Le système visuel et la persistance rétinienne

Le système visuel nous donne des informations sur la position, la taille, la forme, la texture et la couleur des objets qui nous entourent. Les mouvements des objets avec leur direction et leur vitesse relative sont eux aussi détectés. Ces derniers sont enfin identifiés en fonction de l’expérience de l’individu. Un grand nombre de ces informations peuvent être obtenues aussi bien à la lumière des étoiles qu’en pleine lumière du jour.

Nous introduisant dans ce chapitre quelques notions sur l’anatomie de l’œil, le système visuel et la persistance rétinienne sujette de notre travail. Elle consiste à la capacité du système visuel à superposer une image déjà vue aux images que l’on est en train de voir. Elle résulte du temps de traitement biochimique des signaux optiques par la rétine et le cerveau. Elle est plus forte et plus longue si l’image observée est lumineuse.

Anatomie de l’œil humain

L’œil est l’organe de la vision. Il est de faible volume (6.5 cm³), pèse 7 grammes, et a la forme d’une sphère d’environ 24 mm de diamètre, complétée vers l’avant par une autre demisphère de 8 mm de rayon, la cornée .

L’œil est composé de plusieurs éléments qui ont chacun une influence dans le cheminement de la lumière et la compréhension du signal optique par le cerveau.

L’œil humain est limité par trois enveloppes emboîtées : la sclérotique, la choroïde, et la rétine qui se prolonge par le nerf optique. Il comprend des milieux transparents qui sont traversés par les rayons lumineux avant d’atteindre le fond de l’œil : cornée, humeur aqueuse, cristallin, humeur vitrée.

a. La cornée
C’est une ouche transparente et résistante placée sur la face avant de l’œil. Son rôle est de protéger l’avant du globe oculaire. Sa courbure dépend des individus et varie aussi avec l’âge.

b. L’humeur aqueuse
C’est un liquide salin et alcalin sous pression qui maintient ainsi la rigidité du globe oculaire. L’humeur aqueuse est un liquide transparent constamment renouvelé responsable du maintien de la pression intraoculaire. Elle est produite par les procès ciliaires et passe de la chambre postérieure vers la chambre antérieure à travers la pupille. L’humeur aqueuse est composée de 99,6 % d’eau, mais aussi de vitamine C, de glucose, d’acide lactique, de Na et de Cl en majorité et elle est pauvre en protéines et en acides aminés. Elle se renouvelle constamment toute les 2 à 3 heures. [2]

c. L’iris
Membrane colorée qui fonctionne comme un diaphragme en contrôlant la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil. Couleur donnée par un pigment, la mélanine. L’iris est également capable, en s’ouvrant et en se fermant, de régler la quantité de lumière entrant dans l’œil « le réflexe pupillaire » :

➤ Lorsque la luminosité est faible, l’iris s’ouvre pour laisser rentrer un maximum de lumière.
➤ Lorsque la luminosité est élevée, l’iris se ferme pour éviter les éblouissements.

d. La pupille
Elle a une apparence de disque noir, est l’ouverture centrale de l’iris. Sa taille varie pour laisser passer plus ou moins de lumière (diamètre=2mm en pleine lumière, 8mm dans l’obscurité). La dimension maximale de la pupille est affectée par le vieillissement. Les pupilles d’une personne âgée s’ouvrent moins que celles d’un jeune (en vieillissant on à besoin d’un éclairage plus intense pour être à l’aise).

e. Le cristallin
C’est une Lentille transparente convergente placée derrière l’iris. Il permet d’avoir une vision nette de ce que nous observons grâce à sa capacité à modifier sa courbure (mise au point). La cornée et le cristallin font converger la lumière qui entre dans l’œil en la focalisant sur la rétine (membrane recouverte de photorécepteurs). La perte de transparence des cellules cristallines, entraînant leur mort, s’appelle la cataracte.

f. L’humeur vitrée
Il constitue les 4/5 du volume de l’œil. Il est composé d’un liquide parfaitement transparent continuellement sécrété et absorbé, dont le rôle est d’assurer la structure autonome de l’œil.

g. Le nerf optique
La transmission des informations vers le cerveau est opérée par le nerf optique. Toutes les fibres optiques issues des cellules visuelles convergent vers un point précis de la rétine : la papille. Ce point ne contient donc pas de cellules visuelles mais seulement les fibres nerveuses. La papille est donc un point de l’œil qui ne voit pas. On l’appelle aussi la tache aveugle. En ce point débouche aussi le réseau veineux et artériel de la rétine. Les fibres optiques se rejoignent toutes là pour former un câble appelé le nerf optique. Il mesure 4 mm de diamètre et 5 cm de long. Il y a un nerf optique par œil, donc 2 nerfs optiques en tout. Ces 2 nerfs se croisent dans une zone appelée chiasma optique. A cet endroit s’entrecroise une partie seulement des fibres et plus précisément provenant de la rétine nasale.

h. Le point aveugle
On l’appel également la tache aveugle ; endroit où le nerf optique vient se raccorder à la rétine avec un trou dans la vision appelé scotome.

i. La rétine :
C’est une membrane qui tapisse le fond de l’œil  . Elle reçoit les signaux lumineux, et assure leur transmission au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique.

Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Persistance rétinienne
1.1.Introduction
1.2.Anatomie de l’œil humain
1.3. Naissance de messages nerveux dans la rétine
1.4. Les électrorétinogrammes
1.5. Persistance rétinienne
1.6. Origine de la persistance rétinienne
1.7. Les mystères de la persistance rétinienne.
1.8. Phosphènes causés par la persistance rétinienne
1.9. Pathologie lié à la persistance rétinienne
1.10. Conclusion
Chapitre II : système à base de microcontrôleur
2.1. Introduction
2.2. Le choix du PIC 16F
2.3. Langages de programmation
2.4. Le choix du langage assembleur
2.5. La carte de programmation
2.6. Conclusion
Chapitre III : étude et réalisation d’un système pour la mesure de la persistance
rétinienne
3.1. Introduction
3.2. Présentation du système
3.3. Réalisation du système
3.4. Partie Programmation
3.5. Partie Simulation
3.6. Réalisation sur plaque d’essai
3.7. Problèmes rencontrés et leurs solutions
3.8. Conclusion
Chapitre IV : Application pratique
Introduction
Le choix des fréquences
Explorations fonctionnelles subjectives
Le déroulement de l’examen
Résultat des examens
Interprétation des résultats
Conclusion
Conclusion générale

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