Les clusters Oracle

Les clusters Oracle

Historique et enjeux des technologies cluster

Après des années de fonctionnement sous différents systèmes d’exploitation, VMS (Digital), différents systèmes Unix du marché (Sequent, IBM, Sun, HP, etc.), des versions de Windows arrivent sur ce marché et offrent des solutions de type cluster. C’est un domaine nouveau à la fois pour Microsoft et pour les constructeurs de matériel micro-informatique qui devront intégrer cette technologie, ou plutôt ces technologies. Car sous le nom de Microsoft Cluster Server (MSCS), Microsoft introduit étape par étape des technologies allant des plus simples aux plus rigides. =

Principes de fonctionnement d’Oracle 10g

Les enjeux sont grands pour Microsoft et les constructeurs de micro-ordinateurs car ils s’engagent sur un nouveau marché où les constructeurs « classiques » tels que IBM, Sun, Hewlett Packard, etc., vont se défendre bec et ongle face à la galaxie de constructeurs liés à Intel : HP-Compaq, Dell, etc. Cette nouvelle jeunesse pour la technologie cluster constitue une opportunité pour des constructeurs en difficultés comme Data General, Unisys, etc. qui, forts de leur expérience technique et de leur connaissance des grands comptes, peuvent revenir en tête de la course… ou se faire racheter leur technologie. Ne nous y trompons pas : le marché des systèmes Windows évolue. Les mainframes et les minis survivront et devront coexister avec les machines Windows les plus puissantes. Ce sera le marché le plus rentable pour les constructeurs : celui des gros serveurs, soumis à des contraintes technologiques fortes, nécessitant des équipes de consultants performants. À l’autre bout de l’échelle, le micro-ordinateur démocratise tout. Maintenant, vous pouvez acheter un serveur Windows « bas de gamme » au « supermarché du coin ». Retrouvera-t-on les mêmes constructeurs aux deux bouts de l’échelle ? Rien n’est moins sûr.

Principes d’une architecture cluster Windows

Un cluster est une architecture matérielle où plusieurs serveurs indépendants sont reliés afin de fonctionner comme s’ils constituaient un seul serveur. Chaque serveur participant à un cluster est appelé nœud. Dans des conditions normales, chaque nœud agit de manière indépendante et gère son propre travail. Figure 6-1 Principe d’un cluster Serveurs Windows en Cluster Postes clients Disques partagés 

Les clusters Oracle

Les caractéristiques dominantes des clusters sont : • la performance ; • la fiabilité et la disponibilité ; • l’évolutivité facile par ajout de nœuds ; • l’administration de plusieurs machines vues comme une seule. En effet, les utilisateurs ne voient le cluster que comme une seule et même machine, distribuant des ressources communes. Un cluster est théoriquement (nous verrons pourquoi) indépendant de l’application et simple à administrer car constitué de machines connues et maîtrisées. Les serveurs sont monoprocesseurs ou multiprocesseurs. Ils partagent un ensemble de disques communs (souvent de type RAID, comme présenté au chapitre 27, Configurer les disques pour Oracle) et les machines sont reliées par des canaux spéciaux à haut débit de type SCSI, Ethernet ou autres technologies. L’augmentation de la puissance de l’ensemble est facile à obtenir : il suffit d’ajouter un nœud ou des processeurs. L’architecture cluster ne fait pas que mettre en commun des ressources. Elle doit les gérer, en vérifier le bon fonctionnement, effectuer une répartition de la charge entre les nœuds les plus chargés et les moins chargés et, surtout, pallier les pannes en basculant des applications d’une machine vers une autre. C’est donc un ensemble technique particulièrement complexe. Beaucoup de ces arguments n’ont de valeur que marketing. Il faut avant tout déterminer ce dont vous avez le plus besoin : haute disponibilité ? performance ? évolutivité ? Et n’oubliez pas que tout cela a un coût et va requérir des compétences souvent pointues, tant au niveau du système que de la base de données.

Les deux types de clusters proposés par Oracle

Oracle propose deux types de clusters : Oracle Fail Safe et Oracle Real Application Clusters (RAC). Chacun d’eux répond à des objectifs précis. Ils imposent aussi des contraintes bien différentes. Objectifs de Fail Safe et Real Application Server Pour positionner les objectifs respectifs d’Oracle Fail Safe et Oracle Real Application Server, le schéma précédent les compare suivant deux axes : celui de la haute disponibilité et celui de la performance et de l’évolutivité. Le domaine d’Oracle Real Application Server combine à la fois performance et haute disponibilité, alors qu’Oracle Fail Safe se concentre surtout sur la disponibilité. 

Oracle Fail

Safe Oracle Fail Safe est lié aux possibilités offertes par les récentes fonctionnalités cluster de Microsoft. Il vous permet de disposer d’une solution sécurisée, d’une mise en place relativement facile et d’un coût maîtrisé, qui met en œuvre des configurations matérielles cluster certifiées par Microsoft. Dans une architecture Oracle Fail Safe, la base de données ne fonctionne que sur un seul serveur à un instant donné. Si une défaillance se produit, la base de données est automatiquement relancée sur l’autre serveur, qui était inactif jusque-là. Le deuxième serveur n’est pas en « attente» de cet unique événement, il peut lui aussi héberger des bases de données. On peut disposer d’une configuration Oracle Fail Safe où chaque machine héberge ses propres bases, qui peuvent être basculées d’un serveur sur l’autre en cas de problème. Une configuration Fail Safe est limitée à deux nœuds : l’un actif, l’autre en sauvegarde. Le fait de disposer de deux serveurs n’accroît pas la puissance disponible pour une base, car un seul est actif à un instant donné. Vos applications sont utilisables telles quelles avec Fail Safe, aucune mise au point n’est nécessaire. L’outil d’administration graphique Oracle Enterprise Manager permet d’administrer vos clusters Fail Safe.

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