L’EFFICACITE DE LA THERAPIE PAR ONDES DE CHOC EXTRACORPORELLES 

L’EFFICACITE DE LA THERAPIE PAR ONDES DE CHOC EXTRACORPORELLES 

Le tendon : définition et fonction

 Tout d’abord, il me semble pertinent de faire quelques rappels sur le tendon physiologique. Les tendons sont des faisceaux ou des bandes de fibres solides, lisses et luisantes qui relient les muscles aux os. Ils sont de formes variables (ronds, plats, courts ou longs) et peuvent être compris dans une gaine ou non. Les tendons font partie des structures qui lient et qui stabilisent les articulations du système squelettique. Ils ne produisent pas activement un mouvement, comme le font les muscles, mais ils jouent un rôle essentiel dans le mouvement articulaire. Leur fonction est d’attacher le muscle à l’os et de transmettre les forces musculaires aux pièces osseuses pour permettre le mouvement des articulations. Ils permettent aussi au muscle d’être à une distance optimale de l’articulation, et agissent donc directement sur la façon dont la force musculaire va mobiliser les os autour d’une articulation donnée. Les tendons et les muscles forment une unité à part entière qui agit comme une composante dynamique. Les tendons sont des tissus conjonctifs denses qui ont une vascularisation pauvre et indépendante, mais qui peut augmenter considérablement lors d’un exercice physique. Si les tendons sont très peu vascularisés, leur innervation sensitive est quant’ à elle riche et elle joue un rôle dans la régulation de la contraction musculaire. Ainsi, le métabolisme du tendon est bas mais il peut augmenter selon les sollicitations mécaniques. Figure 1 : Schéma d’un muscle et de son insertion osseuse à l’aide du tendon 

Structure du tendon 

« Les tendons sont constitués de faisceaux fibreux denses, flexibles et très résistants, doués de propriétés viscoélastiques et capables d’emmagasiner de l’énergie pour la restituer secondairement ».« L’organisation histologique du tendon permet une adaptation avec élasticité, solidité et travail sans perte d’énergie ». Comme nous pouvons le constater sur le schéma ci-dessous, le tendon a une structure échelonnée. Son unité fondamentale est le tropocollagène, sécrété par des cellules nommées fibroblastes. Après leur sécrétion, plusieurs molécules de tropocollagène fusionnent entre elles et vont former des microfibrilles qui elles-mêmes s’unissent afin de former des fibrilles ou fibres primaires. De la même façon, ces fibrilles vont s’assembler à leur tour pour donner des fibres, de plus gros diamètre. Enfin, plusieurs fibres vont donner des faisceaux et c’est l’accollement de ces faisceaux qui donnent le tendon. 

Biomécanique 

Les tendons ont une résistance supérieure aux muscles ; ils peuvent supporter une masse énorme (jusqu’à 17 fois le poids d’un sujet) et sont soumis en permanence à des forces de tension, compression et cisaillement, notamment au niveau des enthèses (zones d’encrage dans l’os du tendon). 9 En fonction des contraintes mécaniques subies, par exemple lors d’un entraînement physique, le tissu tendineux se soumet à des modifications mécaniques et biochimiques afin d’augmenter sa résistance. Cependant, si cet entraînement est trop intense, ou que les séances sont trop rapprochées, le catabolisme devient majoritaire, ce qui est délétère pour le tendon. La production de médiateurs de l’inflammation augmente considérablement, et c’est ainsi qu’apparaissent les lésions tendineuses aigües ou chroniques. Ainsi, le tissu tendineux est capable de s’adapter aux contraintes mécaniques qu’il reçoit avec une grande résistance, et se caractérise également par une grande élasticité. « Le comportement biomécanique du tendon dépend du nombre et du type de liaisons inter et intramoléculaires ». [9] « La courbe typique de déformation d’un tendon par étirement montre une première phase, nommée « toe region » ou « pied de la courbe », de croissance exponentielle qui correspond à la mise en tension progressive et réversible des fibres tendineuses. À partir du moment où toutes les fibres tendineuses sont tendues, une seconde phase linéaire fait suite jusqu’à environ 4 % d’élongation. Au-delà, le tendon se déforme irréversiblement et, au terme de cet étirement, il y a une troisième portion de la courbe qui est extra-physiologique et qui va d’environ 4 % d’élongation, limite maximale de rupture microscopique, à environ 10-14 % d’élongation, limite à laquelle on peut observer les premières lésions macroscopiques. Cette phase se poursuit par une dernière portion de courbe en plateau qui va jusqu’à la rupture tendineuse ». 

Table des matières

1. Introduction
1.1 Présentation de la revue
1.2 Rappels anatomophysiologiques du tendon
1.2.1 Le tendon : définition et fonction
1.2.2 Structure du tendon
1.2.3 Biomécanique
1.3 Les tendinopathies
1.3.1 Définition et diagnostic
1.3.2 Classifications
1.3.3 Étiologie
1.3.4 Traitements
1.4 Ondes de choc extracorporelles
1.4.1 Définition et historique
1.4.2 Les deux types d’ondes de choc
1.4.3 Principes physiques
1.4.4 Différents paramètres
1.4.5 Effets thérapeutiques
1.4.6 Effets indésirables
1.4.7 Indications et contre indications
1.5 Problématique et objectifs de la revue
2. Méthodologie
2.1 Critères d’éligibilité des études pour cette revue
2.1.1 Types d’études
2.1.2 Modèle PICO
2.2 Méthodologie de recherche des études
2.2.1 Les sources documentaires investiguées
2.2.2 Equation(s) de recherche
2.3 Extraction et analyse des données
2.3.1 Méthode de sélection des études
2.3.2 Extraction des données
2.3.3 Évaluation de la qualité méthodologique des études sélectionnées et recherche des
types de biais
2.3.4 Méthode de synthèse des résultats
3. Résultats
3.1 Description des études
3.1.1 Diagramme de flux
3.1.2 Études exclues
3.1.3 Études inclues
3.2 Risque de biais des études inclues
3.2.1 Grille d’analyse utilisée
3.2.2 Synthèse des biais retrouvés
3.3 Effet de l’intervention sur les critères de jugement de la revue
3.3.1 Analyse du critère de jugement principal
3.3.2 Analyse du ou des critère(s) de jugement secondaire(s)
4. Discussion
4.1 Analyse des principaux résultats
4.1.1 Effets des ondes de choc sur la douleur
4.1.2 Effets des ondes de choc sur les critères de jugement secondaires
4.1.3 Conclusion de l’analyse des résultats
4.2 Applicabilité des résultats en pratique clinique
4.2.1 Outils d’estimation
4.2.2 Ce résultat est-il applicable à mes patients ?
4.3 Qualité des preuves
4.4 Biais potentiels de la revue
5. Conclusion

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