Les atouts et les obstacles du tourisme pour le développement de la région du sud- ouest

Musée de la mer ou musée Rabesandratana

Il se trouve dans l’enceinte de l’IHSM entre l’avenue de France et le Port. Le petit musée de la station de recherche océanographique recense les ressources halieutiques de lagon.
Dans la salle centrale, un grand aquarium rempli de formol abrite un coelacanthe, péché en 1995 près d’Anakao. On y trouve aussi des coraux, les algues, les éponges, les coquillages, les échinodermes, les poissons, les oiseaux, les tortues collectées, les désuètes de poisson en alcool et squelettes de cacholot.

Plage de la batterie

Cette plage se situe à la sortie nord tout près de la ville de Toliara. C’est une immense plage bordée de belles dunes. De son vrai nom “Andaboy“ surnommée plage de la “Batterie“. Son nom provient de la construction par les Anglais de nombreuses cases mates datant de la seconde Guerre Mondiale.
C’est aussi un lieu de prédilection de ceux qui sont possédées par les esprits ou “Tromba“ attirants la curiosité de ceux qui sont fanatiques du tourisme culturel.
De même, elle est très prisée par la population lors des fêtes du week-end pascales. On déplore quand même la manque d’infrastructure d’accueille sur ce lieu à vocation touristique.

Marché de coquillage

Sis, en ce moment, à côté du restaurant bar la “Bernique“ ou près de la bibliothèque de l’Alliance Française au bord de la mer. On y vend toutes sortes de coquillages, mais aussi des produits artisanaux comme les “Aloalo“ (sculptures) et les Totems Mahafaly.

Marché des bestiaux

Environ à 4km du sud de Toliara, il y a un grand marché de bestiaux à ciel ouvert où nous trouvons: des zébus, des chèvres et des moutons provenant des régions périphériques de Toliara. Le clou du marché est le samedi, jour du grand marché ou « tsena », où il y a une grande affluence par rapport aux autres jours.
C’est un lieu encore inconnu des prestataires touristiques et des touristes pour le moment mais qui pourrait être exploité dans l’avenir.

LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DU TOURISME A TOLIARA VILLE, IFATY–MANGILY

Le tourisme apporte des atouts nécessaires pour le développement de cette région dans les années à venir, mais certains problèmes existants pourraient obscurcir cette vision.

Les obstacles au développement du tourisme national

La volonté affichée de faire du tourisme un pôle moteur du développement pour les années à venir est endiguée par de nombreux problèmes.

Le problème de l’accès au foncier

Le problème de l’accès au foncier reste entier ; les procédures administratives à suivre en vue de l’acquisition du terrain nécessaire à ce projet d’investissement sont longues. En outre, la population locale est parfois réticente à l’octroi des terrains aux investisseurs pour éviter toutes formes de conflits entre les autochtones et les allochtones.

L’insuffisance des infrastructures de base

L’état déplorable des routes, les problèmes d’adduction d’eau, de distribution d’électricité et de la communication constituent les obstacles de taille au développement du tourisme. Les investisseurs exigent en effet une certaine garantie quant à l’accessibilité de certaines zones.
Cependant, 67 % des visiteurs, attirés essentiellement par le milieu naturel qu’offre le pays et ainsi par la richesse et la diversité de la faune et de la flore sont les premiers qui souffrent de l’insuffisance de ses infrastructures de base.

L’insuffisance des infrastructures d’accueil

L’insuffisance des infrastructures hôtelière conformes aux normes internationales constitue aussi actuellement un des facteurs limitant les arrivées des touristes à Toliara et ne lui permet pas de concurrencer les autres pays touristiques environnants.
D’autre part, la classification actuelle des hôtels à Madagascar ne permettrait pas la validation des critères physique, fonctionnel et opérationnel appliqués au niveau international.

Le problème limitant des recettes touristiques à Madagascar

La faiblesse de l’épargne et le resserrement financier

La faiblesse de l’épargne des malgaches entrave leur volonté d’investir dans les projets touristiques du fait même que l’investissement dans les industries touristiques coûte cher.
Madagascar ne dispose pas de crédit spécialement destiné au secteur touristique. De plus, l’accès aux crédits existants s’avère difficile en raison du coût et des contraintes supposées par des règles prudentielles draconiennes.
En effet, plusieurs institutions financières et services bancaires proposent leurs prestations à des particuliers mais pas spécifiquement au secteur tourisme. la majorité de choix des opérateurs touristiques se plaignent du mode de financement de ces institutions financières compte tenu des conditions exigées en apport de promoteurs, aux garanties et à la prise de participation. On peut citer par exemple la société financière de l’investissement ARO (FIARO), dont la participation au capital de l’entreprise varie de 5 % à 40 %. L’apport du promoteur hôtelier doit être au minimum de 20 à 50 % du montant des investissements, même si les garanties ne sont pas obligatoires. Elle exige également une expérience professionnelle et une capacité de gestion confirmées.
En plus, FIARO intervient au niveau du conseil d’administration pour les décisions stratégiques. Néanmoins, elle rétrocède cette part au terme de 3 à 7 ans par la revente au promoteur ou à un tiers de commun accord. On peut dire que pour les promoteurs touristiques, ce mode de financement reste encore lourd compte tenu du fait que les projets hôteliers et touristiques nécessitent un investissement conséquent et un détour long pour la récupération du capital.

Des taxes non incitatives

Les propriétaires des hôtels doivent payer des taxes à l’Etat. Par conséquent, cela va entraîner un impact négatif au niveau des investissements car le taux de ses taxes ne cesse de s’élever.

Le problème d’hygiènes dans les sites touristiques

Les malgaches vivant à proximité des plages ont l’habitude d’y faire leurs besoins. La sensibilisation aux personnes à renoncer à leurs habitudes et à nettoyer les plages s’avère difficile et demande du temps. En plus, les difficultés pour la commune de gérer les ordures amplifient le problème d’hygienne.

Des produits touristiques et écotouristiques peu ou mal ou sous exploités

Madagascar dispose d’importances potentialités peu ou mal exploitées. D’autres types de produits touristiques ou autres formes de tourisme n’est pas encore ignorés par bon nombre d’opérateurs.

Madagascar, une destination chère

Le coût de billet d’avion pour venir à Madagascar, encore trop cher par rapport à d’autres destinations équivalentes reste un frein à l’arrivée massive des touristes. En effet, le tarif moyen de Paris à Antananarivo est environ 2200 $ sur Air France et Air Madagascar ce qui équivaut au tarif d’une semaine tous frais compris sur la mer rouge. Cela fait de Madagascar une destination chère et c’est la raison pour laquelle qu’au mois d’Octobre 2008, certaine disposition en matière de tarification touristique par la compagnie nationale aérienne est mis en œuvre pour alléger l’étiquette de voyage numéraire.

Faible création d’emplois

La création d’emploi est l’effet du tourisme qui se répercute directement sur la population. La faible création d’emploi a pour cause, l’insuffisance d’entreprise touristique à haute intensité de main-d’œuvre, l’existence des entreprises informelles et l’insuffisance des centres de formation aux métiers du tourisme.

L’insuffisance des établissements de formation aux métiers du tourisme.

Pour rester dans la logique, on ne peut pas travailler tant qu’on n’a pas eu une formation appropriée. C’est valable dans le secteur touristique, par conséquent, l’insuffisance de formation aux métiers du tourisme limite les effectifs de travailleurs dans ce secteur. Cela va aussi entraîner un manque de professionnalisme qui nuit à la compétitivité des produits et des services touristiques. Les opérateurs touristiques doivent aussi être formés pour les sensibiliser. Malgré quelques formations déjà entreprises sous le financement de l’Union Européen à Madagascar, la formation des opérateurs touristiques reste encore insuffisante.

La profusion d’entreprise informelle

À Madagascar, l’opération « coup de poing » effectuée par les agents de contrôle du ministère de tourisme en février 2000 a permis de constater que 50 % des six établissements touristiques dans le Faritany Antananarivo ne sont pas enregistrés auprès de l’administration du tourisme. Cela nous indique ou informes de l’existence d’un grand nombre d’entreprises informelles qui se manifestent aussi par le retard dans la classification des établissements hôteliers à Madagascar. Les emplois crées par ces entreprises restent donc des emplois informelles et entravent la volonté des autres opérateurs de créer des emplois formels.

L’insuffisance des mesures relatives à l’importance économique du secteur tourisme

L’insuffisance des mesures relatives à l’importance économique du secteur tourisme à Madagascar se manifeste sous deux aspects : l’insuffisance des données statistiques sur le tourisme et l’absence de compte satellite de tourisme (CST).

L’insuffisance des données statistiques sur le tourisme

Les statistiques du tourisme à Madagascar sont basées sur des données descriptives concernant le nombre des voyageurs non résidents aux frontières, le nombre d’établissements hôteliers et des entreprises de voyages et des prestations touristiques, de taux d’occupation moyenne des hôtels, et sur quelques indicateurs économiques tels que le niveau d’investissement, les emplois directs créés dans le secteur et les recettes en devises du tourisme.
L’insuffisance de ces données peut entraîner une difficulté dans l’élaboration de toute politique touristique et la mesure de la taille du secteur touristique.
Concernant ces données descriptives, le Ministère du tourisme ne dispose pas des données statistiques sur le volume des investissements privés touristiques après 1999, les données sur la demande touristique ne concernent que les touristes récepteurs et aucune donnée sur l’ensemble du tourisme intérieur n’est disponible.

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