L’enseignement au lendemain de l’indépendance

Contexte politico-économique de Madagascar et historique de l’éducation

L’enseignement au lendemain de l’indépendance

Gestion de l’héritage et le nationalisme Durant les deux premières républiques, les dirigeants reconnaissaient la nécessité de revoir le système éducatif. Tout d’abord, le premier gouvernement héritait avec les infrastructures scolaires de la période coloniale et de l’époque de la loi cadre, pratiquement le système éducatif français. L’éducation morale porte l’accent sur la formation civique et la pratique des vertus individuelles et sociales. Ensuite, il y’a eu l’année 1975 qui marquait le regain du nationalisme avec l’adoption du Charte de la Révolution Socialisme Malagasy et qui signifiait la rupture du cordon ombilical avec la France. La planification de l’enseignement s’appuyait sur trois idées clefs : la démocratisation, la décentralisation qui est un aspect fondamental de la démocratisation, et la malgachisation.

Evolution de l’architecture et de la couverture scolaire

L’ordonnance n°60-049 fixant les principes généraux de l’enseignement et de la formation professionnelle, et portant création de diverses catégories d’établissements, services et 31 organismes relevant du Ministère de l’Education Nationale, indique l’architecture de l’Enseignement des années 1960 : • L’enseignement du premier degré • L’enseignement du second degré ou secondaire • L’enseignement technique et professionnel En ce qui concerne la couverture scolaire, si durant la première république des efforts ont été faits pour rapprocher l’école de la population, il faut noter que ce sera sous la deuxième république qu’on a assisté à une véritable explosion de la scolarisation. C-Portées politique, économique et sociale du système éducatif Le problème de l’éducation a toujours été au centre des préoccupations des dirigeants d’après l’indépendance, et les mesures prises semblent toujours avoir été insuffisantes ou inadaptées.

Au plan politique, aux premières années de l’indépendance, l’insuffisance de cadres et de techniciens devant prendre la relève des expatriés était flagrante, et c’est ainsi que dans l’enseignement la malgachisation des enseignants et du contenu des programmes scolaires ainsi que la prépondérance accordée au français comme langue d’enseignement figuraient parmi les priorités. Durant la période néo coloniale (1960-1972), l’économie de Madagascar était aux mains des étrangers. Au plan social, l’éducation pratique ouvre la voie à une pédagogie nouvelle en cherchant à habituer les élèves à travailler en commun non pas l’un à coté de l’autre, mais en collaboration, elle doit stimuler la coopération et préparer les élèves à jouer un rôle dynamique dans développement d’une société dans laquelle tous les membres du groupe partagent la bonne ou mauvaise fortune du groupe.  

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