Les contraintes imposées aux associations sportives

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Problèmes inhérents au Hand-ball

On note que le problème inhérent au Handball malgache peut être observé dans presque toute discipline collective, entre autres, ce sont : la morphologie, l’infrastructure, la performance et le financement.

La morphologie

La morphologie est l’un des problèmes majeurs des sportifs malgaches car par rapport à nos homologues étrangers, les malgaches ont une « petite taille » et ne sont pas très avantagés lors des rencontres sportives.

L’infrastructure

Quant aux infrastructures, nous remarquerons qu’en matière de terrain de jeu, nous ne font pas parti de mieux équipés, à l’instar du palais de sports et le gymnase d’Antsiranana qui répond aux normes exigées par lesrègles de la fédération Internationale du Handball. Nous avons également la salle de sportde l’université d’Antananarivo mais sa capacité d’accueil est réduite et son statut de « ropriété privée » ne le rend pas disponible et accessible à tout moment aux publics.
Pour ce qui est de la ville de Tamatave et de Majunga, leur terrain de jeu est loin de suivre les normes. Et pour Fianarantsoa et Tuléar, ils sont tout bonnement dépourvus de terrain en norme. Concernant les équipements proprement dit pour ne citer que les ballons de handball et les équipements du sportif tel que les chaussures de sport, nous notons que Madagascar ne produit pas encore ce genre d’équipement, ils sont souvent importés et sont considérés comme des produits de luxe pour le sportif qui déjà s’autofinance.
Nous entendons souvent des reproches aux revendications des sportifs comme quoi, il faille confectionner des ballons artisanaux à la place des ballons en cuir, seulement, ces ballons ne suivent pas la norme en confection de ballons de Handball professionnelles et une fois gonflé, ils grossissent régulièrement et inissentf par ressembler à un ballon de Football.

Le financement

Pour ce qui est du financement du Handball malgache, le problème est situé au niveau du ministère des sports et des loisirs en général et au niveau de la fédération en particulier. En effet, le budget alloué au ministère des sports est assez faible et ne permettent pas de faire le partage égale aux fédérations.
Très souvent, ces derniers font de leur mieux pour chercher des sponsorings de leur propre chef pour pallier à ce manque.

La performance

Dans la recherche de la performance, nous avons toujours essayé de repousser les limites de l’individu joueur et l’équipe.
Le schéma ci-dessous démontre l’interface des facteurs essentiels qui conditionnent l’amélioration au niveau des résultat sportifs.
Comme nous le vooyons sur la figure ci-dessus, plusieurs sont les paramètres de la performance, on cite les faccteurs physiologiques tels que, l’énergie quui fait la différence entre le sportif et le non spoortif, la neurophysiologie et la neuromusculaire, un des facteurs conditionnant la performancce est également la morphologie. En effet, les malgaches ont généralement une petite taiille, ce qui ls pénalisent au niveau internatio nal, sans oublier la technique qui définit de primme abord les buts et les moyens à atteindre dans cette objectif, le rendement et les facteurs bioométriques, l’apprentissage et le style de jeu et dernièrement les facteurs psychologiques, tels que la motivation, la volonté, le degré deréésistance au stress et le quotient émotionnelleou l’intelligence émotionnelle. Autant de facteuus que nous verrons au fur et à mesure de la recheerche.

Cadrage théorique

Le concept d’association

Définition

Le mot association est une illustration presque parfaite de la logique même de la sociologie qui est le fait « d’être associé à», ce qui lui confère d’ores et déjà un état collectif entremêlé pour former un tout.
Gasparini 2 nous parlait de l’association sportive qui n’est n i entité unitaire et homogène, ni une entité organique, que l’on pourrait représenter par un sujet rationnel comme le « président » ou le « bureau » car pour lui, elle est composée d’agents dont les intérêts spécifiques sont liés, non seulement à chacune des fonctions mais aussi à leurs penchants et leurs croyances propres. Elles comporteraient des sous organisations formelles et informelles.
Par rapport à cette assertion de Gasparini, l’on peut en déduire que l’association serait pour lui la somme des intérêts individuelles des membres dans sa logique wébérienne. Cependant, si on jette un regard fonctionnaliste sur ce concept, l’on s’aperçoit que l’essence même d’une association quelle soit sportive ou pas est de répondre aux besoins des individus qui est de vouloir s’associer à.
En psychologie, l’association est un lien existant entre deux représentations mentales. Il y a là un principe d’adhésion personnalisé formulé comme un but, un objectif qui constitue la représentation collective de l’association en elle-même et à laquelle l’on observe une similitude chez les individus membres.

d’un point de vue juridique

D’un point de vue juridique, on distingue deux catégories d’association ;
L’association simple, non déclarée à la mairie ni à la préfecture qui a une existence juridique mais ne peut pas la saisir juridiquement
L’association déclarée en préfecture qui a une personnalité juridique même si elle ne possède pas un patrimoine et qui peut cependant agir en justice
Seules les associations déclarées entrent dans le hampc d’intervention des personnes publiques dans les subventions par exemple car elles sont dotées d’un statut particulier.
Suivant l’arrêté N° 10527/2000-MS fixant le statuttype- d’une association sportive et en application de l’article 26 de la loi 96-014 relative à l’organisation et à la promotion des Activité Physique et Sportive(APS), définit dans son article 2 l’association sportive ou club comme : « un organisme à but non lucratif, constitu é par un groupe d’individus qui recherchent par la pratique d’une APS à atteindre l es objectifs définis de la loi N° 94-014(…) ». Cette pratique se fait dans le cadre d’un entrainement individuel ou collectif, en vue ou non de compétitions officielles.

Le contrat d’association

Nous notons plusieurs éléments constitutifs d’une association qui est une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente, leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que partager le bénéfice.
Ces trois éléments constitutifs sont :
La convention : en effet, l’association est une convention entre deux personnes : personnes physiques ou morales (société commerciales, communes, régions, etc.), ce contrat est régi par el statut qui en définit la validité et les principes généraux.
La permanence : qui est la condition SINE QUA NON à toute association digne de ce nom, géré d’un commun accord, elle estformée pour une certaine durée fixée par ses membres. L’élément de la permance permet de distinguer l’association de la simple réunion qui n’est qu’un regroupement momentané. Il est à noter que la permanence est une notion différente de celle de la durée vu qu’une association peut être onstituéec pour une durée indéterminée ou pour une durée très courte.
Le but : les membres de l’association mettent en commun leurs connaissances et ou leurs activités ; leurs participations peuvent prendre divers formes, à l’instar de la participation matérielle ou intellectuelle.
A ces trois éléments constitutifs s’ajoutent les principes de l’égalité sociétaire. En effet, les membres demeurent égaux dans les associations malgré leurs statuts et leurs rôles.
En cas de dissolution, les membres ou les fondateurs ne peuvent pas se partager le boni de liquidation.
L’activité réellement exercée doit être licite. défaut, À l’association doit être dissoute. L’association présente les principales spécificités à l’instar de sa constitution qui doit être libre, elle est classée selon leur objetet leur activité, son but doit être libre pourvu qu’il ne soit pas contraire aux lois, aux bonnes mœ urs et qu’il ne soit pas de nature à troubler l’ordre national et à porter atteinte à la forme ré publicaine de l’Etat.
La durée de l’association est librement déterminée. Faute d’indication contraire, l’association est réputée avoir une durée indéterminée. Les ressources de l’association proviennent de la cotisation de ses membres, des subventions et aides qui lui sont accordées par l’Etat, les collectivités publiques, les entreprises ou les tiers.
L’association est composée de deux membres au moins, mais il n’y a aucun nombre maximum.

L’organe de gestion

L’association peut être gérée, soit par un conseil d’administration, soit par un comité de direction, soit par tout autre organe prévu à cet effet. Chaque association est libre, au niveau de ses statuts, de prévoir ses propres organes de direction. Il est seulement exigé de communiquer l’identité des membres de l’organe ed gestion lors du dépôt de la déclaration de constitution.
Les modalités de désignation des dirigeants sont ibrementl fixées par les associations et peuvent prendre la forme d’élection par une assemblée générale, de cooptation ou de désignation.
Cet organe de direction est communément composé de Président, de secrétaire général, de trésorier et des membres. L’organe deestiong a sous sa responsabilité la gestion des affaires courantes dont notamment, la tenue des comptes.

La fin de la personnalité juridique

Comme toute personnalité morale, la durée de vie ed l’association n’est pas éternelle, sa dissolution peut être prononcée à toumoment et pour diverses raisons.

La dissolution volontaire

a. Par dissolution de l’assemblée : les adhérents réunis en assemblée peuvent décider de prononcer la dissolution de l’association pour n’importe quelle raison et ce, conformément aux dispositions statutaires en matière de modalités de convocation, les conditions de quorumet de majorité.
b. par l’effet des dispositions statutaires : Les statuts peuvent prévoir des causes statutaires de dissolution telle que l’arrivée à terme, la réalisation de l’objet, nombre d’adhérant devenu inférieur au minimum fixé,etc. La réalisation de la condition insérée au niveau des statuts entraîne ladissolution de plein droit sauf si les adhérents décident expressément de laontinuationc

La dissolution imposée :

Généralement, une dissolution imposée est prononcée par le tribunal de première instance territorialement compétent. L’action en dissolution est soumise aux règles du code de procédure civile et commerciale.
La dissolution peut, pour certaines catégories d’association, être prononcé par l’administration et ce, par le biais du retrait de l’autorisation d’exercice. Cette dissolution administrative concerne uniquement les associations étrangères et les associations autorisées à accorder des micros crédits.
L’effet de la dissolution est de mettre fin à la vie de l’association et d’entraîner sa liquidation.

Les contraintes imposées aux associations sportives

Les associations sportives subissent des contraintes liées à son environnement, à son entourage et dans son fonctionnement. L’on peut citer parmi ses contraintes, des ressources financières limitées car les clubs es financent principalement par le biais des subventions, des dons, et depuis quelques années, par la vente des joueurs, la diversité des ressources doit combler et garantir une gestion efficace de l’association avec une trésorerie équibréel. Or, la plupart des associations sportives malgaches souffrent d’un déficit chronique dans leur trésorerie.
Les principales ressources financières des associations sportives sont :
Les subventions publiques,
Les dons et subventions des personnes physiques et morales, Les droits des retransmissions télévisés,
La vente des billets,
La cotisation des adhérents,
La revenue des ventes de joueurs, Le sponsoring et les parrainages,
Les galas, les spectacles et autres manifestations,
Les revenus des ventes d’articles de sport et divers à l’effigie du club ou le merchandising.
Les subventions publiques
Concernant les subventions publiques octroyé au sport malgache, l’on constate de prime abord que l’état n’a pas de politique sportif bien définit. Par le biais du ministère du sport et de la culture, un budget est alloué à chaque fédération sportive qui est censé financer les activités sportives et à réaliser des projets et des programmes envisagés et cela sous forme de subvention. Cependant, la réalité est toute autre car ses subventions sont quasi inexistantes aux niveaux des clubs qui finalement s’autofinancent.
Alors que l’Etat dans une optique perfectionniste doit préserver la pratique des activités sportives de haut niveau capable de réaliser des performances lors des compétitions nationale et internationales.
Sans compter le fait que les critères d’octroi de cette « supposée » subventions ne sont pas toujours clairement définis, ce qui entraîne une allocation inéquitable des dons et subventions.
Le montant des subventions publiques ne devrait pas être stable et devrait dépendre des performances réalisés par les clubs etleurs programmes d’investissement.
Ces subventions devraient être attribuées selon slecritères suivants :
Nombre de licenciés dans chaque club,
Contribution des clubs à l’équipe nationale,
Résultats obtenus sur le plan national et international Fair play de chaque club,
Sport ciblé ou non ciblé

Rôles des associations

La première vocation des associations est d’éduquer leur membre. Comme disait Bright, « chaque personne est la représentant de sa communauté, de son groupe d’appartenance », elle reflète d’où elle vient, comment elle est et jusqu’ou elle ira, car l’association est le vecteur des valeurs communes, elle est la garante de cette valeur auprès de ses membres.
L’agrégation des individus dans un même habitus ’estn pas une chose facile, c’est pourquoi, elle doit être structurée pour que chaquemembre retrouve sa place de par son statut. Chaque individu membre a alors sa vision subjective de l’association, des buts qu’il souhaiterait atteindre dans une période qui lui estpropre.
A cet effet, cette vision entremêlée à celles desautres membres forme un « tout », un ensemble de vision officialisé par son statut (celui de l’association) et cristallisé par ses activités. L’association a aussi un rôle d’intégrateur, à l’intérieur de son groupe associatif, elle insère l’individu dans une organisation bien planifiée qui aura pour tâche de le sauvegarder.
Elle l’intègre en assimilant les valeurs, les habitus personnels de l’individu dans la sienne et enfin, elle régule ses comportements, gère son emploi du temps.
L’association est ancrée dans son territoire, dans sa zone géographique et est souvent assimilée à ce territoire comme étant sa représentation officielle ou non. Elle est un puissant vecteur de communication et est pour la société un moyen d’assurer la pérennité de sa valeur et de son éthique au niveau des jeunes enluttant contre l’anomie sociale telle que la délinquance et autres. Ainsi, une association peut elle véhiculer la culture d’appartenance dans la pratique du sport car l’on associera l’individu à s on association, l’association a sa région ou a sa commune et la commune a son ancrage culturel, c’est-à-dire orienté vers tel ou tel ethnie.

Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : Présentation de la recherche
I.1 Objet de recherche
I.2 Intérêt de la recherche
I.3 Impact de la recherche
Chapitre II : Cadre d’étude et positon du problème
II. 1 Données situationnelles du Hand Ball à Madagascar
II.1. 1. Cadre juridique
II.1. 2. Conseil national du sport
II.1. 3 : Fédération sportive
II. 1.4 : Direction territorial du sport
II. 1. 4. 1 La structure d’organisation d’un sport à Madagascar
II. 1. 4.2 : au niveau de la Fédération Malgache de Handball
II. 1. 4. 2. 1 : Missions et attributions
II. 1. 4. 2. 2 : Politique et programme
II. 1. 4. 2. 3 : Historique du hand-ball malgache
II. 1.4.2.4 états des lieux sur les équipes existantes au niveau de la ligue d’Antananarivo
II. 1.5 Le club ASTT comme champs d’investigation
II. 1.5.1 Palmarès du club ASTT Handball
II. 1.5.2 : l’organigramme du club ASTT
II. 1.6 : La monographie du fokontany
II. 2 : Problèmes inhérents au Hand-ball Malgache
II. 2.1 : La morphologie
II.1.2 : l’infrastructure
II.1.3 : le financement
II.1.4 : la performance
II.3 : Cadrage théorique
II.3.1 : le concept d’association
II.3.1.1 : définition
II.3.1.2 : d’un point de vue juridique
II.3.1.3 : le contrat d’association
II.3.1.4 : L’organe de gestion
II.3.1.5 : La fin de la personnalité juridique
II.3.1.5.1 : La dissolution volontaire
II.3.1.5.2 : La dissolution imposée
II.3.1.5.3 : Les contraintes imposées aux associations sportives
II.3.1.6 : Rôles des associations
II.3.1.7 : La notion de groupe
II.3.1.7.1 : le groupe restreint en milieu sportif
II.3.1.7.2 : le groupe restreint particulier : l’équipe sportive
II.3.2 : le concept d’identification
II. 3.2.1 L’identité
II.3.2.2 : l’identité collective
II.3.2.3 : le lien social
II.3.2.4 : les stratégies identitaires
II.3.3 : la dialectique du but
II.3.3.1 : le but en psychologie du sport
II.3.3.2 : but de maitrise et but de performance
II.3.3.2.1 : motivation intrinsèque et extrinsèque
II.3.3.2.2 : les effets contrastés
II.3.3.3 : principes de gestion de but
II.3.4 : la cohésion
II.3.4.1 : naissance de la cohésion
II.3.4.2 : la cohésion opératoire et la cohésion sociale
II.3.4.3 : Le modèle de la cohésion de Carron
II.3.4.4 : La dialectique cohésion-performance
II.3.5 : la motivation
II.3.5.1 : la théorie du besoin de Maslow
II.3.5.2 : la motivation autodéterminée
II.3.5.2.1 Motivation autodéterminée et persistance en sport
II.3.5.2.2 : Hypothèses récentes des auteurs sur l’intégration du concept de conflit
II.4 : Formulation du problème
II.4.1 : Position du problème
II.4.2 : Hypothèse de vérification
Chapitre III : Méthodologie de vérification
III.1 démarche hypothético-déductive
III.1.1 Les différentes variables dépendantes de l’étude
III.1.2 : L’échantillonnage
III. 2 : l’enquête proprement dite
III.2.1 : le niveau d’étude des joueurs par rapport à leurs âges
III.2.2 : la relation entre la motivation et la forme d’adhésion des joueurs
III.2.3 : la dialectique perception de l’entrainement et motivation
III.2.4 : la relation au sein du club suivant la forme d’adhésion du joueur
III.2.5 : le rapport entre le style de jeu de l’entraineur et la préférence de joueurs en matière de coéquipier
III.2.6 : l’attitude des joueurs en rapport avec le comportement de l’entraineur
III.2.7 : la confiance du joueur face à l’entraineur
III.2.8 : La longévité du club vue du dedans par les joueurs
Chapitre IV : Suggestions
IV.1 : la relation entraineur-entrainé
VI.1.1 : l’approche comportementale
IV.1.2 : l’approche par affectivité
IV.1.3 : l’approche par les facteurs interpersonnels
IV.1.4 : Closeness, Commitment, Complementarity
IV.1.5 : la relation entraineur-entrainé et cohésion
IV.2 : la performance
IV.2.1 : la relation entraineur-entrainé et la performance
IV.2.2 : le but comme détermination de la performance
IV. 2.3 : le profil de performance de l’équipe
IV.3 : Récit de vie de Madame Olga
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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