LE TYPE DE PAPIER ET LE CARACTÈRE TYPOGRAPHIQUE

Les interlignes

Pour les travaux effectués au traitement de texte, respecter les interlignes suivants :
 l’interligne et demi ou double dans le corps du texte;
 l’interligne triple entre les paragraphes;
 l’interligne simple dans les citations de cinq lignes et plus, dans les notes au bas des pages et dans la bibliographie.
Pour les travaux manuscrits, plusieurs enseignants exigent que les travaux soient rédigés à interligne double.

Les marges

Pour les travaux dactylographiés ou effectués au traitement de texte, les marges suivantes sont à respecter :
 celle de gauche est de 4 cm;
 celle de droite est de 3 cm;
 celle du haut de la page est de 4 cm;
 celle du bas de la page est de 3 cm.
Pour les travaux manuscrits, il est généralement indiqué de ne rien écrire dans la marge de gauche.

La pagination

Toutes les parties d’un travail peuvent être paginées en chiffres arabes (1, 2, 3, etc.) dans les travaux effectués au traitement de texte. Les pages qui portent un titre principal sont alors comptées mais non paginées. Il est à souligner que plusieurs logiciels de traitement de texte permettent d’indiquer les numéros de page automatiquement. Ces numéros de page apparaissent alors dans le pied de la page, au centre ou à droite. La page 1 est la première page de l’introduction.
Dans les travaux manuscrits, les chiffres sont inscrits dans le coin supérieur droit, à 1 cm des bords de la feuille.

L’ordre de présentation

 La page de titre (voir Annexe 1) incluant le nom et le prénom du ou des auteurs du travail, le titre et le numéro du cours, le numéro du groupe-cours, le titre du travail (en majuscules), le sous-titre du travail en minuscules s’il y a lieu, le nom de l’enseignant à qui l’on présente le travail, le département, le nom du collège, la date de remise du travail.
 La table des matières (s’il y a lieu).
 Le corps du travail (introduction, développement et conclusion) présenté sous forme de texte continu. Pour les travaux de grande envergure, il sera utile de séparer le développement en diverses sections (chapitres) avec des sous-titres.
Les Annexes (s’il y a lieu).
La bibliographie ou la médiagraphie (ce point est traité au numéro 11; modèle présenté en Annexe 2).

Le titre des œuvres

a) Les majuscules dans le titre
Le titre des œuvres (œuvres d’art, films, livres, ouvrages divers) prend une majuscule au premier mot du titre ainsi qu’aux noms propres y apparaissant.
b) La mise en page du titre des œuvres citées
On écrit le titre en italique lorsqu’un traitement de texte est utilisé et on le souligne dans une version manuscrite. Il est à noter qu’un titre doit toujours être présenté de cette façon, peu importe le nombre de fois qu’il apparaît dans la rédaction.
c) La mise en page du titre d’une section
Lorsque le titre n’est pas celui de l’œuvre dans son ensemble, mais seulement celui d’une section (titre d’un poème, d’un conte ou d’une nouvelle parus dans un recueil ou titre d’un chapitre d’une œuvre, d’un article de périodique ou de journal), les guillemets doivent alors être employés pour encadrer ce dernier. Cette mise en page permet de distinguer au premier coup d’œil le titre principal du titre d’une section.
Exemple de titres :
« Le laboureur » est un poème publié dans le recueil Les aspirations de William Chapman.
Exemple de titre d’article :
«Dora : un cas d’hystérie» est le premier cas analysé dans Cinq psychanalyses de Sigmund Freud.

Les citations

a) Leur rôle et leurs qualités
Les citations servent de preuve à l’appui d’une affirmation, de justification à une prise de position. Elles éclairent la pensée de celui qui s’exprime dans une analyse, un essai, une dissertation, un travail de recherche, etc. L’obligation d’indiquer la source des idées ou des passages empruntés (mots, phrases, extraits plus ou moins longs) vaut pour tous les types d’ouvrages (dictionnaires, volumes, périodiques, revues, magazines, notes de cours, etc.); elle s’applique aussi à l’utilisation des documents audiovisuels, des cédéroms et des sites Internet. L’utilisation d’une paraphrase (reproduire une partie de texte en changeant quelques mots) ne soustrait pas à l’obligation de fournir la référence. Un manquement à cette obligation est considéré comme du plagiat et sera sévèrement sanctionné.
Les citations doivent respecter l’intégrité des pensées ou des extraits empruntés et doivent être accompagnées de la source ou de la provenance des idées et des textes.
Elles sont généralement annoncées par une phrase ou une formule introductive.
Il ne faut pas abuser des citations lorsqu’on écrit un texte (une analyse, une dissertation explicative ou critique, un essai, un rapport, une recherche, etc.). Tout au plus, 20 % du texte doit être consacré à l’usage de citations pertinentes.
Enfin, l’utilisation des citations ne doit pas non plus nuire à la cohérence du texte.
b) Les types de citation
i. La citation directe courte
La citation directe courte compte moins de cinq lignes. Elle s’insère dans le texte, entre guillemets; elle est suivie d’un appel de note (en exposant ou chiffre surélevé) que l’on indique après le dernier mot cité, avant le guillemet français fermant (« »); l’appel de note renvoie à la notice bibliographique au bas de la page ou en fin de document. Cette opération se fait facilement si l’on utilise un logiciel de traitement de texte (insertion et numérotation continue des appels de note).
Exemples de citation directe courte :
Dans la pièce de théâtre À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, l’amertume et la colère de Marie-Louise sont bien ressenties lorsqu’elle dit à Léopold, de façon ironique : « Serre-moé dans tes bras comme dans les vues pis dis-moé : “ chérie, que je suis heureux1 ! ” »
Selon l’ordre du roi, le mandat ou l’objectif du premier voyage de Jacques Cartier était de « descouvrir certaines ysles et pays où l’on dit qu’il se doibt trouver grant quantité d’or et autres riches choses1. »
Il est à remarquer que les guillemets fermant la citation sont placés après la ponctuation finale. De plus, l’appel de note (indiqué sous forme de chiffre surélevé) est placé devant la ponctuation finale.
Enfin, lorsque l’extrait cité comporte déjà des guillemets, on utilise les guillemets français ( « » ) pour introduire la citation et les guillemets anglais ( “ ” ) dans la citation.
ii. La citation directe longue
La citation de cinq lignes et plus constitue une citation directe longue. Il faut mettre cette citation en retrait de huit frappes (ou de 2,5 cm) de la marge de gauche et de huit frappes (ou 2,5 cm) de la marge de droite. On l’écrit à simple interligne et on omet les guillemets. Toutefois, il est toujours obligatoire de la faire suivre d’un appel de note renvoyant à la référence bibliographique, appel de note toujours placé avant la ponctuation finale.
Exemple de citation directe longue précédée d’une phrase d’introduction à la citation. À la fin de cette citation de cinq lignes, des mots ont été retranchés d’où l’utilisation des […].
En 1866, l’abbé Casgrain, reconnu pour être l’apôtre d’une idéologie de conservation tout axée sur une vie religieuse dont elle est l’épine dorsale, écrit :
Si, comme il est incontestable, la littérature est le reflet des mœurs, du caractère, des aptitudes, du génie d’une nation, si elle garde aussi l’empreinte des lieux d’où elle surgit, des aspects de la nature, des sites, des perspectives, des horizons, la nôtre sera grave, méditative, spiritualiste, religieuse, évangélisatrice comme nos missionnaires […]1.
iii. La citation fondue ou intégrée
Bien souvent, le rédacteur d’un travail d’analyse ou de recherche ne désire citer que quelques mots extraits d’un livre pour illustrer sa démonstration. Ces quelques mots sont alors placés entre guillemets et suivis de l’appel de note.
Exemple de citation fondue ou intégrée (quelques mots seulement sont cités) :
Dans un des passages les plus dramatiques de sa pièce, Michel Tremblay présente un Léopold totalement désespéré et aliéné par son travail ou sa « job steadée », par sa « machine »1 aussi qui le possède plus qu’il ne la possède.
iv. La citation indirecte ou citation d’idée
La citation indirecte constitue généralement une évocation ou un résumé d’un passage ou d’une idée exprimée par un auteur dans une ou plusieurs de ses œuvres. L’appel de note est donc obligatoire et placé avant la ponctuation finale. Ni les guillemets ni les crochets ne sont alors utilisés.
Exemples d’une citation indirecte (résumé) :
François a compris que rien dans ce monde ne lui appartenait. Sa mère lui avait enlevé son enfance, son regard sur le monde, son besoin d’amour, sa vie même1.
Dans le Contrat social, Jean-Jacques Rousseau établit la théorie du régime qui doit succéder à la tyrannie sous le joug de laquelle soupire l’humanité1.

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La citation « modifiée » (omission, ajout ou légère transformation)

Il arrive que l’on doive, entre autres pour des raisons d’ordre syntaxique, modifier légèrement le contenu d’une citation. Dans ce cas, il est obligatoire d’inscrire les mots que l’on désire ajouter ou modifier entre crochets.
Exemple de citation non modifiée :
Les souffrances que les jumeaux endurent sont si atroces qu’il leur faut trouver un moyen de l’ignorer. C’est ce qu’ils expliquent en disant : « Nous décidons d’endurcir notre corps pour pouvoir supporter la douleur sans pleurer1. »
Exemple de la même citation mais modifiée (pronom original « nous » et adjectif possessif « notre » transformés pour les besoins de la cause et ajout du « donc ») :
Les souffrances que les jumeaux endurent sont si atroces qu’il leur faut trouver un moyen de l’ignorer : « [ils décident] [donc] d’endurcir [leur] corps pour pouvoir supporter la douleur sans pleurer1. »
d) La citation abrégée ou raccourcie
Si l’on choisit de retrancher des mots qui appartiennent à une citation, on remplace ces mots retranchés par des points de suspension que l’on place entre crochets […]. Comme cela est indiqué dans l’exemple qui suit, la citation peut être abrégée ou raccourcie au début, au milieu ou à la fin.
On évitera bien sûr de déformer une citation en bouleversant la syntaxe ou la structure de la phrase du passage emprunté.
Exemple de citation abrégée ou raccourcie :
Dans le roman Nikolski, le narrateur encore endormi croit entendre le bruit des vagues :
« […] on entend le rythme monotone des vagues qui déferlent sur les galets. Chaque plage possède une signature acoustique particulière […]. Impossible de confondre le murmure feutré de Mallorca […] ou le grondement sourd des côtes irlandaises1. »
e) La citation d’un extrait contenant une erreur
Lorsqu’une erreur (une faute d’orthographe par exemple) s’est glissée dans le texte d’où l’on extrait la citation, on inscrit le mot sic entre crochets [sic], et ce, après la faute.
Exemple de citation où l’on utilise le mot sic entre crochets :
Avant même de publier son essai intitulé La Génération lyrique (Boréal), François Ricard s’intéressait depuis longtemps à ceux qu’on appelle les baby-boomers. Ses recherches démographiques et ses connaissances idéologiques lui ont ensuite permis de mettre ses idées en place. L’auteur explique ainsi sa démarche :
J’ai décidé de partir de l’hypothèse que la perturbation démographique qui a donné naissance à cette génération-là avait provoquée [sic] une espèce de cataclysme. Mon livre, c’est une tentative de comprendre ma génération, mais aussi de comprendre comment les autres générations se placent par rapport à celle-là. La génération lyrique a monopolisé la jeunesse; elle refuse de la transmettre à ceux qui viennent […]1.
8. L’indication de la référence
Pour indiquer correctement la source d’une citation, on utilise l’un des systèmes suivants : la référence dans le texte, les notes de bas de page ou les notes de fin de document. Il importe de convenir avec le professeur du système adopté pour le cours.
a) La référence dans le texte
Consiste à indiquer entre parenthèses, directement après la citation, la référence abrégée. On indiquera le nom de l’auteur en majuscules, l’année de publication et la page d’origine de la citation (ex. FREITAG, 1992, p.42).
b) La présentation des notes de bas de page ou de fin de document
i. La première note de bas de page est séparée du corps du texte par une ligne ou un filet de seize frappes de la barre de soulignement. Il y a un double interligne avant et après l’utilisation de la barre de soulignement.
ii. Chaque note ou référence bibliographique porte le numéro correspondant à l’appel de note indiqué dans le texte. Le chiffre introduisant la note de bas de page n’est pas surélevé et il est suivi d’un point.
iii. Les appels de note sont numérotés de façon continue à l’intérieur d’un texte ou d’un chapitre.
iv. Les notes de bas de page se suivent et sont présentées en 10 points à simple interligne. Elles sont également séparées entre elles par un interligne simple.
v. La source de la citation ou de la référence est disposée dans l’ordre suivant :
 le chiffre d’appel (suivi d’un point);
 le prénom de l’auteur suivi du NOM DE L’AUTEUR en majuscules;
 le titre de l’ouvrage souligné dans les travaux manuscrits et en italique dans les travaux effectués au traitement de texte;
 le numéro de l’édition s’il y a lieu;
 le lieu de publication de l’ouvrage consulté;
 le nom de l’éditeur;
 la date de publication de l’édition consultée;
 la date originale de publication placée entre crochets si différente de celle de l’édition consultée;
 la référence au tome ou au volume s’il y a lieu;
 la ou les pages correspondant à la citation ou, lorsque les lignes sont numérotées, la page suivie d’une virgule, puis l’indication de la ligne.

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