Le transport action de déplacer

Le transport

Selon Roger B. et al(1993) : « le transport est une opération de porter quelqu’un ou quelque chose d’un lieu à un autre ». Il désigne donc une action de déplacer, d’acheminer quelqu’un ou quelque chose sur une certaine distance en utilisant des moyens appropriés (bicyclettes, cyclomoteurs, voitures, charrettes, bateaux, avions, trains etc.), des infrastructures, d’un ou des exploitants. Il permet le franchissement physique de la distance qui sépare les lieux et assurent ainsi leur complémentarité fonctionnelle. A Madagascar, on peut classer le transport en trois catégories : le transport terrestre (routier, ferroviaire, fluvial), le transport maritime et le transport aérien. En effet, les transports urbains indiquent tout mouvement de voyageurs et/ou marchandises à l’intérieur d’une ville. Ils traitent aussi le transport individuel comme la voiture ou le vélo. Ils concernent les différents moyens de transport qui sont propres à une ville ou un milieu urbain, adaptés à cet environnement. Autrement dit, c’est l’ensemble des transports en commun permettant d’assurer les déplacements internes aux agglomérations. Les modes de transport désignent la manière d’opérer les transports, de se déplacer (à pied, motorisés, à traction animale ou humaine, en transport individuel ou collectif, etc.). Le transport en commun de voyageurs : c’est le transport accessible à tout le monde et l’ensemble des services agréés et organisés fonctionnant sur des itinéraires définis, moyennant un paiement et suivant des fréquences imposées. On peut le subdiviser en cinq types : Transport en zone urbaine (Taxi-be) : Transport dans le cadre de la Commune urbaine d’Antananarivo Transport en zone suburbaine : Transport reliant la ville d’Antananarivo aux communes périphériques Transport régional : Transport reliant la ville d’Antananarivo aux régions de l’exprovince d’Antananarivo Transport national : Transport reliant la capitale au reste du pays (22 régions). Transport privé : Bus assurant le transport des écoliers de la ville, des employés des entreprises privées, de l’administration (ministères) et de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). 13 Dans le cadre de cette recherche, le transport en commun de voyageur se définit comme un système qui est l’ensemble des éléments intervenants dans le transport comportant les deux grandes variantes: l’offre et la demande de transport.

Le déplacement

Le déplacement c’est une action de se déplacer. Il indique donc un mouvement d’une ou plusieurs personnes d’un lieu à un autre dans l’espace avec retour, c’est-à-dire du domicile à un autre lieu. C’est une action de quitter le domicile pour aller ailleurs (lieu de travail, de loisir, d’achat, etc.). Il conditionne les fonctions urbaines d’une ville comme les fonctions résidentielles, économiques, culturelles. 3- La circulation La circulation est l’action de circuler d’une manière continue avec retour au point de départ. C’est un mouvement d’aller et venir d’un fluide en utilisant des voies de communication ou de trajet bien défini. Le point de départ et d’arrivée relié par un ou plusieurs chemins sont très importants dans la circulation. La circulation peut également se définir comme l’ensemble des activités de déplacement dans l’espace et de l’échange physique de personnes ou de biens, Roger B. et al(1993). Elle met en relation les différents quartiers ou Communes ou régions et les permet de se communiquer aux autres. Actuellement, les voitures privées ou particulières sont prédominantes dans la circulation urbaine, suivies des véhicules à deux roues motorisés ou motocyclettes, de transport en commun de voyageurs et le transport actif( marche à pied) ou non motorisé (vélo). Et l’insuffisance des espaces pour la circulation provoque de problèmes tels que l’embouteillage, les accidents, l’organisation du parking et du stationnement. 4- La restructuration Selon THINES L. 1975 : « La restructuration est la structuration perceptive nouvelle qui se substitue à une structuration existante à la suite de certaines modifications dans le système de stimulation ou dans l’attitude du sujet » La restructuration est donc une action ou opération de restructurer quelque chose. Elle donne une nouvelle organisation suivant de nouveaux principes pour obtenir une meilleure adaptation aux besoins de la population. 4 Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL) 14 – l’économie pour désigner une opération ou une organisation d’une administration, d’une entreprise et d’un secteur d’activité économique – la psychologie pour indiquer la reconstruction de la personnalité ou de l’individualité – de l’urbanisme et de l’architecture, pour désigner le réaménagement ou réorganisation de l’utilisation de l’espace (quartier résidentiel, voirie, marché, espace vert, etc…) à de nouvelles fins. On peut distinguer trois catégories de restructuration : – les restructurations financières qui engagent une modification substantielle de la structure du capital, de recapitalisation, rachat d’actions…) – les restructurations de portefeuille, qui engagent une modification de la structure des actifs ou des activités de l’entreprise (fusion-acquisition, liquidations, désinvestissements, ventes d’actifs, scissions…) ; – les restructurations organisationnelles, qui engagent une modification de l’organisation interne de l’entreprise (redéfinition des divisions, réorganisation des services, réduction des effectifs…). Dans cette étude, la restructuration se définit comme un réaménagement des lignes de taxi-be pour obtenir un système de transport harmonieux, efficace répondant aux exigences des usagers (ponctualité, prix, confort et sécurité). 5- La voirie La voirie c’est l’ensemble des voies de circulations routières, d’un intérêt général ou d’un intérêt local. Elle constitue les vaisseaux ou artères pour le bon fonctionnement de la vie et des activités urbaines. Ainsi, les routes sont une composante la plus importante de l’infrastructure urbaine. Elles déterminent la fluidité de la circulation et l’efficacité de transport urbain. La faible capacité du réseau routier compromet l’économie urbaine, aggrave les nuisances environnementales, les embouteillages et la congestion.