Le syndicat face à la crise du syndicalisme

Définition 

L’individualisme méthodologique est un paradigme de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent et doivent être décrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles.
C’est une méthode axée sur l’étude des modes d’impacts des tendances subjectives de l’individu sur sa construction dans les relations sociales. Dans ce cas, l’étude des phénomènes sociaux se fonde sur l’analyse des comportements individuels et de leurs effets d’agrégation. L’explication d’un phénomène collectif consiste à l’analyser comme la résultante d’un ensemble d’actions, de croyances ou d’attitudes individuelles, elle prend les individus comme insérés dans un système social, ensemble de contraintes au sein duquel leurs actions se déroulent.
Au sens large, on peut caractériser l’individualisme méthodologique par trois propositions qui postulent que :

L’école boudonnienne 

L’individualisme méthodologique dans lequel s’inscrit l’école boudonnienne explique que les faits sociaux comme l’ensemble des conduites individuelles en interaction. L’individu comme il le dise est « l’atome logique de l’analyse » dans le sens qu’il constitue le premier élément du phénomène social. Ainsi, pour expliquer un phénomène social, il faut analyser les rationalités de l’individu et leurs « effets de composition » ; c’est-à-dire la manière dont ces rationalités individuelles se composent et se complètent pour former le phénomène social. Par ailleurs, il existe « des effets pervers » au sens boudonnienne du terme ; ce sont les effets inattendus de l’interaction entre les actions individuelles et qui ne correspondent pas aux attentes de chacun.

Michel CROZIER 

CROZIER à l’origine de l’analyse stratégique de l’organisation ; comme on l’a déjà vu dans les parties précédentes fait partie aussi des tenants de l’individualisme méthodologique.
L’individualisme méthodologique est au centre de cette analyse stratégique de l’organisation. Dans son analyse, l’individualisme méthodologique permet la compréhension des stratégies mises en place par les acteurs au sein de l’organisation.

Rapport avec l’étude 

Nous avons pris l’individualisme méthodologique comme méthode pour étudier le comportement de l’individu et son adhésion au sein de l’organisation syndicale. En d’autres termes, l’individualisme méthodologique nous aide à expliquer la motivation des travailleurs qu’ils soient syndiqués ou non à participer aux différentes manifestations pour la réclamation des intérêts des travailleurs. Ainsi, le phénomène de grève est donc le résultat d’un ensemble des comportements individuels des grévistes.

L’interactionnisme symbolique

Définition

L’expression « interactionnisme symbolique » désigne globalement un courant sociologique d’origine américaine fondé sur l’idée que la société est le produit des interactions entre les individus. Cette première définition posée, il faut ensuite préciser que l’expression « interactionnisme symbolique » désigne diverses réalités, tantôt d’ordre théorique, tantôt d’ordre organisationnel. Une réalité qui diffère selon dans chaque société.

George Herbert MEAD

Mead se dégage des paradigmes psychologiques dominants de son époque, le béhaviorisme et la psychanalyse, pour développer une approche inter relationnelle et co-constructive du sens. Sa thèse est que, premièrement, l’accès cognitif au sens des phénomènes, tant subjectifs qu’objectifs, découle inévitablement d’une interprétation et, deuxièmement, que la formation du cadre interprétatif découle des processus dynamiques d’interaction inter individuelle. Ainsi, selon ce cadre théorique meadien, l’interaction symbolique entre les individus détermine le sens que ces derniers accordent au monde et à leurs propres états mentaux.

Erwing GOFFMAN 

GOFFMAN s’est surtout intéressé par l’organisation que par l’individu. Il montre comment l’organisation façonne l’individu membre de cette organisation. Pour lui, ce sont les gestes quotidiens de l’individu qui forme son identité sociale.
Dans l’un de ses ouvrages , il définit l’organisation sociale comme un lieu entouré de barrières s’opposant en permanence avec la perception. C’est-à-dire que les individus composant l’organisation ne sont en réalité que des acteurs qui montrent une certaine définition de la situation comme ils la perçoivent ; sans que cette définition soit la traduction exacte de la situation. Pour lui, cela fait partie des caractéristiques de l’interaction sociale. En fait, au sein d’une organisation, chaque « acteur » ; c’est-à-dire chaque individu en interaction, joue un rôle respectif pour donner une image de la situation. Parfois, il y a contradiction des rôles entraînant ce que GOFFMAN appelle « ruptures », ce sont des scènes qui contredisent la situation. Dans ce cas, pour sauvegarder « le spectacle », toute l’équipe d’acteurs agit : c’est l’interaction entre les acteurs.
Pour résumer, pour GOFFMAN chaque individu en interaction sociale joue un rôle respectif pour donner une image de la situation. Et ce sont les agissements de l’individu dans son quotidien qui définit son identité sociale.
Nous avons pris l’interactionnisme symbolique comme méthode pour étudier l’interaction entre les individus au sein de la Banque Centrale de Madagascar et leur participation aux activités syndicales. Mais aussi l’interaction entre les syndiqués au sein du syndicat même.

D’après le Code du travail malgache 

Le Code du travail malgache définit le syndicat en son article 136, § 2, comme étant « une organisation de travailleurs ou d’employeurs ayant pour but de promouvoir et de défendre les intérêts des travailleurs ou des employeurs. L’objectif du mouvement syndical est le progrès économique et social de ses membres. »
Comme l’article le définit, le syndicat n’est pas forcément l’union des travailleurs, il peut aussi constituer une organisation d’employeurs. Mais le syndicat qui fait l’objet de notre étude est une organisation des travailleurs.
Après avoir donné cette définition sur le syndicat, nous allons maintenant passer à un bref historique du syndicalisme malgache.

Historique du syndicalisme malgache 

Origine du syndicalisme à Madagascar 

Le syndicalisme malgache s’est inspiré du syndicalisme africain surtout de celui des pays africains colonies françaises. Parce que le syndicalisme des pays africains colonies anglaises revêt une autre forme. La création des tout premiers syndicats africains se faisait pendant la période de la colonisation et surtout après la Seconde Guerre mondiale. Mais, les mouvements syndicaux, à cette époque, étaient très limités. La loi du 05 Déc. 1952 du code de travail outre-mer décrète un syndicalisme minutieusement règlementé et cela évitait le développement d’un syndicat autonome.
Les syndicats africains étaient rattachés à des filiales de syndicats européens. Mais, après avoir pris conscience de la domination métropolitaine, le syndicalisme a pris une forme de mouvement nationaliste pour lutter contre la colonisation. Comme la création des partis politiques était défendue, les syndicats étaient utilisés comme instrument de réclamation de l’indépendance.

Généralités sur la crise du syndicalisme 

Manifestations de la crise du syndicalisme 

La crise du syndicalisme s’explique par une perte de crédibilité et d’influence des syndicats. Les syndicats en tant que représentant des travailleurs pour défendre leurs intérêts, doivent avoir un certain pouvoir d’influence sur l’employeur. Mais, dans certains cas, les syndicats ne sont pas écoutés par l’employeur parce qu’il existe une certaine faiblesse de celui-ci pendant les revendications. Par conséquent, les résultats des revendications sont insatisfaisants ou parfois même les syndicats ne reçoivent rien en retour.
Dans une autre perspective, la crise du syndicalisme se traduit aussi par la diminution de l’effectif des travailleurs syndiqués et par la désyndicalisation.

La perte de crédibilité et d’influence des syndicats 

Les syndicats sont utilisés comme un moyen de pression des travailleurs vis-à-vis de l’employeur. Ils ont pour rôle premier de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs.
Pour exercer cette fonction première du syndicat, les syndiqués exercent des pressions sur les employeurs afin d’atteindre les résultats de leurs revendications. Il y a plusieurs étapes et types de négociations entre les syndicats et les employeurs. Mais, dans bien des cas, l’employeur ne valorise pas les revendications des syndicats. Les syndicats, bien qu’ils existent au sein de l’entreprise, ne représentent aucune menace pour l’employeur. Ceci est le cas des entreprises franches surtout. Deux facteurs majeurs peuvent expliquer cette perte d’influence et de crédibilité du syndicalisme du monde post-moderne. D’un coté, il existe les facteurs internes et de l’autre côté les facteurs externes. Les facteurs internes sont, comme son nom l’indique, découle du syndicat lui-même.
Parmi, ces facteurs internes la faiblesse du syndicat. Cette faiblesse peut se traduire par l’effectif des membres du syndicat. Si le syndicat n’arrive pas à mobiliser un certain nombre de travailleurs, cela peut se traduire en un manque d’influence vis-à-vis des personnels de l’entreprise. Alors que cette situation pourrait entrainer une dévalorisation de la part de l’employeur. La nature des revendications aussi fait partie du facteur interne. Les syndicats sont tenus à réclamer un certain droit, mais parfois les revendications des syndicats sont incompatibles à la réalité de l’entreprise et par conséquent, les employeurs ne tiennent pas compte les réclamations.
En dernier lieu, les moyens de pression utilisés par les syndicats, parfois, ne sont pas conformes aux lois et aux différentes règlementations régissant les différends collectifs. Les syndicats actuels se précipitent à la grève or, il y a des étapes à suivre avant d’aboutir à la grève. C’est l’une des raisons de la perte de crédibilité des syndicats d’aujourd’hui.
Quant aux facteurs externes, tout d’abord, c’est l’employeur qui n’accorde pas aux syndicats leurs facultés d’exercer leur pouvoir de réclamation de droit en toute liberté. Les syndicats peuvent avoir tous les moyens possibles de faire entendre leurs revendications, mais si l’employeur ne participe pas aux différentes étapes de négociation pour résoudre les problèmes, le syndicat ne représentera rien. Ainsi, le syndicat ne sera pas influant que ce soit envers l’employeur qu’envers les autres entités tenues à résoudre les conflits entre les syndiqués et l’employeur. L’autre facteur externe ce sont les « usagers » qui sont considérés comme les victimes des grèves des syndicats. C’est surtout le cas des syndicats du secteur public. Quand les syndicats arrêtent leur travail pour revendiquer leurs droits, les « usagers » en s’intéressant à leur intérêt demandent la reprise du travail et n’accordant aucune importance aux besoins des syndiqués.
Pour résumer, la perte d’influence et de crédibilité des syndicats est caractérisée par deux facteurs, les facteurs internes marqués par la faiblesse des syndicats pendant les revendications et des facteurs externes qui sont les employeurs et les clients ou les « usagers » qui dévalorisent les actions des syndicats. Cette perte d’influence entraine l’inefficacité des syndicats dans leurs luttes.

L’inefficacité des syndicats dans les luttes 

Les facteurs qui causent cette faiblesse des syndicats sont les mêmes facteurs qui entrainent la perte de crédibilité. Puisque les syndicats n’ont aucune influence envers les diverses entités, par conséquent, les luttes syndicales n’aboutissent pas.

La désyndicalisation et la démotivation des travailleurs à se syndiquer 

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce déclin du taux de syndicalisation selon AMADIEU Jean François. Tout d’abord, la montée de l’individualisme, les travailleurs se préoccupent surtout de leur poste au sein de l’entreprise avant de s’intéresser aux valeurs collectives. Alors, si le travailleur ne trouve aucun avantage au sein du syndicat, il ne s’adhère pas. Du point de vue psychosociologique, la participation d’un individu à la production d’un bien collectif n’est pas naturelle. C’est-à-dire qu’un individu en s’adhérant au sein d’un syndicat espère avoir des avantages personnels avant de s’intéresser aux avantages collectifs. Ainsi, s’il ne voit aucun intérêt en s’adhérant au syndicat, il préfère rester à l’écart. Dans ce cas-là, l’individualisme méthodologique est approprié pour expliquer cette adhésion de l’individu à une association. Les tendances subjectives de l’individu le poussent à agir tout d’abord en vertu des gains personnels, viennent ensuite les biens collectifs. Tout cela explique que, actuellement, la montée de l’individualisme au sein de notre société entraîne la démotivation des travailleurs à s’adhérer aux syndicats.
Ensuite, les problèmes des valeurs proposées par les syndicats. Dans certains cas, ces valeurs ne sont pas convaincantes et cela entraîne une démotivation des travailleurs à adhérer au syndicat. Par exemple, les syndicats n’accordent pas un avantage pour les chômeurs. Il y a aussi le fait que ces valeurs ne sont pas réalisables dans la réalité.

Conséquences 

La crise du syndicalisme a des conséquences qui affectent les syndicats du monde post-moderne. La conséquence majeure de la crise du syndicalisme est la diminution des effectifs des membres du syndicat. La montée de l’individualisme, le chômage et la nature des valeurs proposés par le syndicat entraînent tous la diminution des effectifs des syndiqués. Ensuite, la remise en cause de la liberté syndicale et du droit de travail parce que la non-écoute de l’employeur peut être considérée comme un non-respect des droits syndicaux. Car, l’employeur est tenu à collaborer avec le syndicat dans leurs luttes.
Enfin, la perte de légitimité des syndicats et le développement des formes alternatives de mobilisation collective. Puisque les syndicats quoiqu’ils se forment légalement suivant le code de travail ne sont pas écoutés par les employeurs la création d’autres formes d’organisation collective se produit pour la revendication des droits et des intérêts. Dans un autre cas, ceci est causé par l’institutionnalisation des syndicats.
Pour résumer, la crise du syndicalisme entraine des conséquences sur les syndicats comme la diminution des effectifs des syndiqués, la remise en cause des droits syndicaux et le développement des formes alternatives de mobilisation collective.

Schéma récapitulatif 

Pour terminer la présentation de la crise du syndicalisme, nous allons récapituler les causes et les manifestations par l.

La Banque centrale de Madagascar et le syndicat SEHMBIOSE 

Après avoir démontré les généralités sur le syndicalisme, nous allons maintenant présenter le terrain de l’étude et l’organisation à étudier. Dans ce chapitre, il nous parait opportun de donner le statut de la Banque Centrale de Madagascar siégé à Antaninarenina, Antananarivo pour des utilités ultérieures. Quant à la présentation du syndicat SEHMBIOSE, c’est l’organisation que nous allons étudier alors sa présentation nous parait indispensable.

La banque centrale de Madagascar 

D’une manière générale, la Banque centrale de Madagascar est la banque qui a le privilège d’émettre les billets de banque et de pièces de monnaie ayant cours légal sur le territoire de Madagascar. Mais, pour plus de précision, nous avons recueilli les articles concernant les statuts et fonctions de la Banque centrale de Madagascar, tiré du site de la BCM que nous allons présenter dans les parties suivantes.

Historique 

Les manifestations des délégués du personnel 

En 2009, des problèmes se sont surgis à la Banque centrale de Madagascar comme la fin du mandat du gouverneur de la banque et la nomination d’un nouveau gouverneur par intérim. Alors, certains travailleurs dirigés par le délégué du personnel se sont manifestés et ont fait la grève plusieurs fois. Mais, ces grèves étaient considérées comme illicites parce qu’elles ne suivaient pas les procédures légales du code de travail. Alors, les délégués du personnel ont choisi de créer le syndicat en 2012.
Ces diverses manifestations seront encore détaillées dans la seconde partie mais ici nous ne donnons qu’un bref historique.
La fin du mandat du gouverneur en 2009 et le renouvellement de ce mandat en six mois uniquement, ne suivant pas le statut de la banque ont révélé la méfiance des travailleurs de la banque et a engendré la première manifestation.
En 2011, la nomination d’un nouveau directeur par les dirigeants de la transition sans accord du conseil d’administration a entraîné une autre manifestation. [25] En 2012, le licenciement du gouverneur par l’Etat à travers d’une « simple lettre » et la nomination du directeur général comme gouverneur par intérim pousse les travailleurs à faire la grève.
Enfin, en février 2012, la menace du gouverneur par intérim des grévistes a abouti à une révolte de la part de ces derniers et à la préparation de la création du syndicat.

La création du syndicat 

Comme on l’a déjà dit, le syndicat a été crée en 2012. Comme tous les syndicats, les raisons de sa création sont de type professionnel. Plus précisément, le syndicat a été crée pour régler les problèmes professionnels des employés et plus précisément à la suite des actions menées par le délégué du personnel.
Après toutes ces manifestations, les délégués du personnel à l’époque ; devenus membres du syndicat actuellement ont choisi de créer le syndicat pour représenter les employés de la Banque Centrale envers les différentes instances qui règlent les différends collectifs.
Les articles suivant, figurant dans le statut du syndicat démontre la création du syndicat SEHMBIOSE.

ETAT DES LIEUX ET PROBLEMES RENCONTRES PAR LE SYNDICAT SEHMBIOSE

Après avoir présenté les théories ainsi que le terrain de cette étude dans cette seconde partie, nous allons démontrer les résultats de nos enquêtes concernant les différentes activités menées par le syndicat SEHMBIOSE depuis sa création. Sur ce, dans un premier temps, nous allons analyser les origines de la création du syndicat ainsi que ceux des mouvements syndicaux.
Dans un second temps, la liberté du syndicat SEHMBIOSE dans ses luttes et pour terminer avec l’influence du syndicat.

Les luttes menées par le syndicat depuis sa création

Les employés de la Banque Centrale de Madagascar, bien avant la création du syndicat SEHMBIOSE, ont déjà manifesté. Sur ce, nous allons tout d’abord décrire les différentes manifestations des employés de la Banque Centrale dirigés par le délégué du personnel à l’époque. Après la création du syndicat, les employés de la Banque Centrale de Madagascar ont suivi les procédures normales pour leurs revendications. C’est ce que nous allons voir dans la seconde section. Enfin, la grève du syndicat SEHMBIOSE en 2012 est la dernière partie que nous allons présenter à la fin de ce chapitre.

Origine des mouvements du syndicat SEHMBIOSE

Les changements au sein de la Banque Centrale de Madagascar 

Depuis la période de la transition à Madagascar, des changements ont été opérés au sein de la BCM par les dirigeants de la transition. Tous ces changements ont causé la méfiance chez les employés de la BCM et ont entraîné certaines manifestations.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
IERE PARTIE : PRESENTATION DES OUTILS ET DU TERRAIN
Introduction Partielle
Chapitre I : Cadre Conceptuel
Chapitre II : La Banque centrale de Madagascar et le syndicat SEHMBIOSE
Conclusion Partielle
IIe Partie : ETAT DES LIEUX ET PROBLEMES RENCONTRES PAR LE SYNDICAT SEHMBIOSE
Chapitre III : Les luttes menées par le syndicat depuis sa création
Chapitre IV : La liberté syndicale
Chapitre V : Le syndicat face à la crise du syndicalisme
Conclusion Partielle
III PARTIE : PERCEPTION DU SYNDICALISME A L’EXEMPLE DU SYNDICAT SEHMBIOSE
Introduction Partielle
Chapitre VI : Apport de la recherche
Chapitre VII : Pour un meilleur syndicalisme
Conclusion Partielle
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Liste des figures
Annexes
Curriculum Vitae
Résumé

projet fin d'etude

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