LES CONDITIONS FAVORABLES A L’INSTABILITE DES VERSANTS

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Documents cartographiques

A part les ouvrages consultés précédemment, il y a aussi la présence des autres sources c’est-à-dire les documents cartographiques recueillis à partir du SIG comme la carte topographique, la carte géologique, la carte de pente de la zone…
La cartographie a pour but de délimiter la zone de recherche afin de recueillir des informations nécessaires dans la recherche.
Pour maîtriser les données, l’utilisation des logiciels comme l’Arcgis et le Mapinfo sont très utiles. Ce sont des logiciels SIG le plus utilisés. Ils offrent de nombreuses potentialités pour la gestion et l’analyse des bases de données

Résumés bibliographiques

Cet ouvrage consacre à étudier la géomorphologie. A partir du chapitre 4, l’auteur évoque des généralités concernant l’érosion en insistant sur ces facteurs. Ensuite, il les explique dans la biostasie et dans la rhexistasie. Ainsi, les formes de l’érosion dans la biostasie et la rhexistasie sont différentes, et dépendent de chaque type de versants.
Dans ces généralités, l’auteur présente que les agents visibles et concret qui façonne le modelé de l’érosion provient de l’action de l’eau qui déblaie toute sorte de matière, l’air qui apporte le sable, la glace qui charrie les blocs, l’homme qui laboure les versants, la dynamite des collines de Rio De Janeiro.
Dans le chapitre 7, l’auteur parle de l’érosion située sur les versants qui dépend si la zone se trouve dans la biostasie ou de la rhexistasie. Selon l’auteur, dans la biostasie les versants sont recouverts par une végétation continue dépendant de l’intervention de l’homme et du rôle du climat .Ainsi, ces versants sont stables mais « Sous l’effet du ruissellement et des menus de glissement, ils peuvent présenter là des accidents d’érosion actuelle soit de ravines isolés soit des niches de décollement associées à des loupes de glissement ». Par contre, dans la rhexistasie les conditions climatiques sont sévères pour la végétation. « En l’absence d’un tapis protecteur les agents de l’érosion sont actifs », dans les versants rocheux dénudés en haute montagne ou dans les pays secs les escarpements rocheux alimentent des éboulis. En revanche, dans les versants meubles les formes d’érosion les plus révélatrices sont les ravinements.
PETIT (M), 1990 « Géographie physique tropicale », édition Karthala, Paris p 201-228.
« L’érosion revêt un caractère angoissant en terme de bilan global. L’UNESCO estime à 140 millions d’hectares la superficie qui sera irrémédiablement perdue pour l’agriculture entre 1982 et l’an 2000, alors que la FAO estime entre 5 à 7 millions d’hectares l’aire dégradée du fait de mauvaises conditions culturales ». Selon l’auteur, « Dans certaines régions tropicales, le problème de l’érosion atteint une ampleur tragique dû à l’ablation par la déforestation affectant une tranche de sol de 6 cm /an. Ainsi, dans la zone tropicale l’érosion dépend non seulement des sols mais aussi des produits de l’altération ».
D’une part, l’auteur invoque que l’eau est un agent morphogénique fondamental. Il insiste ici sur l’érosion pluviale qui dépend de trois paramètres fondamentaux comme l’intensité (i) des précipitations, de la hauteur (h) de la lame précipitée et de la période de retour (p). D’autre part, il annonce que : « Avec l’introduction de l’homme dans les écosystèmes naturels, on aborde de la charge anthropique sur les milieux ».De plus, la croissance démographique provoque le manque de terre expliquée par l’intensification de la mise en valeur qu’accompagnent les progrès techniques et les transformations de façons culturales entraînant l’augmentation des risques d’épuisement du sol, il y a aussi les défrichements abusifs et les fronts pionniers. D’après l’auteur, les modelés d’érosions élémentaires sont « les rills » et « les guillies ». « Les rills » ou ravines sont observés sur des versants raides à fond étroit présentant une section transversale en « V ». Tandis que « Les guillies » sont des griffures plus ou moins profondes s’apparentent en « bad land » .Mais il y a aussi « les djangoung péte » qui sont des fosses d’arrachements pentes, les pavages sur de forte pente moins fréquents résultent d’un écoulement hypodermique .Or, d’autres formes apparaissent comme la présence les mégaformes d’érosions. Ce sont des formes d’érosions linéaires telles que : les lavaka, les sakasaka. Par définition les lavaka sont « Des griffures d’érosions à évolution régressive adoptent une forme en poire resserrée vers l’aval », tandis que les sakasaka sont de longs ravins qui atteignent plusieurs kilomètres .Enfin, dans le dernier paragraphe, les mouvements de masse s’agissent des phénomènes catastrophiques pouvant modifier localement les paysages ainsi que les écoulements.
HIL (K), ANNE (M), TOPPER 3ème édition, 2004 « La protection des sols contre l’érosion dans les tropiques ».
Selon l’ouvrage, il existe de nombreuses définitions de l’érosion. Cette érosion se répartie en deux :
-l’érosion naturelle ou géologique
-l’érosion accélérée ou anthropique
L’auteur annonce que l’érosion géologique se déroule continuellement provoquant la formation du paysage actuel, dans son ensemble c’est une érosion continue mais lente. La quantité de terre enlevée par l’érosion géologique est égale à 1ha d’où 1à 2 tonnes par an. Par conséquent, ce déplacement de terre est en moyenne équilibre avec la quantité de sol formé chaque année par l’altération. En fait, la destruction de la couverture végétale sur les pentes par les cultures provoquées par l’homme dû au défrichement de forêt, provenant du feu …déclenche l’ érosion anthropique avec une perte de sol de 50 tonnes par ha par an d’où 400 mm d’épaisseur du sol par siècle.
De plus, cet ouvrage démontre les différents types d’érosions et donne leur processus notamment :
– « Les ravines sont des entailles profondes et irrégulière du relief, provoqués par
l’accumulation et l’écoulement d’une grande quantité d’eau qui doit être évacuée en un temps, leur profondeur dépasse plusieurs mètres. »
– « Les ravines débutantes ou les ravelines sont des ravines peu profondes Quand plusieurs de ces ravelines sont située plus ou moins parallèlement sur une courte distance, elles forment un système de ravines ».
– « Les rigoles sont des entailles peu profondes du relief de moins de 30 cm de
profondeur qui ont la forme d’une petite ravine. Fréquemment elles débouchent dans une ravine et forment un système qui se développe en remontant vers le sommet de la petite ».
– Dans les zones à pentes abruptes les glissements de terrain sont fréquents. « Pour diverses raisons le sol prend sa stabilité et une grande partie de terre glisse le long de la
pente. Le phénomène s’observe quand par les parois d’une rigole ont été menées par les eaux de ruissellement ». Par ailleurs, les parois escarpées des routes en construction s’effondrent souvent sous l’effet de fortes pluies.
Pour lutter contre l’érosion les auteurs proposent des mesures. Ces mesures de lutte antiérosive sont basées sur les principes suivants :
• La réduction de la force de l’impact des gouttes de pluies c’est-à-dire protection du sol contre la violence de la pluie
• L’amélioration de la stabilité du sol au cours duquel le sol devrait conserver sa structure malgré l’impact de la pluie

Table des matières

SOMMAIRE
RESUME
LISTE DES ILLUSTRATIONS
ACRONYMES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
Chapitre I. Contexte du sujet
I.1 Choix du sujet
I.2 Intérêt du sujet
I.3 Choix de la zone de recherche
I.4 Problématique
I.5. Objectifs de la recherche
I.6. Hypothèses de la recherche
Chapitre II : Démarche de la recherche et présentation de la zone de recherche
II .1. Technique de recherche
II.2. Documentation
II.2.1. Appui documentaire
II .2.2. Documents cartographique
II. 2.3. Résumés bibliographiques
II .2.4. Collecte des données
II.2.5. Travaux de terrain
II.2.5.1 Traitements et conception du dossier
II.2.5.2. Problèmes rencontrées
II.3.Localisation de la zone de recherche
II.3.1. Délimitation administrative
II.2. Situation géographique de la zone de recherche
PARTIE II : LES CONDITIONS FAVORABLES A L’INSTABILITE DES VERSANTS
Chapitre III. Cadre morpho-structurale et pédologique de la zone
III.1 Cadre morpho-structurale et pédologique de la zone
III.1.1.Relief sensible à l’érosion
III.1.2 Versants à pente raides.
III.2.Structure du sous-espace
III.2.1. Généralité sur la géologie de la zone
III.2.2. Activité minière dans la zone
III.2.3 Roche mère altérable
III .2.4 Faille dans le cadre structurale
III. 3. Fragilité du sol
Chapitre IV. Condition climatique et hydrologique favorisant le processus l’érosion
IV.1 Abondance des précipitations
IV.2. Zone favorable à la catastrophe naturelle
IV. 3. Condition hydrologique favorisant l’érosion
Chapitre V. Couverture forestière exploitée par la population
V.1. Caractéristique général de la végétation du sous-espace de Morarano Gara
V.2 Activité économique basé sur l’exploitation forestière
V.2.1 Déforestation
V.2.2 Défrichement
V.3. Feux de brousse
V.4 Exploitation des produits ligneux
V. 5. Exploitation des produits non ligneux
V.6 Une couverture végétale dégradée
PARTIE III : PROCESSUS DE L’EROSION A MORARANO GARA
Chapitre VI. Versant fortement attaqué par l’érosion
VI.1. Caractéristique du versant attaqué par l’érosion
Chapitre VII. Différentes formes de l’érosion à Morarano Gara
VII.1 L’érosion en nappe
VII.1.1 Processus de l’érosion en nappe
VII.2 L’érosion linéaire
VII.2.1 Griffures
VII.2.2 Ravinement.
VII.2.2.1 Formation des ravinements
VII .2.2.2 Ravinement en « U »
VII .2.2.3 Ravinement profond
VII.3. Glissement de terrain
VII.4. Eboulement
VII.5. Lavaka.
VII.5.1 Formation de lavaka
VII.6 Evolution de l’érosion à Morarano Gara
Chapitre VIII. Impacts de l’érosion à Morarano Gara et Mesure de protection du versant
VIII. 1 Ensablement des bas-fonds
VIII.2 Envasement des cours d’eaux
VIII.3.Mesure de protection de versant
VIII .3.1 Reboisement
X.3.2 Terrassement
VIII3.3. Banquette
VIII.3.4. Terrasse avec de murs en pierres sèches
VIII.4.Gabions
VIII.5 Limites des ouvrages
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES