud du Sahara. C’est le lieu de tenir compte du contexte socioculturel spécifique relatif aux différentes cultures et langues pour une meilleure information à travers un travail approfondi sur les schémas de base spécifiques à chaque groupe social. Un tel travail dans le cadre d’un plan d’action nationale devrait à coup sûr mobiliser l’effort de chacun dans une compréhension collective, rationnelle basée sur la démystification et la prise en charge médicale des épileptiques. En effet, l’épilepsie entraîne toute une série de « réactions dictées par la culture que le thérapeute ne peut ignorer » d’autant qu’ils sont des obstacles à la prise en charge. III. Objectifs Les objectifs de cette étude sont : o Général : étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des épilepsies idiopathiques o Spécifiques : – Décrire les caractères biographiques de la population étudiée – Décrire les aspects électro cliniques (âge de début de la crise, type de crise, syndromes épileptiques) – Décrire la prise en charge et l’évolution (délai de prise en charge, traitement, suivi, évolution et effets indésirables) – Décrire l’impact sur la scolarité

Définitions

Les crises d’épilepsie sont définies comme des manifestations paroxystiques (motrices, sensitives, sensorielles, végétatives ou psychiques) avec ou sans perte de connaissance. Elles résultent d’une décharge excessive et hyper synchrone d’une population neuronale cérébrale. Ce sont des phénomènes à début et fin brusques, de durée brève et de caractère stéréotypé. L’épilepsie est une atteinte cérébrale caractérisée par une prédisposition persistante à la production de crises épileptiques et par les conséquences neurobiologiques, cognitives, psychologiques et sociales de cet état. Un syndrome épileptique est un ensemble électroclinique homogène avec mêmes caractéristiques cliniques (crises, état neurologique et intellectuel), paracliniques (EEG, IRM) et évolutives. II. Historique et Classifications des épilepsies (28) Depuis la classification de la maladie dans l’antiquité, de multiples classifications des crises épileptiques et des maladies épileptiques ont été proposées. Galien, au Moyen Age, suggérait de distinguer les crises provoquées par une atteinte cérébrale de celles liées à une atteinte du cœur ou des autres viscères. Tissot, au XVIIIe siècle, apportait la notion d’une prédisposition génétique et de facteurs favorisants dans la survenue des crises. J.H.Jackson, au XIXe siècle, fut le premier à apporter une classification plus pragmatique distinguant les atteintes généralisées qu’il dénommait « génuine » prenant naissance dans les structures les plus élaborées du cerveau, les crises partielles ou « convulsions à début unilatéral », en rapport avec une décharge focalisée. Il avait souligné que cette dernière était souvent liée à une lésion.

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