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Cadre physique et socioéconomique de la ville de Thiès
La ville de Thiès appelée la « Cité du rail » , est située à 70 km de Dakar à l’Est de Dakar , la capitale du Sénégal.
Avec environ 300 000 habitants répartis sur une superficie de 6830 ha , Thiès est le chef lieu du Département et de Région de Thiès. Dans la situation actuelle du Sénégal , cette région occupe :
– le 2ème rang après Dakar et Diourbel des régions les moins étendues (3,35% du territoire national avec ses 6601 km2) ;
– le 3ème rang sur le plan démographique ;
– la 2ème place , après Dakar , sur le plan touristique ;
– le 2ème rang dans le domaine industriel avec les Industries Chimiques du Sénégal , de la SNCS et d’un important tissu de PME/PMI ;
– la 2ème place sur le plan économique , en raison de la vitalité de son économie basée sur l’industrie extractive , la pêche et l’agriculture et sur un secteur économique informel d’une grande vigueur.
La ville de Thiès est une ville-carrefour , un point de passage obligé pour :
– d’une part , relier par voie ferrée , Dakar au reste du pays , voire de l’Afrique ;
– et d’autre part , connecter , par route , le principal pôle économique ( la région de Dakar ) à la plupart des régions du pays.
La Commune de Thiès , créée en 1904 pour des raisons stratégiques et grâce à des éléments favorables de communication , a suivi une évolution dynamique par :
– l’absorption de villages traditionnels ( Thiès Nones , Keur Modou Ndiaye, keur Saïb Ndoye , Keur Issa etc. ) ;
– et la création de nouveaux quartiers. La ville est officiellement découpée en 25 quartiers qui sont : D.V.F. , Carrière , Randoulène Nord et Randoulène Sud , Dixième , Escale , Ballabey , Madina Fall , Takhikao , Nguinth , Thialy , HLM Thialy , Diakhao , Malick Sy HLM , S.O.M. , Mbour I , Mbour II , Mbour III , Grand Standing , SOFRACO , Cité Lamy , Cité Senghor , Hersent , Sampathé , Diamaguène , Keur Ablaye.
L’analyse du site de Thiès sur le plan touristique , socio-culturel et économique peut être appréhendée à travers deux éléments de cette ville.
– « le ravin des voleurs » ;
Le « ravin des voleurs »
Le « ravin des voleurs » : baptisé « Allou Kagne » est un des lieux dont l’étude permet de connaître le site sur lequel Thiès est implanté , aussi bien sur les plans géographiques , historiques qu’économiques.
Ce site qui annonce l’entrée-Ouest de la Commune de Thiès est un paysage contrasté constitué de collines latéritiques peu boisées d’un côté de la route nationale 1 , et d’une plaine fortement brisée qui s’étend à perte de vue , de l’autre côté de cette voie. Cette zone marque également l’avale de la vallée ( de l’étroite échancrure dominée du Nord au Sud , par des plateaux ) , à l’intérieur de laquelle est implantée Thiès. Cette ville située sur une altitude variant de 65 à 100 m avec un sol dior ou deck ( sable limoneux et légèrement argileux ) est révélatrice à plus d’un titre :
– sur le plan historique : l’intérêt que le colonisateur accordait à cette forteresse naturelle quasi imprenable , stratégique et essentielle à la conquête du Sénégal. Ainsi l’occupation de Thiès qui était la « porte d’entrée du Cayor » ( royaume dont le roi Lat-Dior fut un farouche résistant à la colonisation ) après la destruction de la localité de Thiès Nones par Pinet Laprade ( gouverneur du Sénégal pendant la période coloniale ) le 12 mai 1862 , est une donnée majeure dans l’implantation coloniale au Sénégal ;
– sur le plan de l’assainissement : des difficultés à assainir cette ville qui est un déversoir des eaux pluviales provenant du plateau.
Le rail
Parler du rail , c’est :
– revisiter l’histoire de Thiès, voire du Sénégal ;
– et évoquer l’économie et les potentialités de Thiès ;
En effet , le rail est intimement lié à l’histoire de Thiès. Sa création découlait de la volonté exprimée par Faidherbe ( ancien gouverneur du Sénégal ) d’assurer une liaison Nord-Sud du pays :
La construction du chemin de fer répondait à un impératif économique, celui de coloniser , d’exploiter intensément et d’exporter vers la métropole les richesses (gomme arabique, arachide, phosphate…) du Sénégal, voire de l’Afrique Occidentale Française ( A. O. F. ).
Ainsi , la construction du chemin de fer en 1885 constitua un tournant décisif dans l’histoire de cette ville, avec notamment la concentration des ateliers de la Régie des Chemins de Fer Dakar–Niger et l’émergence d’une économie locale basée principalement sur le commerce.
Du fait de l’afflux de populations le premier plan de lotissement a été appliqué à cette période et concerne la zone baptisée « Escale ». Ce secteur , aux îlots carrés concentrant la plupart des activités commerciales et administratives , est organisé autour de la gare ferroviaire et de l’ancien fort qui abrite actuellement le Musée , la Gouvernance , l’Hôtel de ville.
Le chemin de fer est à l’origine de la forme urbaine de Thiès qu’il traverse d’Est en Ouest. Les premiers quartiers de la ville ont été construits pour accueillir des cheminots ( Cité Pillot , Ballabey etc. )
La voie ferrée a également accentué la coupure de la ville en deux secteurs limitant ainsi les échanges entre eux. Les difficultés observées dans le fonctionnement des passages à niveaux illustrent parfaitement cette situation.
Le rail qui a rendu Thiès très attractif et polarisant a aussi joué un rôle déterminant dans l’évolution démocratique, ainsi que dans la composition ethnique de la population. En effet, cette cité qui est de surcroît, une terre d’immigration , est aussi une des villes au Sénégal où la diversité ethnique et culturelle est la plus marquée.
La population cible
A cours de notre étude , nous avons ciblé différentes catégories dans la population de la Commune de Thiès, à savoir les guérisseurs et les individus qui ont recours ou qui ont déjà eu recours aux services de la médecine traditionnelle. Nous avons jugé utile d’approcher les différents acteurs pour ces raisons :
– d’abord parce que les tradipraticiens sont des acteurs principaux dans la pratique médicale traditionnelle ;
– ensuite parce que les personnes qui s’adressent aux services des guérisseurs ou qui se sont déjà adressés aux tradipraticiens constituent également des acteurs directement impliqués de la médecine traditionnelle.
– de plus , nous nous sommes approché à d’autres personnes ressources susceptibles de nous fournir des informations convenables. C’est ainsi que nous avons ciblé des accompagnants de malades , des médecins , des personnes œuvrant au niveau d’ONG , d’institution oeuvrant pour la promotion de la médecine traditionnelle.
Délimitation du champ d’étude
La délimitation du champ d’étude est importante dans notre étude. C’est ainsi que nos recherches se sont situées dans le milieu urbain. Dès lors, nous limiterons nos recherches dans deux sous-quartiers ( 02 ) : celui d’Aiglon et de Bayal Khoudia Badiane. Les deux quartiers sont tirés de D.V.F. Le quartier DVF fait partie des vingt cinq ( 25 ) quartiers de la Commune de Thiès.
Nous avons choisi d’axer nos investigations dans ces deux ( 02 ) sous– quartiers parce que ce sont des zones où on note la présence de la médecine traditionnelle. En effet, le phénomène d’urbanisation a entraîné l’incorporation de groupes marqués par des pratiques médicales traditionnelles comme le site de Payenne à Aiglon et également le groupe Mbadianène au niveau de Bayal Khoudia Badiane. Ces deux lieux connaissent l’existence de tradipraticiens censés orienter notre étude.
Echantillonnage
Compte tenu de la sensibilité de notre sujet d’étude , nous avons opté pour un échantillon non probabiliste accidentel. Notre option principale , dans ce cadre , est d’assurer une représentativité des acteurs impliqués directement dans la médecine traditionnelle.
En fait , comme nous ne connaissons pas le nombre exact de guérisseurs implantés dans la commune de Thiès, nous nous sommes adressé aux guérisseurs officiant dans notre localité choisie et que nous connaissions déjà ou qu’on nous a indiqués. C’est ainsi que nous avons recensé vingt ( 20 ) guérisseurs dans cette localité. Egalement , ne disposant pas de données indiquant le nombre de personnes qui , dans la commune de Thiès , consultent les tradipraticiens et ne pouvant pas interroger toute la population de la commune de Thiès , nous avons limité notre étude au niveau des individus qui ont réellement eu à fréquenter les guérisseurs. Parce que nous estimons qu’une personne n’ayant jamais été en contact avec un tradipraticien ne pouvait pas nous fournir les informations escomptées. Seuls les individus qui ont été en contact avec les guérisseurs c’est–à–dire ceux qui ont ou ont déjà eu recours aux services des guérisseurs, seraient en mesure de nous fournir des informations convenables. Dès lors , nous nous sommes fié à cette catégorie d’individus de la population. Cette démarche nous a conduit à choisir cinquante ( 50 ) personnes qui répondaient à ce critère.
LES TECHNIQUES D’INVESTIGATION
Recherche documentaire
La phase concernant la recherche documentaire a débuté avec l’élaboration de notre projet de recherche. Elle s’est perpétuée après l’acceptation du projet de recherche.
Dans cette perspective, nous nous sommes rendu à différents lieux qui nous ont permis d’avoir des documents sur notre sujet. C’est ainsi que nous avons eu à nous rendre à la Bibliothèque de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. En effet , la bibliothèque de l’UCAD nous a été d’un précieux apport dans la consultation d’ouvrages. Nous avons été également rendus au niveau de la bibliothèque du CESTI. A travers cette bibliothèque , nous avons recueilli les écrits réalisés par la presse concernant notre sujet d’étude. Dans cette même phase de documentation, la bibliothèque du Département de Sociologie a été également un lieu où nous avons pu apprécier différents mémoires de maîtrise intéressant notre sujet d’étude. Egalement la Direction de la Santé et de la Prévention a été un lieu que nous avons investi pour y recueillir des documents. La quête de documents susceptibles de nous faire avancer dans notre investigation nous a conduit à la bibliothèque de l’ONG Enda-Santé , à la bibliothèque de la cellule Neuro–psychiatrique du CHU de Fann , à la bibliothèque de l’IFAN et à celles de L’IRD et du CODESRIA.
Cette phase documentaire nous a permis de choisir une problématique définitive, d’énoncer des hypothèses et d’avoir une orientation méthodologique.
L’entretien semi–directif
Dans le cadre de notre étude portant sur la médecine traditionnelle, nous avons choisi l’entretien pour la collecte des données qualitatives susceptibles de nous apporter des éléments convenables C’est ainsi que nous avons choisi l’entretien semi- directif. En effet , ce type d’entretien semble être plus en accord avec notre domaine de préoccupation dans la mesure où il nous permet de vérifier les données et également d’approfondir plusieurs points de notre recherche.
L’observation participante
L’observation participante constitue une technique de recueil de données qualitatives. Cette technique consiste en l’insertion du chercheur dans le milieu qu’il étudie et permet d’observer directement les acteurs sur le terrain , à savoir les guérisseurs, les patients, les accompagnants de malades. L’observation participante nous permet :
– d’appréhender les contacts entre les guérisseurs et les patients ;
– d’examiner les rapports moraux et psychologiques qui s’établissent entre les différents acteurs ;
– de voir les modes d’administration des remèdes par les guérisseurs aux patients.
Le questionnaire
Dans le cadre nos investigations, nous avons utilisé le questionnaire qui nous a permis de mettre en relief l’identité des individus , leurs activités et leurs points de vue sur plusieurs éléments de notre recherche. Nous avons utilisé deux questionnaires différents :
– le premier est adressé aux patients , aux personnes qui ont déjà fréquenté les guérisseurs ;
– le second est destiné aux guérisseurs.
Ces différents questionnaires ont eu pour rubriques principales :
– l’exercice de la médecine traditionnelle par les guérisseurs ;
– les causes de la fréquentation des guérisseurs en milieu urbain ;
– la place de l’environnement urbain dans la pratique de la médecine traditionnelle ;
– les rapports entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne.
Le pré–test
Le pré–test constitue une étape importante dans la conduite de notre investigation. C’est ainsi que pour mieux évaluer la pertinence de notre outil de collecte tels que le questionnaire, nous avons distribué quinze ( 15 ) questionnaires adressés aux populations et huit ( 08 ) questionnaires aux guérisseurs. Cette étape nous a permis de tester cet outil de collecte de l’information en reformulant les questions qui étaient peu claires ou trop longues. Autrement dit , le pré-test nous a donné l’opportunité d’affiner les questionnaires que nous avons confectionné.
L’ENQUETE PROPREMENT DITE
Le déroulement de l’enquête
L’enquête proprement dite s’est étendue sur une période de deux mois. En effet , au cours des vingt ( 20 ) premiers jours, nous avons effectué à Dakar des entretiens avec des personnes ressources établies dans différentes institutions et organismes.
Les quarante cinq ( 45 ) derniers jours ont été consacrés aux populations qui bénéficient des soins médicaux et aux guérisseurs établis dans notre zone d’étude choisie.
Les obstacles rencontrés
Au cours de notre enquête , nous nous sommes confronté à des obstacles aussi bien au niveau de Dakar où était concentré la quasi-totalité des centres de documentation et de structures en relation avec notre sujet d’étude qu’au niveau de la commune de Thiès , localité par excellence choisie pour nos recherches. En effet , les différents lieux où nous pouvions être en contact avec les personnes ressources sont disparates, très éloignés les uns des autres du point de vue géographique. Cette situation a constituée un obstacle majeur dans nos déplacements. De même , il est a été impossible de disposer de documents de très grande importance qui auraient facilité notre étude en certains points , principalement dans la partie méthodologique.
Des obstacles d’ordre humain ont été notés. Dans l’administration des questionnaires , des barrières linguistiques ont été notées dans la mesure où les questionnaires étaient inscrits en français et nous avons été souvent en présence d’individus qui ne comprenaient pas le Français. Cette situation nous a conduit , pour remplir les questionnaires , à traduire les questions en wolof. Ce qui nous a pris beaucoup de temps. Cependant la méfiance affichée par les guérisseurs vis-à-vis de nous a été un des obstacles humains majeurs. En effet , ces derniers montraient une grande prudence dans la mesure où ils nous prenaient pour des étudiants de Médecine tournés vers la récupération de leurs connaissances. Toutefois , il est avéré que la capacité à contourner les obstacles constitue une qualité. Et chaque fois nous avons pu user de moyens subtils pour parvenir à nos besoins.
Table des matières
INTRODUCTION
Première Partie : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE
1 . 1 Problématique
1 . 2 Choix du sujet
1 . 3 Objectifs
1 . 4 Hypothèses
1 . 5 Modèle Théorique
1 . 6 Définition des concepts
1 . 7 Revue critique de la littérature
CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE
2 . 1 Univers de la recherche
2 . 1 . 1 Le cadre de l’étude
2 . 1 . 2 Population cible
2 . 1 . 3 Délimitation du champ d’étude
2 . 1 . 4 Echantillonnage ……
2 . 2 Techniques d’investigation
2 . 2 . 1 Recherche documentaire
2 . 2 . 2 Entretien semi–directif
2 . 2 . 3 Observation participante
2 . 2 . 4 Questionnaire
2 . 2 . 5 Pré–test
2 . 3 L’enquête proprement dite
2 . 3 . 1 Le déroulement de l’enquête
2 . 3 . 2 Les obstacles rencontrés
Deuxième Partie : PRESENTATION DES DONNEES DE L’ENQUETE
CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES GUERISSEURS
1 . 1 Ethnie
1 . 2 Religion
1 . 3 Sexe
CHAPITRE 2 : CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES DEMANDEURS DE SOINS TRADITIONNELS
2 . 1 Ethnie
2 . 2 Religion
2 . 3 Sexe
2 . 4 Niveau d’instruction
2 . 5 Age
CHAPITRE 3 : LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE
3 . 1 Modes d’acquisition des connaissances médicales
3 . 2 Lieux de pratique des guérisseurs
3 . 3 Domaines de compétence des guérisseurs
3 . 4 Moyens de connaissances des guérisseurs par les urbains
3 . 5 Système de tarification des guérisseurs
CHAPITRE 4 : MODALITES THERAPEUTIQUES DES GUERISSEURS
4 . 1 Moyens de diagnostic des guérisseurs
4 . 2 Méthodes thérapeutiques utilisées
CHAPITRE 5 : RAPPORTS ENTRE LES MEDECINES TRADITIONNELLE ET MODERNE
5 . 1 Association des deux systèmes de soins
5 . 2 Accessibilité des structures de santé modernes
Troisième Partie : ANALYSES ET INTERPRETATIONS DES DONNEES DE L’ENQUETE
CHAPITRE 1 : DOMAINES D’INTERVENTION DES GUERISSEURS
1 . 1 Les maladies somatiques
1 . 2 Les maladies mentales
1 . 3 Les représentations traditionnelles de la maladie mentale
1 . 3 . 1 Le maraboutage
1 . 3 . 2 L’attaque par les esprits ancestraux
1 . 3 . 3 L’attaque par les génies ( jinne , seytaane )
1 . 3 . 4 L’attaque par les sorciers
CHAPITRE 2 : CLASSIFICATION DES GUERISSEURS
2 . 1 L’Herbaliste
2 . 2 Le marabout
2 . 3 Les prêtres officiants des esprits ancestraux
2 . 4 Les Biloji
CHAPITRE 3 : MODALITES THERAPEUTIQUES DES GUERISSEURS
3 . 1 Moyens de diagnostic de la maladie
3 . 1 . 1 L’observation
3 . 1 . 2 L’interrogatoire
3 . 1 . 3 La voyance
3 . 1 . 4 La consultation physique
3 . 1 . 5 Les procédés de diagnostic combinés
3 . 2 Méthodes thérapeutiques
3 . 2 . 1 La plante
3 . 2 . 2 L’incantation
3 . 2 . 3 Les bains
6
3 . 2 . 4 Le massage
3 . 2 . 5 Les méthodes thérapeutiques combinées
CHAPITRE 4 : LES CAUSES DU RECOURS A LA MEDECINE TRADITIONNELLE EN MILIEU URBAIN
4 . 1 La perception de l’environnement urbain
4 . 2 Efficacité des guérisseurs
4 . 3 Fidélité aux traditions
4 . 4 Coût de la médecine traditionnelle
4 . 5 Manque d’infrastructures sanitaires
CHAPITRE 5 : RAPPORTS ENTRE MEDECINE TRADITIONNELLE ET MEDECINE MODERNE
5 . 1 . Absence de structures sanitaires de collaboration entre guérisseurs et médecins
5 . 1 . 1 La méfiance des guérisseurs
5 . 1 . 2 Le charlatanisme
5 . 1 . 3 L’absence de « scientificité » des guérisseurs
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES