Les causes et effets de la sorcellerie
Différents types d’envoûements se sont observés parmi lesquels le «voriky ou mosavy» ou sortilège y afférent: le « tola-tsigny»et le «masantoko»ou la malédiction, apparaissent par le rejet des sorts ou des charmes maléfiques d’un individu à un autre. Par contre, la modernité actuelle est expliquée comme étant une ré-inspiration dotée des comportements primitifs. Et certains intellects sont devenus des avatars de la modernité et des prédateurs de l’innovation du quotidien. DURKHEIM Emile a stipulé que: « la société est devenue complexe ». « …les sociétés puissent vivre dans les conditions d’existence qui leur sont maintenant faites, il faut que le champ de la conscience tant individuelle que sociale s’étende et s’éclaire. En effet, comme les milieux dans lesquels elles vivent deviennent de plus en plus complexes et, par conséquent, de plus en plus mobiles, pour durer, il faut qu’elles changent souvent. D’autre part, plus une conscience est obscure, plus elle est réfractaire au changement, parce qu’elle ne voit pas assez vite qu’il est nécessaire de changer ni dans quel sens il faut changer; au contraire, une conscience éclairée sait préparer par avance la manière de s’y adapter»14 . Nous sommes entr’autre sous une autre forme de société à deux vitesses, les uns veulent la modernité comme facteur de développement collectif et les autres veulent le « développement endogène » d’Adam Smith, dans sa théorie « économie classique ». Certaines personnes croyaient que si chaque foyer s’évoluerait, alors, automatiquement la nation se développe en même temps. Pour confirmer cette information, un dicton hasardeux peut nous rendre la conscience: «nous ne pouvons pas s’avancer ou nous ne voulons jamais se développer en effet». Il ya une relation de fraternité entre la sorcellerie et la modernité. A cet effet, il s’agit d’une régénération du fait sorcellerie et des pouvoirs sorciers. Puisqu’un cordon ombilical relie le fait tradition avec la mentalité primitive Malagasy, et de la tradition avec la modernité. Entre le soi et le moi est, avant tout, il ya une représentativité de confiance et régit par la sagesse: le « firaisan-kina » ou l’union sociale ou la solidarité sociale et le « fihavanana »ou la parenté mais actuellement ce n’est plus le cas. Alors, de sorte que la méfiance et la minimisation de confiance entre autres se manifestent. C’est ainsi que le renforcement du concept individualisme a pris une renaissance. Ensuite, le concept « fihavanana » n’a plus la même définition qu’avant. En termes de l’activisme, prenons à 1 titre d’exemple le présent dicton Malagasy : « Ny firaisan-kina no hery » ou c’est l’union qui fait la force ; s’entraider eux-mêmes. Actuellement, « l’anjarinintsy » se manifeste encore plus afin de faire souffrir les autres. L’impérative dans cette idée est l’opposition du principe « fihavanana » à l’éducation. Mais le « fihavanana » est l’un des éléments clés pour l’éducation traditionnelle et moderne. Certes, le « fihavanana » a minimisé sa valeur mais nous sommes toujours sous l’ordre ou les règles sociales là où le grand sociologue Durkheim s’impose surtout sur l’existence immortelle de ces dernières dans la vie sociétale. A vrai dire, la manifestation de l’envoûtement dans le monde actuel est peut être simplifié par la transformation du monde concurrentiel prouvé par le présent auteur est, selon lui: «… les discours de sorcellerie offrentun idiome de prédilection, pour les riches comme pour les pauvres, qui tente d’interpeller les changements modernes. Ceux-ci sont perçus à la fois comme énigmatiques et fascinants parce qu’ils ouvrent des horizons nouveaux, mais aussi comme décevants, parce que peu de gens ont réellement accès à ces opportunités nouvelles. Le lien conceptuel entre «sorcellerie» et «modernité» s’impose donc dans les études universitaires en raison du défi urgent de mieux comprendre… expliquer les changements modernes et les inégalités qui s’ensuivent par des forces occultes devient dès lors une question importante. Au bout duquel, il a donné une nouvelle conception comme la «re-traditionalisation de la société».15 La «re-traditionalisation de la société» ne se voyait non seulement au niveau des villageois mais aussi au niveau des intellects; des connaisseurs, des apprentis ou mêmes des diplômés.
Les théories adoptées à la recherche
Suivant la compilation et le traitement de données, les théories des théoriciens suivants sont palpables: EVANS-PRITCHARD E. E et WILLIAM H R. Rivers, DURKHEIM Emile, WILLIAM James et FREUD Sigmund, STEINER Rudolf. Ces théories est indissociable avec la tradition, la nature, les cultures et le comportement des paysans locaux, les religions et les coutumes traditionnelles des ancêtres ainsi que à l’éducation en général. Par contre, dans cette action, il nous faut tout d’abord de distinguer la terminologie naturaliste à celui du traditionnaliste ensuite le traditionnaliste à celui du primitiviste. Ce qui fait que, le naturaliste a le même sens de configuration que le traditionnaliste, et le traditionnaliste ne signifie pas primitiviste. Ces courants ne permettent pas à décrire que nos savoirs, nos connaissances et nos techniques traditionnelles sont les plus horribles du monde. Mais la non maîtrise de ceux-ci a fondé une autre tendance habituelle et qui a l’objet de nuire notre évolution. La raison c’est que nous ne savons pas les valoriser et nous ne les utilisons qu’à travers la non maîtrise de ces derniers. Alors ces potentialités naturelles et traditionnelles peuvent être transformées et devenir un des facteurs clés de l’innovation. Il n’est pas question que l’organisation sociale 27 est toujours dualiste, selon Radcliffe Brown. Une autre bifurcation titaniqueste de celui-ci nous a permis d’en déduire que ce n’est pas l’organisation même qui est en duelle et en jeu mais aussi la société elle-même. Sur le plan éducation innovante et dès fois méprisée, nous volons insister sur l’application de la théorie de WILLIAM James et FREUD Sigmund, STEINER Rudolf à travers l’application de l’approche nouvelle de l’éducation innovante par rapport au villageois. Cette théorie touche sur le fond de la conscience individuelle et collective des paysans. Puisque nous voulons changer leur vision à travers l’éducation. Les enfants ont besoin surtout d’être scolarisés et éduqués d’une manière formelle et informelle. Par la suite, les théories de certains philosophes et psychologues vont nous aider à faire apparaitre les niveaux intimes de la ré-conscientisation. En outre, les paysans locaux face à la hausse des prix de produits locaux, et qui n’est que saisonnière, ils ne s’intéressent souvent pas à l’éducation et à la scolarisation de leurs enfants. Puisqu’ils ne rendent pas compte de la bienfaisance apportée par cette dernière ou juste. De ces informations, il nous de revenir sur l’application de terminologies suivantes: l’actionnisme, l’envie, le désir et le devenir. Après avoir interwievé certains paysans, ils ont dit qu’ils veulent devenir rapidement riche en oubliant le devenir et le futur. Pour eux c’est l’argent qui compte le plus. Alors que l’éducation et la réussite scolaire ce n’est pas tout simplement un cadeau venant des parents et du ciel. Aussi la réussite dans la vie est une question de chance et des efforts amplifiés par la personne lui-même. Le problème majeur qu’assume ces paysans, face à la scolarisation et à la déscolarisation ou à l’abandon scolaire de leurs enfants est fondé, du point de vue global, par la crise pendant la période de soudure. Et en ces points-là, certains parents ne parviennent plus à subvenir les besoins et à payer normalement les frais de scolarisation. Outre, la période de soudure, dans cette commune rurale, est approuvée non seulement par l’instabilité financière mais aussi par l’insuffisance pérenne des produits agricoles. L’insuffisance de produits agricoles est fortement encouragée par la carence des techniques agricoles modernes ou scientifiques et aussi par l’insuffissance de la campagne de formation et de sensibilisation. Dès années d’exploitation, l’agriculture restait encore traditionnelle et peu productif. Cette facette décourage certains enfants à continuer leurs études tant au niveau primaire qu’au niveau secondaire. Sur ce plan, STEINER Rudolf nous a démontré qu’une logique optimum sur l’éducation des enfants et la philosophie de l’éducation est prouvée, selon lui:«en apportant une certaine clairvoyance à l’examen de la vie, nous ne pourrons, en présence de semblables phénomènes, réprimer ce sentiment : l’homme contemporain ne dispose pas, le plus souvent, des ressources suffisantes pour 28 l’accomplissement de sa tâche. Les tentatives abondent qui voudraient réformer la vie sans la connaissance réelle de ses principes. Toutefois ceux qui projettent d’influencer l’avenir ne devront pas limiter leur étude à la surface de la vie. Ils devront en explorer les régions profondes.