Présentation de l’Office Régional du Tourisme du Toliara (ORTU)
L’ORTU a vu le jour le 22 décembre 2003 suivant l’ordonnance n°60133 du 05/10/60.
Il a pour mission de la mise en oeuvre de toutes les mesures et les moyens pour la promotion efficace de la région en matière touristique, et de faciliter l’interaction et la synergie entre la puissance publique et les opérateurs privés dans le domaine de l’information et de la promotion du tourisme. Il est l’interlocuteur privilégié pour toute politique de développement du tourisme dans la région.
Il a pour objectifs principaux de :
Assurer l’accueil et l’information des touristes et des investisseurs, en liaison avec les services et les organismes publics afférents au tourisme, la commune et le secteur privé;
Elaborer des produits touristiques susceptibles de répondre à la demande nationale et internationale ;
Publier, recueillir, tenir à jour et mettre à la disposition du public et des organismes professionnels concernés, toutes informations de documentations touristiques utiles ;
Utiliser les installations touristiques et sportives et y exposer et manifester des loisirs et fêtes ;
Organiser des congrès, rencontres, séminaires, expositions et manifestations favorisant la promotion touristique ;
Participer à des foires et salons touristiques nationaux, en vue de rechercher toutes formes de financement, public, institutionnel et privé pouvant concourir à l’accomplissement de sa mission.
Les membres de l’ORTU
Les membres de l’ORTU sont les membres actifs et les membres bienfaiteurs.
Peuvent être admis comme membres actifs de l’ORTU :
Le représentant du Ministère chargé du Tourisme dans la région du Sud-Ouest;
Un représentant de la Mairie ;
Tous associations et syndicats légalement constitués dont les membres opèrent dans l’une ou plusieurs branches suivantes : l’hôtellerie, la restauration, les agences de voyages, les agences réceptives, les tours opérateurs, les associations de loueurs de voitures, les associations des prestataires de services, les associations de transporteurs, les associations de guide agrée, les associations d’établissement de formation professionnelle aux métiers du tourisme, les associations
culturelles, la société civile et toutes autres associations intéressées par le tourisme.
Toutes personnes physiques ou morales intéressée par la promotion touristique de la région ;
Toutes personnes d’hébergement et de restauration, toutes entreprises de voyages et de prestations touristiques
Toutes autres associations, groupement ou syndicat désirant adhérer comme nouveaux membres touristiques, en règle vis – à – vis de l’administration, doivent adresser une demande écrite au conseil d’administration (CA) de l’ORTU où le CA dispose d’un délai de 15 jours, à partir de la date du dépôt de la demande pour se prononcer.
Passé ce délai, son silence éventuel vaut acceptation de la demande. En cas de rejet de la demande, le CA est tenu de motiver sa décision.
Peuvent être admis comme membres bienfaiteurs de l’ORTU :
Toutes personnes physiques ou morales ayant manifesté leur soutien par une participation financière aux activités de l’ORTU ;
Le titre de membre bienfaiteur n’est conféré que par le conseil d’administration pour une année, renouvelable, tout organisme dont la mission est de contribuer directement ou indirectement au développement touristique de la région.
LES POTENTIALITES TOURISTIQUES DANS LA REGION SUD
Le Tourisme de circuits
Avec la diversité de ses paysages, de sa végétation et de sa culture, Toliara est une destination prédestinée à différents genres de tourisme de circuits.
Ce type de tourisme permettra de créer divers emplois et des sources de revenus complémentaires afin que la population locale puisse faire face à la pauvreté ambiante. Suivant les différents points d’intérêt touristique, l’accessibilité et les capacités d’accueille dans des sites individuels, l’on a cité de différents circuits qui peuvent aussi être combinés les uns avec les autres pour réaliser des circuits plus longs possible :
· Circuit 1 : Sur la Route (RN9) : Toliara–Ankililoaky-Bevoay (Mangoky)-Manja- Belo sur mer-Morondava-Toliara.
· Circuit 2 : Sur la Route(RN10): Toliara – Ampanihy – Beloha – Ambovombe – Amboasary Sud-Taolagnaro-Toliara
· Circuit 3 : Sur la Route(RN7): Toliara-Isalo-Ilakaky-Horombe-Fianarantsoa- Antsirabe-Toliara
Ce genre de tourisme requiert des unités d’hébergement supplémentaires de moyen taille, la bonne qualité et des différentes catégories (y compris les écolodges) dans un emplacement attrayant et facilement accessible par voiture ou par minibus.
L’écotourisme
L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) définit l’écotourisme comme une : « modalité touristique environnementalement responsable laquelle consiste à voyager ou à visiter des aires naturelles relativement non perturbées avec le but de jouir, apprécier et étudier les attraits naturels (paysage, flore, et faune sauvages) des dites aires ; ainsi que les manifestations culturelles (passé ou présent) visant à promouvoir le processus de conservation et tout en faisant bénéficier à la population locale ses impacts touristiques dans un cadre incitatif 8 » .
L’écotourisme se pratique à petite échelle depuis déjà quelques temps à Toliara. Néanmoins, la population locale en générale ne comprend pas le vrai sens de l’écotourisme.
Comme l’écotourisme exige un produit de haute qualité dans des zones fragiles en termes d’environnement, ce genre de tourisme ne se prête pas à une approche semblable à celle du tourisme de masse.
Les zones principales sont : Sainte Marie, Parc national de montagne d’Ambre, parc national d’Ankarana, parc national d’Andohahela, parc national d’Andasibe-Montadia, parc national de Tsingy Bemaraha (classé site du patrimoine mondial), parc national de Ranomafana, parc national d’Andringitra, parc national d’Isalo, et la massif de Makay.
Les parcs nationaux furent sélectionnés par l’ANGAP suivant des critères relatifs à leur potentiel touristique et leur capacité d’accueil.
Afin d’accroître les activités dans les domaines de l’écotourisme, il faudra établir et mettre en oeuvre des politiques visant à la protection de l’environnement, un code de comportement pour l’écotourisme et tours opérators ainsi que des directives appropriées pour la gestion d’ « écolodges ».
Si l’on veut créer un véritable produit écotourisme, il est essentiel d’offrir deshébergements de qualité de l’échelle (20-25 chambres), de nouvelles différences en style régional (à des critiques écologiques strictes) et des systèmes de transport compatibles avec l’environnement. A long terme, les écolodges devront être intégrés dans des parcs respectifs.
Sport et Aventure
La tranche du tourisme dite «sport et aventure » est en pleine croissance surtout dans les marchés émetteurs des pays industrialisés. Cela comprend des activités de loisir comme par exemple randonnées pédestres, canoë-kayak, tours de vélo, golf, sport aquatiques et nautiques, sports motorisés (4×4, itinéraire hors piste).
En s’appuyant sur les atouts naturels de Toliara, ce type de tourisme offre un potentiel futur énorme. Les produits sports et aventure peuvent être réalisés pratiquement partout. En ce qui concerne les sports aquatiques et nautiques, trois destinations spécifiques ont pu être identifiées : côte des îles vierges, côtes du capricorne, Taolagnaro. Ce genre de tourisme n’exige pas autant de facilités en supplément de celles nécessaires pour le développement touristique en général.
A court terme ; des moyens de transport pour équipement de sport doivent être mis en place dans des zones déterminées et il faudra également y établir des hébergements appropriés à des fins sportifs. De surcroît, il sera extrêmement important d’effectuer des contrôles de sécurités, à savoir des contrôles techniques des équipements et ceci sur une base régulière.
Culture et paysage
S’ajoutent aux paysage et à la végétation unique du pays l’existence de tribus différentes qui habitent à Toliara, chacune d’elles ayants une culture spécifique. Cela attire des voyageurs tant jeunes que plus âgé qui sont à la recherche d’expériences enrichissantes. Dans cette tranche, le développement touristique basé sur la communauté est d’un potentiel énorme. Il faudra offrir des hébergements simples et facilement accessibles.
Faune et flore
La région Sud est reconnue comme étant un véritable musée vivant. La nature se caractérise par un ensemble d’écosystèmes variés abritant des espèces très particulières dont le degré d’endémisme est de 80% pour la faune et 90% pour la flore.
Des scientifiques, des botanistes, des biologistes professionnels et tout ceux qui sont simplement intéressés à la nature (touristes « nature » visitant une destination pour être en contact avec la nature) sont venus à Toliara depuis des années déjà. Les points d’attraction sont généralement les parcs nationaux.
Tourisme de croisière
Le tourisme de croisière a sensiblement augmenté ces dernières années.
C’est pourquoi, il faudra accroître les efforts pour attirer ce groupe cible car ce segment est un potentiel de croissance à Toliara.
Dans toute la ville de Toliara les facilités portuaires devront être valorisées pour accueillir des passagers. Cela concerne les services de taxi, aliments, boissons, et facilités sanitaires.
La maximisation des revenus dans ce domaine se jouera activement en faveur de l’économie nationale (US $100 par passagère par jour, revenus émanant des frais de visa et d’autres services). D’autres parts, les enjeux concernant l’environnement devront être tenus en compte et pris en mains.
Tourisme plage et soleil
De nos jours, le concept de tourisme plage et soleil s’est élargi pour constituer un portefeuille varié des différents produits comme par exemple des sports aquatiques et nautique, santé et bien être et le saut d’île en île.
La région Sud dispose d’un potentiel énorme pour renforcer cette tranche tout en combinant ces activités avec les atouts naturels (par exemple : la côte du capricorne est dotée des récifs qui est le second en longueur mondialement).
Ensuite Toliara avec ses lagons, ses baies et ses criques offrent un climat idéal aux sports nautiques.
Au sud de l’île, la flore et la faune sous marine, les activités liées à la mer de la Côte du Capricorne propose de nombreuses perspectives d’activités tels les circuits et les plongés sous marines, les excursions et les pêches.
Les plages sur le continent devraient être développées comme des sites « plage et soleil » pour des touristes de circuits tant nationaux qu’internationaux.
Ainsi, l’environnement marin et sous marin, ainsi que les 5 000 km de littoral à Madagascar nécessitent une protection particulière et soutenue.