Les analyses descriptives et les traitements d’homogénéité
ANALYSE DES RESULTATS ET DISCUTIONS
Ce chapitre comprend les analyses descriptives et les traitements d’homogénéité. Nous débutons par les résultats concernant les données sociodémographiques. Nous exposons les concepts de dimensionnalité et de fiabilité. Dans un premier niveau d’analyse, nous procédons aux tests d’homogénéité des échelles par le biais de l’alpha de Cronbach. Ces tests sont indispensables avant d’effectuer les calculs concernant la validation des hypothèses. vérification d’hypothèses (des régressions simple et multiple ainsi que la corrélation multiple) qui portent sur les influences des variables explicatives (dimensions culturelles) sur la variable à expliquer (l’intention entrepreneuriale).
Ces analyses permettent alors de valider certaines hypothèses et d’en rejeter d’autres. Globalement, l’échantillon est composé à 59,5% d’hommes, 08.2% sont âgés de moins de 21 ans, 31.4% entre 21 et 24 ans, et 60.5% de plus de 24 ans. La plupart, soit près de 68,2%, sont étudiants de niveau Licence, 28,2% en première et deuxième année Master et finalement 03,6% en Doctorat. (38,2%) des étudiants étudient dans le domaine de la gestion, 19,5% dans les sciences appliquées, et 42,3% dans d’autres domaines. Plus de 1/3 des répondants ont un membre de leur famille qui est entrepreneur. Aussi, la très grande majorité, soit 81.8%, ont déjà une expérience de travail. En moyen sur l’ensemble de l’échantillon, plus de la moitié des répondants envisage de démarrer une entreprise à court et / ou moyen et / ou long terme (58,16%). Toutefois, la période la plus propice au démarrage de l’entreprise est longtemps après l’obtention de leur diplôme (63,2%), même si certains l’envisagent juste après l’obtention de leur diplôme (56,8%) ou encore pendant leur étude (54,5%).
En outre, on peut constater que les intentions de création d’entreprise sont supérieures chez les étudiants universitaires de niveau licence (60% contre 53% et 58% respectivement niveau doctorat et master), notamment longtemps après l’obtention du diplôme (66% contre 58% et 37%). Le tableau 49 présente le détail des intentions entrepreneuriales pour On remarque que les étudiant doctorant ont une intention entrepreneuriale supérieure aux deux autres niveaux à moyen terme (juste après l’obtention du diplôme 75% contre 60,7% et 45%). Cette différence peut s’expliquer par le fait que les étudiants doctorant sont de façons générales plus âgées. Par le fait même, ils ont une meilleure idée de leur projet d’avenir et se sentent possiblement plus prêts à se lancer.
En ce qui a trait à leurs aspirations professionnelles, les étudiants interrogés sont essentiellement attirés par une carrière au sein de PME (53,2%), le secteur public (25%) et enfin, la grande entreprise avec un taux de 21,8%. Le tableau 50 reprend les résultats obtenus sur cette question. 53% des étudiants interrogés et qui sont attirés par une carrière au sein d’une PME sont prêt à prendre un certain risque (personnel, financier) pour parvenir à un statut social. Le manque de moyens financiers est, selon les répondants, le frein majeur au développement de l’entrepreneuriat 32,3% (voir tableau 52). Les barrières administratives sont considérées comme un obstacle au développement de l’entrepreneuriat par 25% des étudiants interrogés ; tout comme, mais dans une moindre mesure, le manque de soutien et d’aide, manque d’opportunités rentables et les conditions économiques défavorables (respectivement 18,6%, 14,1% et 9,5%).
Les conditions économiques, comme le niveau d’inflation, le système fiscal ou encore la conjoncture économique, sont les principaux facteurs d’influence pour le développement de l’entrepreneuriat selon les étudiants interrogés (40,9 %). Comme l’indique le tableau 53, les conditions politiques ou le caractère des gens ou encore une ambiance favorable à l’innovation et l’accès aux ressources sont aussi vus comme des facteurs ayant une influence importante sur le développement de l’entrepreneuriat. Le tableau 54 reprend les résultats obtenus quant aux perceptions des étudiants concernant l’esprit d’entreprise.
Les étudiants interrogés associent l’esprit d’entreprise principalement à l’augmentation du capital et de la richesse 27,7 %, puis au lancement et au développement d’un projet ou d’une activité 17,3 %. Prendre des risques ou encore Comme l’indiquent les résultats présentés dans le tableau, les grandes entreprises sont considérées comme des lieux où l’esprit d’entreprise peut être développé, quelles qu’elles soient. 28 % des répondants ne pensent que le secteur public comme lieu approprié. Pour 33,6 % des personnes interrogés, l’argent est la seule chose dont un entrepreneur à besoin. Il ne se dégage pas de croyances fortes vis-à-vis de l’entrepreneur type. Ainsi, ce serait éventuellement un inventeur, pour 20%% des répondants, ou encore, une personne principalement d’action, pour 17,7% d’entre eux. Finalement, tel que présenté dans le tableau 56, les étudiants interrogés considèrent que certaines activités académiques (projets, initiatives, stages, simulations, etc.) favorisent l’entrepreneuriat chez les étudiants (58,2%) mais que les cours dispensés à l’université n’y participent plutôt pas, selon 43,2% des répondants.