PROBLEME D’EVACUATION DES EAUX USEES ET PLUVIALES
Les stagnations des eaux usées et pluviales dans la ville de Toliara.
L’évacuation des eaux usées collective
Elle est constituée des eaux usées d’origine domestique et industrielle.
Les eaux d’origine domestique
Dans le ménage, l’eau est utilisée pour le bain, la préparation du repas, l’hygiène corporelle, la lessive, le nettoyage de la maison et le lavage de la voiture, etc. …….ne sont pas évacuées. La stagnation des eaux usées domestiques dépend du logement habité selon le type de la cuisine. Cela veut dire que la forme de la cuisine a un usage individuel à l’intérieur de la maison. Les foyers ont utilisé les puisards. En outre, les gens préparent leur repas à l’extérieur de la maison. Les eaux usées sont éparpillées dans la cour et encore plu ils font la lessive à coté. I-1-1- Les eaux ménagères. Dans cette ville, le système d’évacuation des eaux usées peut être classé en quatre catégories. – Catégorie 1, certains foyer ayant un branchement au réseau collectif sont constituent par 0,1% environ .de la population, ce cas se rencontre sur le centre ville dans le quartier colonial de l’époque1 . Depuis la deuxième république jusqu’à nos jours, la situation n’est pas bien définit à cause de la destruction de collecteurs principaux. Les foyers n’ont pas versé les eaux usées au réseau à l’égout public. Par conséquent, les anciens bâtiments construits à l’époque coloniale utilisent les puisards isolés privés avec filtre coraux. – Catégorie 2, les foyers qui utilisent le système les d’évacuations individuels. Ils construisent les puisards et les fosses septiques, par exemple, plusieurs installation publique ou privée ont leur cité à Toliara : JIRAMA (Amborogony), Travaux publique ( Betania centre), Hôpital (Tanambao I) , Cité Sisal (Amborogony), Cité SIM (Sanfily), Cité Communale ( Mahavatsy I et Tsimenatse II), Cité de Professeur ( Betania centre). En plus de cela, il y a des villas isolées à l’intérieur des quartiers et juxtaposé au quartier anarchique. Ce cas se rencontre dans les quartiers de Betania Tanambao, d’Andabizy, d’Andaboly, et d’Anketa bas … 1 Lydie V. , 1995, La minorité indopakistanaise et ses activités économiques dans la ville de Tuléar ; Mémoire de Maîtrise en Géographie, pp : 11. « Tuléar fut choisie comme centre du cercle Militaire colonial depuis 1897. A partir de cette date, Tuléar devient une ville de création colonial, respectant le plan en damier d’une cité Européenne […] Elle prolonge jusqu’à la mer le boulevard à double voie qui porte le nom du pacificateur. Les quartiers sont formés de belle villa résidentielle, de maison moderne en brique ou en béton. L’adduction d’eau potable est bien organisée. Enfin, actuellement les quartiers s’allongent de part et d’autre de route principale (RN 7, RN 9), les gens ont de l’eau courante et d’électricité à domicile. – Catégorie 3, les foyers qui n’ont pas aux accès de branchement lié au réseau collectif ou public, ni à un système individuel. Ils font l’épandage direct au sol et à travers la fenêtre quelque fois à l’intérieur de la maison pour les cas de case en planches, en terre battue qui n’ont pas de dalles, par exemple, la construction en dehors de rue principale, on trouve la construction précaire caractéristique de l’installation de nouveaux migrants, le cas se fréquente à l’intérieur des quartiers populeux comme Tsienengea, Tsimenatse Ouest, Ampasikibo, Ankatsake …. – Catégorie 4, les foyers qui utilisent à la fois de systèmes d’évacuation individuels, et un autre l’épandage direct au sol. Dans l’ensemble de l’agglomération urbaine de Toliara beaucoup de ménages optent pour cette pratique. Le cas se trouve dans la cité publique ou privée et les villas résidentielles dégradées (voir catégorie 2). Bref, la plupart des gens ont utilisé le système d’évacuation individuelle. Si les puisards sont pleins ou abîmés, les gens trouvent des solutions plus faciles. Ils utilisent plusieurs moyens : 1 ère cas : ils creusent un trou pour collecter les eaux usées dans la cour ou à l’extérieur 2 ème cas : ils jettent les eaux sales dans la rue 3 ème cas : ils récupèrent dans des récipients les eaux utilisés pour les préparations, pour les donner ensuite l’alimentation des animaux domestiques (canards, porcs…) 4 ème cas : quand ils manquent d’espaces dans le quartier populeux certains endroits sont utilisés pour réception des eaux usées. Ce sont des lieux toujours humides avec des débris de déchets alimentaires et cela favorise la prolifération des rongeurs
Les eaux–vannes
Les eaux-vannes sont partiellement enterrée dans la fosse par les différents systèmes : fosse septique, latrines à chasse d’eau, latrines à simple fosse, fosse perdue privée. Ces types d’aisance ont besoin d’eau à forte pression. Ce cas se rencontre dans les quartiers résidentiels. L’évacuation des W.C et autre types d’eaux usées se font par un réseau d’égouts publics qui les amènent directement à la mer. Nous avons précédemment signalé que les habitants du centre ville dans les bâtiments administratifs utilisent les réseaux d’égouts publics. Dans cette ville ; le BMH n’assure pas la vidange des fosses septiques, faute de moyen. Si les fosses sont pleines les intéressés doivent procéder par ses propres moyens : soient ne plus utiliser cette fosse septique soit faire la vidange en déversant le contenu dans un trou creusé à proximité. 18 Les gens n’utilisent pas les latrines pour différentes raisons. Donc, la plupart des habitants font leurs besoins à même le sol sur les zones inhabitées. Si on fait le besoin en dehors de cet effet. Pourtant, les bords des rues et ruelles sont encore salis d’excréments humains. Certaines personnes pratique la méthode du chat qui consiste à creuser un trou avant de faire son besoin et recouvrir ensuite. Certains gens dans les quartiers utilisent les latrines domestiques à tinette, ces latrines comporte une sceau ou autre récipient qui reçoit les matières fécales, on enlève périodiquement pour élimination. Tableau N°3 : L’évacuation des exretas dans les 6 provinces de Madagascar Province Tananarivo Toamasina Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toliara Total 87% 81,8 % 51,3 % 46,3 % 36,2 % 21,2 % Source : Politique et stratégie nationales pour l’assainissement, premier Draft, 18 août 2003, Ministère de l’Energie et des mines et Ministère de la santé, P.4 D’après le tableau ci – dessus, il y un déséquilibre entre les six provinces au niveau de la disponibilité de l’infrastructure. Les raisons de l’inexistence des latrines dans plusieurs foyers sont multiples : Le problème historique : à l’époque de la création de la ville de Toliara, l’espace était encore très vaste, la forêt était étendue, la population était énorme peu nombreux, le bord de la mer pourrait à lui seul servir de lieu d’aisance. Les problèmes de mœurs et coutumes : Dans cette ville, le poids de la tradition domine dans la vie quotidienne. C’est tabou de construire un WC à coté d’une maison. Tout d’abord, selon la croyance cela risque de porter malheur, par exemple les différentes sortes des maladies, la mort de zébus ; ensuite il est tabou aussi de faire de construire un WC à l’intérieur d’une maison ou dans la cours et interdit de faire ces besoins dans une maison. Cela entraîne une idée d’inceste si on mélange dan un WC les excréments des hommes avec ceux des sœurs et de la mère. Les problèmes de mentalité : Il n’est pas de déféquer dans un lieu fermer, notamment à l’intérieur d’une maisonnette. Les gens pensent qu’ainsi, on « stocke » les impuretés et que les mauvaises odeurs vont s’accumuler. Les problèmes de l’espace : Actuellement, la ville de Toliara est presque saturée. L’espace libre, la forêt sont presque inexistantes. Toutes les terres sont plus ou moins occupées, clôturées et même borné par quelqu’un. Il est difficile de construire un WC à coté d’une maison. 19 Les problèmes des migrants : En générale, ils viennent du sud c’est-à-dire des Mahafaly, des Antandroy, et des Tanalana. Ces migrants pratiquent la vie typiquement rurale. Les problèmes de pauvreté : vue la faiblesse du revenue mensuel des gens, il leur et difficile de construire un WC pour eux car cette construction demande un certaine somme d’argent comme pour l’achat des matériaux tels que les tôles, les bois, les matériaux végétaux comme le « bararata », le « vondro », tous cela coûtent cher, de plus , il y a aussi la main – d’œuvre. Les problèmes de l’emplacement géographique : Dans la ville de Toliara, les quartiers se différencient, chacun a son caractère, il y a des quartiers qui se situent sur un altitude très élevée ; il y a d’autre qui se situent beaucoup plus bas. Les derniers se trouvent presque au même niveau de la mer.
Les eaux usées d’origine industrielle
Toliara ne possède pas beaucoup d’industries. Les risques de contamination de l’environnement urbain sont assez limités. Les seules grandes usines existantes sont L’INDOSIMA, l’HASYMA. Mais les usines et les petites industries de transformations déversent également des eaux usées par exemple : les eaux de conserverie de poisson de mer, les eaux de lavage et les eaux résiduaire de l’industrie huilerie.
Les rejets de conserverie de poisson de mer.
COPEFRITO, ALIZE1 , et MUREX INTERNATIONAL2 sont des sociétés de pêche, elles exportent des produits marins comme les poulpes, le thon, les crevettes ….etc. COPEFRITO, ALIZE sont installés sur le littoral. De ce fait, ils ont posé des canalisations qui évacuent leurs eaux usées vers la mer. Avant de jeter les eaux usées, on fait le système de lagunaire pour les traiter. Murex, par contre, collecte ses déchets liquides avant de les jeter à Andatabo en les transportant par camions citernes à raison de 5 000 litres par jour.
Les eaux résiduaires
L’INDOSUMA à Mitsinjo Betanimena, laisse échapper des eaux usées derrière l’usine une fois par semaine par manque d’infrastructure d’évacuation des eaux sales. 1 ALIZE ; nom donné par la société de pêche comme le vent d’Est (VARATRAZA) 2 MUREX International : la société de pêche des actionnaires mauriciens se situe à Ankenta haut. 20 Les eaux usées s’étalent un peu partout en dehors de l’usine et imposent les populations à respirer la mauvaise odeur qu’elles laissent en permanence.
Les eaux de lavage
La pollution industrielle existante à Toliara ville se limite aussi aux produits de vidange des stations d’essences ou des stations services et les garages d’automobiles. Elles se localisent dans les différents quartiers de la ville. Les activités de ces différentes stations sont à l’origine des productions d’eaux usées. Il y a ces endroits l’huile de vidange de voiture. Actuellement, la rue surtout sur le trottoir est devenue des points de vente de pétrole lampant, par exemple, la rue vers le campus universitaire de Toliara.
INTRODUCTION |