Les caractéristiques du marché nationale de blé en Algérie

Les caractéristiques du marché nationale de blé en Algérie

Le secteur des céréales occupe une place très importante dans l’économie algérienne car l’Algérie appartient au groupe des plus gros importateurs de blé dans le monde, où elle est classée à la sixième place. En effet, les céréales et leurs dérivés constituent l’épine dorsale du système alimentaire algérien. A titre indicatif, la quantité des blés importée pour la saison 2005/2006 a atteint 5,5 millions de tonnes pour une facture de 510 millions de dollars US.

L’Algérie se situe ainsi au premier rang mondial pour la consommation de blé avec plus de 200 kg en 2003, l’Egypte se situant à 131 kg et la France à 98. On note que la consommation par tête est en augmentation constante sur la période 1961-2003 dans les pays du sud de la Méditerranée. La consommation totale connaît une progression encore plus importante du fait de la démographie dans les pays du Maghreb.

En Algérie, on est ainsi passé de 1,2 MT en 1961 à 6,4 MT en 2003 (+ 427%). · La production du blé en Algérie : La production des céréales en Algérie présente une caractéristique fondamentale depuis l’indépendance à travers l’extrême variabilité du volume des récoltes. Cette particularité témoigne d’une maîtrise insuffisante de cette culture et de l’indice des aléas climatiques.

On peut facilement prédire que La production de blé ne pourrait satisfaire la demande d’une population qui dépasse actuellement 32 millions d’habitants et qui est potentiellement et traditionnellement consommatrice de ce produit. A titre indicatif, la production du blé pour la campagne 2004/2005 a été de l’ordre de 2 600 000 (MT) alors que la demande annuelle dépasse largement les 6 000 000 MT. 

Les importations en blé : Les importations jouent un rôle clé dans l’approvisionnement du marché national des céréales. Les très faibles progrès enregistrés par la production domestique de grains condamneront l’Etat à rechercher les moyens d’une gestion rationnelle des approvisionnements à l’extérieur, adaptés aux ressources budgétaires du moment, mais offrant une garantie contre les risques de pénurie, toujours vécus sur le mode dramatique.

La production nationale ne contribue qu’à 20% de la consommation humaine, donc la différence est comblée par les importations qui peuvent occuper pour certaines années 80% des disponibilités nationales. – Intervention de l’OAIC dans la régulation du marché de blé : L’O.A.I.C : L’Office Interprofessionnel des Céréales est un organisme public à caractère administratifs et commercial.

Il est chargé d’assurer l’ajustement entre la production nationale et les besoins de la population en céréale et en légumes secs. Son rôle essentiel est d’organiser et de réguler le marché national d’une part, et d’assurer la réception et le stockage des céréales et des légumes secs importés d’autre part.

Les blés sont essentiellement destinés aux industries de transformation (ERIADB et privés) Qui les transforment en semoule, farine et autres dérivés ; Les différents moulins relevant des ERIAD sont répartis géographiquement de manière à couvrir l’ensemble du territoire national. Néanmoins, plusieurs moulins (semoulerie et minoterie) sont à l’arrêt depuis quelques années,

les causes de cet arrêt sont variés : forte concurrence du secteur privé, concurrence des produits finis issus de l’importation. – La configuration du secteur privé : Le secteur privé de la transformation céréalière est de création récente. Son existence remonte à 1997.

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