Mémoire les 7 conditions de réussite des composts , tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Les 7 conditions de réussite des composts
Le compostage en tas consiste à transformer en humus des déchets végétaux, et animaux. Ses conditions de réussite sont celle qu’exige l’humification. Il faut fournir aux microbes :
Des aliments : matière carboné (sucre, cellulose, lignine), matière azoté, sous forme organique (déchets végétaux riche en azote, déjections, déchet animaux, engrais organique…) à la rigueur sous forme ammoniacale (urée ou sels d’ammoniaque), matière minérale (P, Ca, Mg, oligo-éléments). Le rapport C/N est caractéristique principale de ces aliments : si ce rapport est trop élevé (pailles seules : C/N=100, végétaux ligneuses C/N=200 ou plus), la décomposition sera lente. Elle sera optimale au contraire pour C/N de 30 à 50 (pailles + déjection animales, ou végétaux ligneuses + végétaux jeune).
De l’eau : pendant toute la durée du compostage, l’humidité doit rester suffisante pour que les bactéries attaquent toutes les cellules, mais non excessivement, ce qui priverai d’air. Les matières à composter doivent donner l’impression d’humidité d’une éponge pressée, qui ne rend plus d’eau.
De l’air, pour que seules les fermentations aérobies soient activées, mais en atmosphère confinée, c’est-à-dire en tas recouvert.
Un base faible, pour neutraliser les acides formés, et favoriser la formation d’acide humique floculé à grosse molécule. De préférence à la chaux d’action trop brutale, on utilise
les carbonates : calcaire broyés, dolomie, lithothamne, et parfois aussi des poudre des roches
primaires ou simplement de la terre, en couverture du tas ou dans le tas.
Des ferments, apporté par du fumier, des purins ou lisier, de l’ancien compost, de la terre, ou même des préparations microbiennes (les activateurs)
De la terre pour ensemencer le milieu en ferments, et favoriser l’humification par liaison avec l’argile (CAH). Cette addition, dans le tas, ou en couverture du tas n’est pas indispensable mais donne toujours des résultats supérieurs, et l’opération est facilement mécanisable.
La conduite du compostage
La conduite du compostage nécessite toujours deux phases, dont les caractéristiques (durée, formes, dimension des tas, addition ou non d’eau et d’activateurs techniques de manutention…) sont extrêmement variables :
• Une phase d’imprégnation, au cours de laquelle les végétaux à composter sont imbibés d’eau et relativement tassés. L’aération est également limitée.
• Une phase de fermentation aérobie ou de compostage proprement dit, qui commence après la mise en tas allongé.
Les microorganismes jouent un rôle important sur la décomposition des matières organiques, donc il est important de savoir les paramètres du compostage.