L’enfant atteint de paralysie cérébrale

L’enfant atteint de paralysie cérébrale

« La Paralysie Cérébrale (PC) est un terme qui désigne un groupe de troubles permanents du développement du mouvement et de la posture, responsables de limitations d’activité, imputables à des évènements ou atteintes non progressives survenus sur le cerveau en développement du fœtus ou du nourrisson. Les troubles moteurs de la paralysie cérébrale sont souvent accompagnés de troubles sensoriels, perceptifs, cognitifs, de la communication et du comportement, par une épilepsie et par des problèmes musculo-squelettiques secondaires. » Le terme paralysie cérébrale ou « cerebral palsy » en anglais est la dénomination internationale utilisée par la communauté scientifique. En France, le terme d’’infirmité motrice cérébrale (IMC) est souvent utilisé. Guy Tardieu a défini en 1965 l’IMC par un regroupement des troubles moteurs prédominants et non évolutifs dus à une lésion cérébrale « conséquence d’une lésion pré, péri, ou postnatale précoce pouvant s’accompagner d’atteintes sensorielles et d’atteintes partielles des fonctions supérieures à l’exception d’une déficience intellectuelle ».- L’infirmité motrice d’origine cérébrale, se traduit par un trouble moteur associé à un retard intellectuel et des déficiences sensorielles. – Le polyhandicap désigne les formes les plus sévères d’atteintes motrices et sensorielles, généralement associées à des déficiences intellectuelles. On note une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception d’expression et de relation.

Certains présenteront un handicap moteur isolé sans aucun trouble cognitif, d’autres auront plusieurs troubles cognitifs associés à leur handicap moteur. Certains marcheront avec une simple boiterie tandis que d’autres ne marcheront pas et seront dépendants pour tous les actes de la vie quotidienne. Entre ces cas extrêmes, une multitude de cas intermédiaires est possible. Les Facteurs de risque.

Les Facteurs de risque

Plusieurs facteurs prénataux, néonataux et postnataux peuvent agir sur le développement du cerveau du fœtus et du nouveau-né. Ainsi, le risque que l’enfant soit atteint de PC est augmenté. Plusieurs facteurs génétiques contribuent à l’apparition d’une PC. En effet, on observe un risque accru de récurrence de PC dans des familles où un enfant est déjà atteint. [4] Plusieurs infections fœto-maternelles peuvent être impliquées dans des lésions cérébrales survenant au cours de la grossesse notamment les fœtopathies congénitales du groupe TORCH : toxoplasmose, rubéole, cytomégalovirus, herpes ou encore la syphilis et le Zika. [5][6] L’alcool représente le toxique que l’on retrouve le plus fréquemment : on parle du syndrome d’alcoolisation fœtale. C’est la première cause de déficit mental non génétique : 1/100 naissances soit 7000 par an. Il interfère dans le développement cérébral de l’enfant pouvant causer une PC.

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Les troubles associés

L’approche kinésithérapique La rééducation est basée sur de la thérapie psychomotrice globale. Cette rééducation consiste en une prise en charge de l’enfant de façon globale et individuelle afin de lui permettre de développer ses compétences. Le mouvement et les expériences sensorielles sont des outils pour parvenir à ce que l’enfant se développe de manière adéquate et personnelle.L’approche kinésithérapique La rééducation est basée sur de la thérapie psychomotrice globale. Cette rééducation consiste en une prise en charge de l’enfant de façon globale et individuelle Le rôle du kinésithérapeute est de permettre à l’enfant de développer ses capacités, de diminuer sa spasticité, de prévenir les déformations orthopédiques ainsi que de s’adapter aux difficultés de sa vie quotidienne. Comme vu précédemment, la PC engendre des troubles moteurs ainsi que d’autres troubles divers. Tout ceci entraîne un handicap majeur et peut ainsi altérer la qualité de vie des enfants. De plus, on note une restriction de participation aux activités et loisirs de leur âge.

Une prise en charge précoce permet un meilleur développement de ces derniers et permet ainsi d’augmenter grandement leur qualité de vie. C’est le cas notamment de la kinésithérapie avec une prise en charge en éducation thérapeutique psychomotrice globale. Il est essentiel de prendre en compte ces différents aspects psycho-sociaux pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des patients. S’ajoutent à cela des difficultés psychologiques avec une perte de l’estime de soi, de la dépression et de l’anxiété. • L’hémiplégie : le membre supérieur et le membre inférieur du même côté sont atteints. L’atteinte est souvent dominante au niveau du membre supérieur. On ne note pas d’atteinte de la face.

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