L’ECONOMIE URBAINE PENDANT L’OCCUPATION EUROPEENNE

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CADRE OPERATOIRE ET MODELE THEORIQUE

La construction du cadre opératoire a pour but de préciser les concepts contenus dans l’hypothèse. En effet, ces derniers souffrant d’un haut niveau d’abstraction demandent à être précisés davantage. En d’autres termes, il nous faudra les transformer en dimensions, composantes et indicateurs, plus concrets et mieux aptes à être recueillis à l’aide d’un questionnaire.
Nous avons précisé ces concepts en trois temps : nous avons établi d’abord des dimensions, ensuite à celles-ci nous avons adjoint des composantes et pour terminer, nous avons donné à ces dernières des indicateurs.

DEFINITION DE CONCEPTS

Poursuivant la bonne tradition de Emile DURKHEIM, nous allons devoir définir les concepts que nous avons utilisés dans notre hypothèse afin de mieux spécifier le sens que nous leur donnons. Parce qu’il est devenu une activité économique pratiquée à l’échelle mondiale, le tourisme est entré dans le champ d’investigation des chercheurs de disciplines diverses. En outre, la spécificité de sa pratique, étant entendu que ce sont des individus qui le font pour des motifs bien particuliers, fait que le tourisme peut aussi être considéré comme un phénomène social à part entière. De même qu’il s’agisse de travaux scientifiques ou de simples rapports officiels, son étude est plus qu’abondante. Mais ce à quoi les différents chercheurs se sont le plus préoccupés c’est de lui donner un contenu. Cette étape primordiale fonde l’orientation ultérieure de la recherche entreprise.
C’est ainsi que pour les professeurs KHRAPH et HUNZIKER considérés comme les fondateurs de la recherche touristique, le tourisme : « L’ensemble des relations et des faits constitués par le déplacement et le séjour de personnes hors de leur lieu de résidence, pour autant que ce séjour et ce déplacement ne soient pas motivés par une activité lucrative quelconque».
Cette définition colle à tout déplacement qui n’aurait pas de raisons économiques l’étiquette d’une activité touristique. De ce fait, des déplacements d’un lieu à un autre tel que les pèlerinages, les expéditions scientifiques de même que les voyages initiatiques relèveraient du tourisme.
Une définition plus précise est aujourd’hui proposée par l’OMT. En effet, lorsque le tourisme a acquis ses lettres de noblesses ; il fut soumis à un travail de rationalisation. Le premier obstacle auquel les spécialistes se sont butés a été de trouver une définition à cette activité. Après une tentative de définition qui écartait les déplacements faits par les étudiants, les frontaliers, les travailleurs, les voyageurs en transit du tourisme, les spécialistes s’accordent sur une définition lors de la conférence des Nations- Unies sur le tourisme tenue à Rome en 1963. Celle-ci fait le distinguo entre « touristes » et « excursionnistes ». C’est ainsi que selon les spécialistes :
les « touristes » sont « les visiteurs séjournant au moins 24 heures et dont les motifs de voyage peuvent être regroupés en :
i) loisirs (agréments, vacances, santé, étude, religion et sports )
ii) affaire, famille, mission, réunion.
Les « excursionnistes » selon toujours ces spécialistes sont :
« les visiteurs temporaires dont le séjour ne dépassent 24 heures dans le pays visité (y compris les voyageurs en croisière).
Cette définition proposée par l’UIOOT devenu en 1975 l’OMT demeure valable encore aujourd’hui et sert à la collecte d’informations destinées à la mesure des flux touristiques mondiaux. C’est ainsi que l’offre touristique d’un pays mesurée en terme de nombre de chambres et de lits préfigure la mesure du nombre de jours (appelé séjour) et de nuit ( appelé nuitées) que le touriste passe dans une zone touristique. Aussi rend-elle mieux compte de la situation actuelle de l’activité touristique. De plus, elle a le mérite de considérer plusieurs types de tourisme quand bien même elle ne sert à étudier qu un seul aspect du tourisme : l’économie
En outre, bien que notre recherche s’intéresse au tourisme, elle l’appréhende, concernant le cas de la ville de Saint-Louis en terme de constructions de réceptifs touristiques. La construction d’hôtels, de campements, d’auberges est pour nous la principale expression de la pratique de l’activité touristique dans la ville de Saint-Louis . Cela vaudrait dire qu’elle n’est pas un site que l’on vient visiter et repartir sur le champ. La ville de Saint- Louis est bien une zone où l’activité touristique constitue un pôle économique bien ancré.
Autrement dit, le tourisme est un secteur économique quoique le Secrétariat du CNUCED dans un rapport ait dit que :
« Le secteur touristique ou industrie touristique n’est nullement un secteur particulier de l’économie que l’on puisse isoler des autres1. »
A coup sûr, le tourisme est une manne économique devant être pris comme tel pour le cas de la ville de Saint-Louis. En tout état de cause, nous l’appréhendons dans notre recherche sur cet angle. Pour le Dictionnaire International du Tourisme :
« Tourisme, c’est l’ensemble des activités humaines mises en œuvres pour réaliser ce type de voyage; industrie coopérant à la satisfaction des besoins du touriste…Le tourisme se distingue du voyage, d’une part, le choix délibéré du but et, d’autre part, le souci de satisfaire son agrément. » Cette définition présente le tourisme dans toute sa réalité. Sa réalisation est la somme de plusieurs actions de l’homme relevant à la fois d’une dimension sociale et individuelle. Plusieurs paramètres sont nécessaires à sa pratique (aéroports, hôtels ….) mais aussi les motifs individuels du déplacement constitue une donnée importante.
Quand au concept de population, c’est l’objet d’étude spécifique des démographes. Si l’étude de la population incombe aux démographes, il n’en demeure pas moins vrai qu’en raison de la richesse de son contenu, il est aussi objet d’étude d’autres disciplines comme la sociologie. Nous pouvons avancer que l’étude de la population débute le jour où le père de famille dénombre sa progéniture. Ensuite, pour des raisons d’économie politique, les recensements exhaustifs de population entrent dans les mœurs des premières cités. Quoiqu’il en soit, c’est le terme générique qui désigne les hommes qui habitent un espace limité. Elle devient l’objet d’étude de la démographie. Cette discipline qui a aujourd’hui acquis droit de cité dans le cercle fermé des sciences, étudie les mouvements de population comme l’émigration, l’immigration, la mortalité, la natalité, la nuptialité, la divortialité, la fécondité …La multiplicité des champs d’étude révèle le caractère mobile de la population. Le seul hic noté dans la démographie c’est qu’elle s’en tient uniquement à l’étude des phénomènes que nous avons énumérés. La connaissance des facteurs les expliquant n’intéresse pas les démographes.
Mais pour la sociologie des populations, la connaissance des facteurs susceptibles d’expliquer les phénomènes démographiques est digne d’intérêt. Il apparaît donc dans ces différentes approches de l’étude des populations que la matière première de ces dernières est les hommes .
L’étude de la population de ville de Saint Louis signifie l’étude des hommes qui y habitent. Ce sont des hommes, des femmes, des vieux, des adultes, des jeunes etc. Cependant, il est une chose importante dans cette étude qu’il faudrait prendre en compte. C’est un aspect qu’on retrouve généralement dans toutes les sociétés (même celle actuelle). En fait, notre société moderne fait la distinction, dans le cadre d’un recensement exhaustif de population, entre résidents permanents et les résidents temporaires. Cette distinction est exprimée d’une autre manière par les habitants de la ville de Saint-Louis. En effet, il y est fait dans la cité la distinction entre saint –louisiens de souche appellés les doomi ndar et les saint- louisiens d’adoption nommés les dooli ndar.
Les premiers qui se prévalent du statut de doomi ndar sont ceux habitant la ville depuis plusieurs générations et dont les familles habitaient à l’origine dans l’ île de Saint-Louis. Les derniers sont les arrivées récentes habitant généralement dans le faubourg de Sor et n’ayant pas d’attaches solides à Saint- Louis. Cette catégorisation cache de manière latente des conflits sociaux et même psychiques qui méritent d’être étudiés. En effet, les dooli ndar détiennent aujourd’hui dans la ville les rennes de l’économie. Ils sont dans le commerce de gros, dans celui du détail et dans l’industrie du bâtiment. Ils habitent les plus belles maisons de la ville. Les doomi ndar rechignant à travailler dans certains métiers (commerce au marché…) vivent une décadence économique qu’ils refusent d’accepter ; la preuve, les dooli ndar sont toujours regardés de haut.
Pour notre part, notre étude ne prend pas en compte cette catégorisation d’un autre temps. La population signifie pour nous tous les hommes trouvés dans les quartiers ciblés et tous ceux qui tournent autour du secteur touristique. D’ailleurs, il reste évident qu’un membre d’une quelconque association ou un employé des établissements touristiques peuvent être considérés en principe comme un habitant permanent de la commune.
Les concepts de préjugés et de stéréotypes relèvent tous les deux de la production mentale d’une société. La société socialise les individus qui la composent. Cette socialisation consiste à les inculquer des catégories conceptuelles. Celles-ci traduisent toute la cognition qui s’exprime dans les attitudes et les relations interindividuelles de ces personnes.
La connaissance que les hommes ont du réel s’exprime de différentes manières. Les préjugés et les stéréotypes sont des manières différentes chez l’homme d’expression de ce réel. Mais il faut dire que les deux concepts entretiennent d’étroites relations. Les psychologues sociaux les appréhendent comme deux modes d’expression d’un même processus: la catégorisation. La catégorisation consiste à schématiser la réalité sociale, à coller des étiquettes à certaines catégories d’une population. ROSENBERG et ABELSON définissent le préjugé comme :
« Une attitude comportant une dimension évaluative, souvent négative, à l’égard de types de personnes ou de groupes, en raison de leur appartenance sociale. C’est une disposition acquise dont le but est d’établir une différenciation sociale. D ‘une façon sommaire on peut dire que le préjugé est une discrimination mentale qui peut déboucher sur une discrimination comportementale.2 »
Les préjugées sont des idées préconçues qu’on a d’une catégorie sociale. Ces idées se fondent plus sur des constructions mentales que sur de véritables expériences sociales.
Les stéréotypes , terme crée par LIPPMANN, sont selon FISHER :
« Une manière de penser par clichés, qui désigne les catégories descriptives simplifiées basées sur des croyances et par lesquelles nous qualifions d’autres personnes ou d’autres groupes sociaux. »
Tout comme les préjugés, les stéréotypes sont des élaborations mentales acquises par l’éducation. Ce sont des schémas, des idées préconçues, fausses généralement car n’ayant pas été soumises à une confrontation objective avec la réalité.
Dans la ville de Saint-Louis, ces deux attitudes se donnent à voir aussi bien dans le comportement de la population locale que dans leurs discours. En effet, ils ne fréquentent pas les milieux touristiques qu’ils considèrent comme des lieux de débauche. Dans leurs discours également, la population revient souvent sur le côté négatif de cette activité. C’est surtout dans le quartier de Guet-Ndar que nous avons le plus noté cette tendance. Un enquêté nous a clairement fait savoir :
 » Qu’aucun doomu guet-ndar ne travaillerait dans ces milieux car ce sont des lieux pourris. Ceci nous le faisons savoir aux enfants dès le bas – âge. »
La meilleure traduction de ce que nous avançons se donne à voir dans la manière dont cette population qualifie les touristes et toutes les personnes qui, traversant leur quartier, vont à la plage. Notons au départ que ce quartier partage le même site que beaucoup d’établissements touristiques.
Il est sur la Langue de Barbarie. Par conséquent, l’on ne saurait accéder à ces dits établissements sans passer par le quartier. Durant les canicules, lorsque la population autochtone se décide à fréquenter la plage; ce sont des jets de phrases obscènes qui ponctuent chaque convoi de cars en partance vers la plage.

DECOMPOSITION DE CONCEPTS

Il s’agit de décomposer les concepts en dimensions, en composantes et en indicateurs. Ce travail de précision permet en dernière instance d’obtenir des données concrètes susceptibles d’être collectées à l’aide de questionnaire. Car en vérité les concepts étant des données trop abstraites, il nous sera impossible de pouvoir les appréhender concrètement sur le terrain.

Décomposition du concept de tourisme

Le concept de « tourisme » recouvre plusieurs dimensions ; il peut être étudié sous plusieurs aspects. Certains le conçoivent du point de vue d’une interconnexion entre peuples différents et d’autres peuvent l’approcher du point de vue de son aspect économique. En tout état de cause, elle demeure une activité économique avec une configuration et des exigences qui lui sont propres.

MODELES THEORIQUES

Deux modèles théoriques peuvent expliquer la résultante des attitudes des populations de la ville de Saint-Louis à l’égard du tourisme: la théorie économique de la dépendance et les théories cognitives.

La théorie économique de la dépendance

A l’instar de plusieurs PVD, le secteur touristique dans la ville de Saint-Louis est exploité par des étrangers. Cette situation se justifie par la faiblesse des ressources financières des nationaux. En vérité, ce secteur demande un lourd investissement en terme de construction des réceptifs touristique (hôtels, auberges, aménagement…) . Ne pouvant assumer tous ces aspects à la fois , l’Etat s’en tient aux rôles de facilitateur, de législateur et de directeur du domaine. La construction d’infrastructures de base (routes, voiries, assainissement…) devance l’installation de réceptifs hôteliers. Les codes d’investissement statuent sur les conditions d’exploitation du secteur. Quoiqu’il en soit, il apparaît que l’Etat travaille moins pour ses propres administrés que les étrangers. A cet égard, la théorie économique de la dépendance des PVD soutenue par Samir AMIN constitue pour nous un pertinent modèle explicatif de cette situation .
Dans son livre «Le Développement inégal », Samir AMIN donne des chiffres officiels concernant le rapatriement des profits des PVD vers les pays développés. L’auteur soutient qu’il existe une grande dispersion des PVD de ce point de vue.
Les profits exportés des PVD représenteraient 2% à 25 % du PIB et de 8% à 75% des exportations. Concernant le cas de l’Afrique, les données relevées par Samir AMIN montrent que pour les 5 pays d’Afrique Centrale de la zone franc CFA, le reflux des profits a été en moyenne annuelle entre1960 et 1968 de 44,2 milliards de francs CFA. Alors que d’un autre côté, l’aide public et le flux des investissements étrangers n’excédaient pas les 44,2 milliards de francs CFA.
Pour ce qui est des 9 pays de l’Afrique de l’Ouest, au cours de la décennie 1960 – 1970, le reflux des profits s’élevait à 92 milliards de francs CFA et l’emportait sur le flux d’entrée des capitaux privés augmentés de l’aide publique. Même si ces remarques entrent dans le cadre général de l’économie nationale de ces régions, il faut reconnaître qu’elles dépassent largement le cadre africain. Par ailleurs, le tourisme conçu comme une richesse nouvelle dans les PVD intéresse le capital étranger. A ce titre, il fait l’objet d’une vague d’investissement et n’échappe pas au même processus des bénéfices rapatriés.
En somme, cette théorie montre en filigrane que les PVD, pour développer leurs ressources naturelles ont besoin de capitaux étrangers. C’est ce qui fait que leur capitalisme est extraverti. Autrement dit, une bonne partie des bénéfices tirés de ces exploitations est rapatriée vers l’extérieur d’où sont venus les investissements. Non seulement les PVD sont dépendants des superpuissances pour l’exploitation de leurs ressources mais ce qu’il y a de dramatique c’est que les recettes tirées de cette exploitation sont dérisoires .
Ce modèle théorique peut expliquer en partie la faiblesse des retombées économiques du tourisme sur la population locale.

Les théories cognitives

L’autre modèle explicatif de l’attitude de la population saint-louisienne à l’égard du tourisme est tiré de la problématique de la psychologie sociale. En effet, cette science replace l’individu au carrefour du psychisme et du social . Ces deux tendances étant étroitement liées, la psychologie sociale a pour but de les prendre en compte dans l’étude des phénomènes sociaux résultant de leur interaction. L’individu est un être relationnel . Ceci traduit l’importance de la vie sociale qui révèle de trois dimensions :
– La présence d’autrui dans l’individu,
– Les relations interpersonnelles qui sont déterminées par des rôles, des statuts , des attitudes.
Les deux dimensions sont rendues possibles par la communication . C’est l’agrégation de ces éléments qui donne naissance aux phénomènes. Les théories cognitives sont fondées sur l’étude des processus mentaux s’exprimant dans les interactions sociales. Cela veut dire qu’il s’agit d’analyser l’effet des connaissances ( les pensées) et de leurs significations ( les interprétations) sur l’activité sociale. A ce titre, plusieurs théories révèlent des théories cognitives.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHOLOGIQUE
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE GENERALE
I.1 PROBLEMATIQUE
I. 1. 1. Problématique spécifique
I. 1. 2 Etat des connaissances
I. 1. 2. 1. Connaissances sur la ville de Saint-Louis
I. 1. 2. 2 Connaissances sur le tourisme
I. 1. 3. Revue de la littérature existante
I.2 HYPOTHESE DE RECHERCHE
I.3 INTERET DU SUJET
I.4 OBJECTIFS DE RECHERCHE
I.5 DELIMITATION DU CHAMP DE D’ETUDE
CHAPITRE II : CADRE OPERATOIRE ET MODELE D’ANALYSE
II.1 DEFINITION DE CONCEPTS
II.2. DECOMPOSITION DE CONCEPTS
II.2.1 Décomposition du concept de tourisme
II.2.2 Décomposition du concept de population
II.2. 3 Décomposition des concepts préjugés et stéréotypes
II.3. MODELES THEORIQUES
II.3.1 La théorique économique de la dépendance
II.3.2 Les théories cognitives
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
III.1 L’HISTOIRE DE LA RECHERCHE
III.1.1 La recherche documentaire
III.1.2 Les entretiens exploratoires
III.1.3 La population ciblée
III.1.4 L’échantillonnage
III.1.5 La pré-enquête
III.1.6 L’enquête proprement dite
III.1.6.1 La méthode quantitative
III.1.6.2 Les méthodes qualitatives
III.2 LES TECHNIQUES DE TRAITEMENT ET D’ANALYSE DES DONNEES
III.2.1 Classification de l’information
III.2.2 Analyse des informations
III.2.2.1 L’analyse de contenu
III.2.2.2L’analyse statique
III.3 DIFFICULTES RENCONTREES
DEUXIEME PARTIE : MONOGRAPHIE DU CADRE D’ETUDE
CHAPITE IV : HISTORIQUE DE LA VILLE DE SAINT-LOUIS
IV.1 L’ECONOMIE URBAINE PENDANT L’OCCUPATION EUROPEENNE
IV.2 LA SOCIETE A L’EPOQUE DE LA PRESENCE FRANCAISE
CHAPITRE V : CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE SAINT-LOUIS
V.1 LES LIMITES TERRITORIALES DE LA COMMUNE
V.2 HYDROGRAPHIE,CLIMAT, RELIEF DE LA VILLE
V.3 LES QUARTIERS DE LA VILLE
CHAPITRE VI : CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION URBAINE
VI. 1 CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
VI.1.1 Structure de la population urbaine par quartier
VI.1.2 Structure de la population urbaine selon l’âge et le sexe
VI.1.3 Composition religieuse de la population urbaine
VI.1.4 Composition ethnique de la population urbaine
VI.2 CARACTERISTIQUES DEMO-ECONOMIQUES
VI.2.1 Les caractéristiques du chômage dans la ville de Saint-Louis
VI.2.2 Les caractéristiques de l’emploi urbain
CHAPITRE : VII : L’ECONOMIE URBAINE
VII. 1 LE SECTEUR INFORMEL
VII.1.1Les artisans
VII.1.1.1 L’artisanat de production
VII.1.1.2 L’artisanat de service
VII.1.1.3 L’artisanat d’art
VII.1.2 Le commerce
VII.1.3 Les transports
VII.2 LE SECTEUR PRIMAIRE
VII.2.1 La pêche
VII.2.1 L’agriculture
VII.3 LE SECTEUR MODERNE
CHAPITRE : VIII : LE SECTEUR TOURISTIQUE DE LA VILLE DE SAINT-LOUIS
VIII.1 LES INFRASTRUCTURES D’HEBERGEMENTS
VIII.1.1 Les hôtels
VIII.1.2 Les auberges
VIII.1.3 Les campements
VIII.2 LES OFFRES TOURISTIQUES
VIII.2.1 Les ressources naturelles
VIII.2.1.1 Le parc de la Langue de Barbarie
VIII.2.1.2 Le parc de Djoudj
VIII.2.1.3 La réserve de Gueumbeul
VIII.2.2 Les ressources culturelles
VIII.2.2.1 Les fêtes traditionnelles
VIII.2.2.1.2 Les régates
VIII.2.2.1.3 Les simb et taneber
VIII.2.2.2 Les rencontres musicales
VIII.2.2.2.1 Le festival 1,2,3
VIII.2.2.2.2 Le festival de Jazz
VIII.2.2.3 Les attraits culturels sportifs
VIII.2.2.3.1 Le Rallye Aérien Toulouse Saint-Louis
VIII.2.2.3.2 Les régates de pirogues
VIII.2.2.4 Les ressources historiques
VIII.2.2.4.1 Les maisons coloniales
VIII.2.2.4.2 Le pont Faidherbe
VIII.3 LES INFRASTRUCTURES DE RESTAURATION ET DE LOISIR
VIII.3.1 Les restaurants, les bars et les dancing
VIII.4 LES INFRASTRUCTURES D’INFORMATION
VIII.4.1 Le Service Régional du Tourisme
VIII.4.2 Le Syndicat d’Initiative
VIII.4.3 Les agences de voyages
VIII.4.4 Les tours-opérateurs
TROISIEME PARTIE : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE IX : PRESENTATION DES ZONES A L’ETUDE
IX.1 PRESENTATION DE GUET-NDAR
IX.1.1 Présentation des OCB enquêtées de Guet-Ndar
IX.1.2 Analyse du tableau
IX.2 PRESENTATION DE L’ ILE DE SAINT-LOUIS
IX.2.1 Présentation des OCB enquêtées de l’île
IX.2.2 Analyse du tableau
IX.3 PRESENTATION DE KHOR
IX.3.1 Présentation des OCB enquêtées de Khor
IX.3.2 Analyse du tableau
CHAPITRE X : IDENTIFICATION DE LA POPULATION TOTALE
X.1 STRUCTURE DE LA POPULATION ENQUETEE SELON L’EFFECTIF DES MEMBRES
X.2 CATEGORISATION DES OCB SELON LEUR MODE DE FINANCEMENT
X.3 STRUCTURE DE LA POPULATION SELON LA FREQUENCE DE LEURS ACTIVITES
X.4 NIVEAU D’INSTRUCTION DES MEMBRES DES OCB ENQUETEES
X.5 MESURE DE L’IMPLICATION DES OCB DANS LE SECTEUR TOURISTIQUE
X.6 ACTIVITES VISEES PAR LES OCB INTERESSEES PAR LE TOURISME
X.7 CATEGORISATION DES OCB SELON L’ISSUE DES PROJETS
X.8 LES RAISONS DE LA NON-REALISATION DES PROJETS VISES
X.9 CATEGORISATION DES ENQUETES SELON LEURS AVIS SUR LE TOURISME
X.10 MESURE DE L’IMPACT DU TOURISME SUR LES OCB
X.11 CATEGORISATION DES OCB SELON L’EXISTENCE DE MEMBRES TRAVAILLANT DANS LE SECTEUR TOURISTIQUE
CHAPITRE XI : PRESENTATION DES DONNEES RECUEILLIES AUPRES DES ACTEURS DIRECTS DU TOURISME
XI.1. LES EMPLOYEURS
XI.2. LES EMPLOYES DIRECTS
XI.3. LES CONDUCTEURS DE CALECHES
XI.4. RECITS DE VIE DE PROSTITUEES
XI.5. RECITS DE VIE DE GUIDES
XI.6. RESTITUTION DE TEMOIGNAGNE D’UN VENDEUR D’OBJETS D’ARTS
CHAPITRE XII : LE TOURISME DANS LA VILLE DE SAINT-LOUIS : UNE INSTALLATION ENCLAVEE
XII.1 L’ATTITUDE DE LA POPULATION URBAINE A L’EGARD DU TOURISME
XII.1.1 Les avis sur l’impact du tourisme dans la commune
XII.1.1.1 L’impact du tourisme sur la société
XII.1.1.2 L’impact du tourisme sur l’économique
XII.1.1.2.1 Rareté des financements
XII.1.1.2.2 Faiblesse et / ou absence de soutien des autorités locales
XII.1.1.2.3 Permanence des activités traditionnelles
XII.2 LES PRATIQUES ET LES CIRCUITS D’APPROVISIONNEMENT DES OPERATEURS TOURISTIQUES
XII.2.1 La saisonnalité du tourisme et le niveau de l’activité touristique dans la ville de Saint-Louis
XII.2.2 Défaut de qualité des produits disponibles sur le marché local: cas des produits de la mer
CHAPITRE XIII : LE TOURISME : FACTEUR DE CHANGEMENT SOCIAL
XIII.1 FAIBLESSE DU NIVEAU DE COMPETENCE DES EMPLOYES DU SECTEUR TOURISTIQUE
XIII.2 PRESENCE MASSIVE DES FEMMES DANS LES EMPLOIS TOURISTIQUES
XIII.3 FORTE REPRESENTATIVITE DES JEUNES DANS LES EMPLOIS TOURISTIQUES
XIII.4 EMERGENCE DE NOUVELLES PROFESSIONS DANS LA VILLE
XIII.4.1 Les vendeurs d’objets d’arts
XIII.4.2 Les guides
XIII.5 TOURISME ET PROSTITUTION
CONCLUSION
ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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