Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)
LE SYSTEME PERIURBAIN INTENSIFIE
Ce système est rencontré essentiellement dans la zone des Niayes de Dakar-Thiès. Il concerne moins de 1% du cheptel bovin et repose principalement sur l’utilisation des vaches exotiques (Montbéliarde, Jersiaise, Holstein, Girolando) en stabulation permanente pour la production de lait. Il est issu d’initiatives privées avec l’appui de la recherche zootechnique (ISRA) et touche une grande diversité de minorité de producteurs essentiellement d’origine citadine citadins. Dans la plupart des cas, ces acteurs ont une occupation principale (fonctionnaires, commerçants, industriels, etc.) leur garantissant des disposants de plus de moyens financiers pour faire face aux importants investissements de départ (Ba Diao, 1991). Le lait frais constitue le principal produit. Il est écoulé soit directement à partir des fermes, soit à travers des kiosques installés en ville ou par l’intermédiaire d’un collecteur revendeur. Seule la ferme Wayembam pasteurise et emballe son lait qui est écoulé à travers le circuit moderne de distribution des supérettes et supermarchés. Toutefois, sans contrôle de l’environnement de la production (climat, ressources fourragères, parasitisme, etc.) et en l’absence de gestion adéquate des fermes, les races importées produisent peu de lait par rapport à leur potentiel. En outre, elles se reproduisent relativement mal et avec une forte mortalité des veaux (Ba Diao, 1996). Le système intensif ou semi-intensif est caractérisé par un recours important aux aliments du bétail ; ce système pratiqué en milieu urbain (zone des Niayes), concerne une faible partie du cheptel (1% des bovins et 3% des petits ruminants).
CONTRAINTES
POTENTIEL GENETIQUE
Les races locales ont un très faible potentiel laitier. Elles n’ont fait l’objet d’aucune sélection ou amélioration génétique. La présence du veau est nécessaire pour induire l’éjection du lait et entretenir la lactation. La durée de la lactation varie de 5 à 6 mois. Elle est négativement influencée par la mort du veau et peut être rallongée avec une alimentation complémentaire(Thiongane et Denis, 1969) .
NUTRITION
Les facteurs nutritionnels et ceux liés à l’environnement sont également des contraintes importantes pour la productivité des ruminants sous les tropiques ; elles limitent l’expression du potentiel génétique. En particulier, l’insuffisance et la faible valeur nutritive du pâturage naturel, base de l’alimentation, rendent compte pour l’essentiel de la médiocrité des performances. La faiblesse de la production laitière des races locales et l’importance du déficit sont telles que les orientations en matière de production laitière ont privilégié des systèmes d’élevage intensifs utilisant des races à haut potentiel de production(Thiongane et Denis, 1969) .
LES CONTRAINTES SANITAIRES
Le problème de la santé animale demeure encore un enjeu important en matière de production laitière. Pendant la saison des pluies beaucoup de maladies virales, microbiennes et parasitaires apparaissent dans les troupeaux. Ces pathologies entraînent souvent des mortalités élevées et une baisse importante de la production laitière.
Il faut toutefois signaler que les nombreuses campagnes de vaccination entreprises par la Direction des Services Vétérinaires ont considérablement réduit les maladies.
LES CONTRAINTES INFRASTRUCTURELS
L’absence de bâtiments d’élevage et de magasins de stockage dans la quasi totalité des exploitations constituent des obstacles à la production laitière. Les animaux divaguent le jour à la recherche de pâturages et d’eau et sont parqués la nuit dans les champs à l’air libre ou à côté des maisons pour les métis. Ceci est à l’origine d’un phénomène crucial qui a été soulevé par beaucoup éleveurs, à savoir le vol de bétail.
LE VOL DE BETAIL
Le vol de bétail constitue aujourd’hui l’une des contraintes majeures qui freinent le développement des productions animales. Ce phénomène constitue une véritable préoccupation au niveau de tous les agropasteurs.
LES CONTRAINTES A LA COMMERCIALISATION ET A LA TRANSFORMATION DU LAIT
Le lait qui est un produit hautement périssable doit être commercialisé ou transformé dans les heures qui suivent la traite. La commercialisation et la transformation constituent donc des points importants de la filière. La commercialisation se heurte à un circuit de distribution mal organisé.
LES CONTRAINTES FINANCIERES
En matière de crédit on note l’absence d’institutions locales de crédit ou de prêt financier.
Les institutions bancaires les plus présentes en milieu éleveurs sont la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) et le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS).
Cependant les conditions d’octroi de crédits de ces banques et les modalités de leur remboursement ne donnent pas de satisfaction à la majorité des éleveurs.
QUELQUES ASPECTS THEORIQUES DU CROISEMENT
Toutes les productions animales sont en général sous l’influence de plusieurs gènes. Ce sont des caractères polygéniques. L’effet de ces différents types de gènes est regroupé en valeurs additives, de dominance et d’épistasie(TAMBOURA T. A. 1981.).
Valeurs additives :
Chacun des gènes contribue à l’expression du caractère par sa propre valeur. L’addition de ces différentes valeurs constitue la part additive.
Valeurs de dominance :
La présence de deux gènes différents sur un même locus peut amener une certaine interaction entre ces gènes. Cette interaction est susceptible de donner une autre potentialité génétique qui viendra s’ajouter aux valeurs additives des gènes, c’est la valeur de dominance D.
Valeurs d’épistasie :
Si l’interaction se passe entre gènes situés sur des loci différents, on parle de valeur d’épistasie I. L’ensemble de ces différentes valeurs donne la valeur génotypique G : G=A+D+I.
Il n’est pas possible de changer le génotype d’un animal pour améliorer sa production. En revanche, il est possible de transformer le patrimoine héréditaire d’une population en modifiant la fréquence des gènes donc des génotypes. A ces fin deux méthodes d’amélioration sont généralement utilisées : la sélection et le croisement. Les variations des fréquences géniques et génotypiques conduisent à deux phénomènes génétiques très importants et complémentaires :
La Dépression de Consanguinité (DC)
L’Hétérosis
LA DEPRESSION DE CONSANGUINITE (DC)
La sélection est faite en général avec des populations peu nombreuses et ses principales conséquences sont : l’uniformité génétique des sous populations qui se forment et surtout l’augmentation de la fréquence des génotypes homozygotes et l’apparition d’un degré de consanguinité appréciable.Le fait le plus marquant dans les conséquences observées de la consanguinité est la réduction de la moyenne phénotypique pour les caractères en rapport avec la reproduction ou l’efficience physiologique, c’est ce que l’on a appelé la « dépression de consanguinité » FALCONER (1974).
L’Hétérosis
Le croisement de deux populations différentes permet, contrairement à la reproduction en race pure, l’obtention d’animaux génétiquement hétérogènes, donc l’augmentation de génotypes hétérozygotes et la diminution de la consanguinité.
Les produits croisés présentent une vigueur hybride ou hétérosis qui est le phénomène complémentaire de la dépression de consanguinité. La fitness perdue par l’effet de la consanguinité tend à revenir avec le croisement (FALCONER, 1974).
L’effet d’hétérosis se calcule par la différence entre la moyenne des croisés réciproques et celle des races parentales. Cet écart est généralement exprimé en pourcentage par rapport à la performance moyenne des parents.
LES DIFFERENTS TYPES DE CROISEMENT
A l’avantage génétique du croisement qui est dû à l’hétérosis, s’ajoute un intérêt zootechnique considérable grâce à une utilisation raisonnée de la complémentarité entre les caractères. Par un choix judicieux des races parentales, le croisement lève les corrélations génétiques négatives qui existent entre certains caractères : fertilité et production laitière, vitesse de croissance et indice de consommation, etc.…Il permet de combiner sur un même animal les principales qualités de plusieurs races. Le croisement peut alors être effectué avec pour buts principaux (TAMBOURA T. A. 1981.):
• soit de bénéficier d’un effet d’hétérosis pour certains caractères,
• soit de tirer parti d’une complémentarité entre les aptitudes des deux lignées,
• soit de combiner les deux avantages ci-dessus.
Selon les buts que l’on assigne, il existe différents types de croisements.
CROISEMENTS A BUTS GENETIQUES
Ces croisements ont pour objectifs la création de combinaisons génétiques nouvelles afin de créer une nouvelle race. On peut citer :
Le croisement de métissage : On accouple des animaux de races différentes en 1ére génération. Ces animaux croisés sont ensuite accouplés entre eux dans les générations suivantes pour aboutir finalement à une race synthétique qui combine les meilleures qualités recherchées des races parentales.
Le croisement de retrempe ou d’amélioration :
Dans le croisement de retrempe on accouple d’une manière passagère des reproducteurs d’une race parentale de la race locale lorsque les géniteurs contemporains de cette dernière ont perdu tout ou partie des qualités de la race ancestrale.
Le croisement d’amélioration fait intervenir momentanément des géniteurs non issus de la race locale, pour transmettre à cette race des gènes de haute productivité.
Le croisement d’implantation: c’est la substitution d’une race locale par une race plus productive.
CROISEMENTS A BUTS « COMMERCIAUX »
ILS utilisent l’effet d’hétérosis et valorisent par complémentarité des caractères non corrélés positivement. Les animaux issus de ces croisements sont en général abattus ou ne servent pas à la reproduction. Parmi ces croisements, on a:
Le croisement de retour ou « back-cross » : Les femelles issues des races A et B sont accouplées à des géniteurs mâles A et B. Le produit de la 2e génération AB-B ne possède que le 1/4HAB.
Le croisement alternatif ou «criss-cross » et le croisement rotatif.
Les femelles croisées AB sont accouplées aux mâles, des deux races différentes, utilisés successivement. A la suite d’un grand nombre de générations, la part des gènes de chaque race est approximativement de 1/3 – 2/3. On ne cherche pas ici la complémentarité mais uniquement l’hétérosis qui équivaut en moyenne aux 2/3 de celui du croisement simple.
Si dans ce type de croisement plus de 2 races sont utilisées, on parle de croisement rotatif.
CONCLUSION
Pour améliorer une race par croisement avec d’autres races il ya deux solutions possibles : créer une nouvelle race synthétique ou adapter un système de croisements alternatifs ou de croisements en rotation. Le principe du croisement étant le maintien d’une population hétérozygote et d’éviter les problèmes liés à la consanguinité, il est indispensable, si l’on veut créer une nouvelle race, d’utiliser au début du croisement un grand nombre de géniteurs.
Le croisement constitue très certainement une méthode d’amélioration intéressante que le but soit de créer une nouvelle race ou d’obtenir des animaux à fort hétérosis destinés directement à la production. Cette méthode est d’autant plus efficace que les caractères à améliorer sont soumis à des effets de dominance et que les races parentales sont différentes
MATERIEL ET METHODE:
MATERIEL
La population qui sert de support à notre étude est constituée par des animaux issus de la race locale (Zébu Gobra) et de métis (Gobra X Holstein). Il s’agit de 09 vaches métisses et 17 vaches locales Gobra conduits dans la ferme de l’Eglise Evangélique Luthérienne du Sénégal.
Les métisses utilisées dans cette étude sont des primipares et sont issues du croissement des vaches Gobra de la ferme et du géniteur Hostein.
Figure 5: logos de la ferme de l’EELS
(Source : photo Soulé 2007)
CONDUITE ALIMENTAIRE
Le mode d’élevage est le même pour tous les animaux : Conduite sur pâturages le jour et supplémentation à base de concentré ou des productions fourragères au retour. L’abreuvement se fait 2 fois par jour le matin et le soir à proximité des étables. Les jeunes ne vont pas au pâturage. Ils restent sous l’étable où ils s’alimentent et s’abreuvent à volonté.
LA CONDUITE SANITAIRE
Une ou deux fois par an les animaux sont tous vaccinés contre les grandes épizooties sévissant au Sénégal: pasteurellose, charbon symptomatique, entérotoxémies…
Des traitements prophylactiques sont assurés contre:
la trypanosomose animale
les parasites externes
les parasites gastro-intestinaux.
En plus de ces traitements prophylactiques de groupe, les animaux malades sont soignés individuellement chaque jour.
Le systéme de traite des métisses utilisé est le meme que dans les conditions traditionnelles ( voir photo ci-dessus) : présentation du veau puis traite à la main.
Figure 4: systéme de traite des métisses de la ferme
(Source : photo Soulé 2010)
LES ANIMAUX
RACES BOVINES TROPICALES
Ce sont des animaux bien adaptés à leur milieu, milieu caractérisé par des variations saisonnières des pâturages, des excès de chaleur ou d’humidité, une prolifération importante des parasites internes et externes et des maladies infectieuses.
Les bovins tropicaux sont caractérisés par une grande variabilité intra et interraciale aussi bien reproductive, de croissance que de production laitière. Cette grande variabilité des faibles performances est due au non sélection de ces animaux pour une spéculation bien définie et à une forte action du milieu. Le seul paramètre qui semble constant est l’intervalle entre vêlages, et ce, comme si l’effet des saisons synchronisait les entrées en oestrus fécondant.
Des progrès peuvent être obtenus en améliorant tant soit peu le milieu d’élevage (PAGOT 1958, KIERMEIER et al. 1971) et en spécialisant les animaux pour un caractère de production, exemple du Sahiwal, de la Red Sindhi et de la Tharkarper.
RACES BOVINES IMPORTEES
Les facteurs du milieu et particulièrement climatiques rendent difficile l’élevage de ces animaux en milieu tropicale.
Malgré tout, de bonnes performances laitières peuvent être obtenues en assurant aux vaches habitat et une alimentation adéquats, tels qu’ils ont été rapportés par MADSEN (1975) et ANSELL(1977). La question est de savoir si ces conditions sont économiques en milieu tropical et si elles peuvent être psychologiquement acceptées par les populations avec lesquelles les animaux rentrent en compétitions alimentaires et d’habitat.
DESCRIPTION DE LA RACE HOLSTEIN
Figure 5 : photos femelle Holstein (gauche) et géniteur de la ferme (droite) (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Koe_in_weiland_bij_Gorssel.JPG)
ORIGINE
Elle appartient au rameau des races bovines du littoral de la mer du Nord, originaire de Frise. Cette région est le siège d’élevage bovin depuis plus de 2000 ans. Bos primegenius y a été domestiqué, puis croisé avec des races venues lors des invasions à la chute de l’Empire romain. Cette race a été sélectionnée très tôt sur ses aptitudes laitières et a donné la race la plus efficace au monde.
MORPHOLOGIE
Elle porte une robe pie noire aux taches bien délimitées. Ponctuellement, une robe pie rouge peut apparaitre: un élevage séparé de ces individus a donné la race red Holstein, très proche de la pie noire. Les cornes sont courtes en forme de croissant, mais elles sont souvent supprimées dans les élevages intensifs. La sélection a été et est encore très forte. Elle a façonné une race dévouée à la production de lait. La mamelle est très volumineuse, bien veinée et les trayons adaptés à la traite mécanique. Son tronc est anguleux et son abdomen développé pour pouvoir digérer la plus grande masse de nourriture possible.
APTITUDES
C’est la race la plus spécialisée en production laitière, championne du monde en quantité de lait produit. Des différences sont apparues entre les pays, selon la direction de sélection opérée. Elle porte en Europe sur la quantité de lait produite, mais aussi sur le taux butyreux et le taux protéique.
Le lait est riche pour alimenter une industrie laitière et fromagère qui a des exigences techniques. Elle est la première race laitière française. La production atteint 9 100 kg par lactation en moyenne et peut dépasser 11 000 kg, avec un taux butyreux de 4,07 % et un taux de protéines de 3,33 %. Son succès est dû à sa croissance rapide et à sa grande adaptabilité à l’élevage intensif. (bonne conformation de mamelle et grande efficacité de transformation de fourrage riche type maïs). Elle assure à elle seule 80 % de la collecte nationale de lait destiné à l’industrie laitière: yaourts, lait en bouteille… En revanches, on lui préfère souvent d’autres races pour l’élaboration de fromages de caractère (Normande, Montbéliarde, Abondance…). Elle est peu adaptée à la fabrication de fromage de par la composition de son lait (moins riche en caséines nécessaires à la fabrication de fromages).
Les vaches de réforme sont en revanche peu recherchées par la boucherie et alimentent principalement le marché de la grande distribution. Une bonne partie du troupeau est mené en croisement avec des races bouchères, solution permise par un vêlage aisé. Les veaux sont ainsi mieux valorisés grâce à une bonne conformation de carcasse.
Aux États-Unis et au Canada, la sélection entreprise plus rapidement et plus spécialement selon des critères de quantité produite et de conformation de la mamelle, sur une base de sélection large et homogène, a conduit à une très bonne productivité. Elle a donné des vaches donnant des quantités de lait considérables, mais dont la marche peut être gênée par des pis énormes. Au Canada on a également sélectionné les meilleures conformations et recherché une meilleure longévité des animaux.
Table des matières
Introduction
I. Synthèse bibliographique
I.1. Systèmes de production
I.1.1. le système extensif
I.1.2. Le système périurbain intensifié
I. 2. Contraintes
I. 2.1. Potentiel génétique
I. 2.2. Nutrition
I. 2.3. Les contraintes sanitaires
I. 2.4. Les contraintes infrastructurels
I. 2.5. Le vol de bétail
I. 2.6. Les contraintes à la commercialisation et à la transformation du lait
I. 2.7. Les contraintes financières
I. 3. Quelques aspects théoriques du croisement
I. 3.1. La Dépression de Consanguinité (DC)
I.3.2. L’Hétérosis
I. 3.3. Les différents types de croisement
I. 3.3.1. Croisements à buts génétiques
I. 3.3.2. Croisements à buts « commerciaux »
Conclusion
II. Matériel et Méthode:
II.1. Matériel
II.1.1. Conduite alimentaire
II.1.2. La conduite sanitaire
II.1.3. Les animaux
II.1.3.1. Races bovines tropicales
II.1.3.2. Races bovines importées
II.1.3.3. Description de la race Holstein
II.1.3.3.1. Origine
II.1.3.3.2. Morphologie
II.1.3.3.3. Aptitudes
II.1.3.4. Description de la race Gobra
II.1.3.4.1. Signalement
II.1.3.4.2. Aptitudes
II.1.3.4.2.1. Lait
II.1.3.4.2.2. Viande
II.1.3.4.2.3. Travail
II.2. Méthodologie
II.2.1. La documentation
II.2.2. Les entretiens avec les encadreurs et les éleveurs
II.2.3. L’analyse et l’interprétation des données
II.2.4. Zone d’étude: Linguère
III- Résultats et Discussions
III-1. Production laitière des locales
III-2. Production laitière des métisses
III-3. Etude comparée des performances de production entre les vaches locales et métisses25
IV. RECOMMENDATIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES