Le royaume de Dieu et les mythes eschatologiques

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LES CONCEPTS FONDAMENTAUX

Alliance : L’analyse de l’Ancien Testament nous a conclu que ce mot se rapporte au rapport unique entre Dieu et Israël. Si on parlait de la Torah, Yahvé engageait une relation avec le peuple hébreu. A la fin du déluge, il a établi son alliance avec ce dernier (genèse IX) et l’arc en ciel envoyé par le tout puissant en ce temps-là le témoigna. Après cela, cette relation avec le divin aussi a pris une grande envergure au temps d’Abraham (Genèse XV) et cette fraternité a été marquée paral pratique de la circoncision pour toute la génération de ce père de la foi.
Le rapport ne s’arrête pas là. Le Décalogue obtenu par le prophète, dans le mont Sinaï l’illustre (Exode XXIII). Et c’est dansle Deutéronome que ce prophète réclamait au peuple une reconnaissance à ces dix commandements. Ainsi, la doctrine de l’alliance prouve que Dieu a choisi les israéliens pour être son témoin. Ils se respectaient à cause de cela. On peut dire que Dieu s’engage à protéger les hébreux tant qu’ils restent fidèles à son principe. Mais, si ce peuple rompt l’Alliance, le Créateur va se mettre en colère. Ce pendant, la grâce de Dieu lui a permis de pardonn er les transgresseurs de sa loi et leur accorder une nouvelle alliance (les prophètes ont parlé de cette histoire : Jérémie XXXI : 31-34 / Ezéchiel XXVI) : « Je serai votre Dieu et vous serez mon peuple ». La nouvelle alliance engagée par le tout puissant a pour motif de renforcer à l’homme une soumission totale à son égard et non pas obéir en étant terrifié.
La signification chrétienne de ce pacte montre que c’est Christ, le noyau qui la compose. C’est une alliance de la rédemption humaine du fait qu’il a versé son sang sur la croix. Le Nouveau testament de ce fait, se distingue de l’Ancien car le sang de Jésus remplaçait les animaux sacrifiés. (Nouvelle alliance : Marc XIV, 24 ; Luc XXII : 20/1 Cor XI, 25). Le sang versé et la résurrection du Christ prouvent que Dieu apprécie le sacrifice et le salut s’accomplit à ceux qui le croyaient. En effet, l’Eglise veut rassembler tous les amis de Jésus et même tous les hommes de bonne volonté. Cela signifie que c’est en Jésus Christ, el verbe faisant chair que cette alliance éternelle est définitive et universelle entre l’humanité et Dieu.

Angoisse

L’angoisse est un état affectif où s’affrontent deux possibilités, état produit par le vertige de notre liberté et lié au péché si on se réfère à ce que dit HEIDEGGER. Nous sommes angoissés devant la mort car on s’imagine déjà vivre dans la situation embarrassante. Mais d’après ce philosophe, l’angoisse est une bonne école car dans une telle situation, l’homme peut se reconnaître de sa faiblesse et va prendre ensuite de bonnes ou de mauvaises solutions. Il a affirmé qu’une personne angoissée s’élève en hauteur efficace si elle ne se repose pas sur l’illusion du monde. Et dans son œuvre l’ Etre et le temps, il présente la différence entre l’angoisse et la peur. Pour lui, cette première procure à l’homme des possibilités.
Pour PASCAL, l’angoisse ne signifie pas une présence de la peur car celle-ci est causée par quelque chose mais l’angoisse présente le douloureux privilège de l’homme. « Je considère la petite durée de ma vie absorbée par l’éternité précédant (…) car il n’y a pas de raison pourquoi i ci plutôt que là ». Quant à SAINT AUGUSTIN, il n’a pas tardé d’en parler. C’est dans l’angoisse que l’homme est inconscient, ne sait pas ce qu’il va répondre vraiment aux questions relatives à sa vie ou d’où il vient, où i l va ou bien ce qu’il est. Il se sent étranger sur cette terre, dépaysé, abandonné même et il est incapable d’expliquer cet abandon et ce dépaysement. Il ne peut pas comprendre vraiment ce qui se passe à sa naissance sauf si ses entourages le lui racontent. A travers tout cela, avouons que les questions non répondues dans notre vie quotidienne causent l’angoisse.
Destinée : Par définition, la destinée signifie « l’ensemble des événements qui constituent la vie (de quelqu’un) et sont dépendants ou non de la volonté » . Elle a pour synonyme le destin. Dans la Bible, on parle souvent de la destinée de l’homme qui devrait être auprès de Dieu dans le paradis.

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Existentialisme

L’existentialisme fait attrait au « fait d’être posé, soit par moi-même, soit par autrui, soit par le tout de l’être». C’est en quelque sorte la doctrine du retour à l’existence comme elle nous est donnée. Plus précisément, c’est une mise en relief de l’importance philosophique à l’existence individuelle, avec ses caractères individuels irréductibles. En ce sens, al réalité n’est donc pas être pensée comme authentique mais chacun a sa conception de ce qu’il pense comme l’existant. Cette doctrine ne définit aucun système de valeur. On parle de l’existentialisme, par exemple, quand Abraham ne se fie qu’à lui, même engouffré dans un doute, au moment où il passait dans le mont de Monywa plein d’angoisse et de peur, ressemblant pareillement à un fou.
Exister : Exister, c’est devenir, changer, se transformer ou se chercher. On peut dire qu’il s’agit de « sortir de soi mais aussi rentrer en soi » 132. L’homme existe car il n’est pas comme son être, seul Dieu l’est parce qu’il reste toujours le même. L’être humain, en effet évolue, change, devient, alors il existe. Etant imparfait, il cherche son être, donc, celui-ci en devenir vers l’être. Mais si on ne regarde que le Dictionnaire Encarta, exister signifie avoir une présence individuelle dans le monde en tant qu’être humain. Il a pour synonyme vivre. Et une autre définition ne s’écarte pas de ce sens  « Le fait d’avoir une réalité, d’être, de durer ». Pécher : Dans la religion, pécher se traduit par l’acte de « commettre certainement et consciemment une faute ou des fautes contre Dieu ou la loi divine».
En ce sens, même une mauvaise conscience est inclus e dans une faute morale. Il en va de même pour les désobéissances aux commandements de Dieu. LEIBNIZ disait : « Le mal moral consiste dans le péché» . Mais étymologiquement, ce terme (péché) évoque l’idée d’un bien sensible offert ou détruit en l’honneur d’un être supérieur, afin d’en attester la souveraineté.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : LES DIFFERENTES AFFIRMATIONS DE SOI DE JESUS
1.1- Entre les différentes catégories sociales
1-2- Le rapport entre le logos et Jésus
1-3- Jésus et les valeurs prônées par les sectes dans la tribu juive
CHAPITRE II: LA REPERCUSSION SOCIALE
2-1- La répercussion sociale
2-2- Répercussion philosophique
2-3- Le royaume de Dieu et les mythes eschatologiques
CHAPITRE III: LE NOUVEAU SENS DE LA VIE
3-1- Les hommes face à la réalité
3-2- La moralité sociale et Christ
3-3- Le nouveau sens de la vie
DEUXIEME PARTIE : PLAN PROVISOIRE DE LA FUTURE THESE
TROISIEME PARTIE : ANALYSE DES CONCEPTS FONDAMENTAUX
DE L’AUTEUR
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE LISTEE
PROJET DE LECTURE

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