LE ROLE SOCIO-ECONOMIQUE DE L’ELEVAGE DANS LA REGION

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LES ACTIVITES AGRICOLES

L’agriculture est de très loin la principale activité d’une très large majorité de la population du Bas-Fiherenana. Dans les communes de Miary, Maromiandra et Behompy, peuplées essentiellement par des Masikoro, cette activité est pratiquée d’une façon générale par toutes les classes d’âge (à partir de 14 ans). En fait, l’agriculture est non seulement une activité rémunératrice, mais elle est aussi l’un des éléments de base des traditions Masikoro. Toutefois la terre peut faire défaut chez certains paysans de la région. Ainsi, tous les paysans n’ont pas le même statut foncier sur leur espace cultural.

L’accès au foncier

L’accès à la terre s’opère sous plusieurs formes suivant les moyens financiers et suivant le statut social du paysan :
• le principal mode d’accès à la terre pour la majorité des habitants du Bas-Fiherenana, c’est l’héritage. Il s’effectue avant la mort du parent (père ou mère…) de qui on va hériter. Pour éviter les éventuels conflits familiaux, le père ou la mère en question préfère faire le partage des biens aux enfants avant la mort.
• l’accès à la terre s’effectue également par achat. La terre peut s’échanger contre de l’argent liquide ou bœuf(s). Le prix d’achat se fixe en fonction de plusieurs paramètres à savoir : l’étendue du terrain, la fertilité, la proximité au canal d’irrigation, les rapports entre le vendeur et l’acheteur, etc.
• Le métayage et la location de terre : même s’il ne constituent pas une majorité, les paysans sans terre occupent une part non négligeable dans la commune rurale de Miary.
Pour le cas du métayage, le paysan se présente chez un grand propriétaire de terrain pour lui demander un lopin de terre. Quand la demande est accordée, les conditions se fixent comme suit : le paysan assure tous les travaux et toutes les dépenses nécessaires pour la réalisation de ses activités. A la fin de la saison culturale, le produit (la récolte) se partage en deux parts égales : l’une pour le paysan, l’autre le métayer. Cependant, ce système est souvent générateur de conflits : d’abord, parce que dans la majorité des cas, le paysan cherche à tromper son patron. Il se précipite à récolter clandestinement une partie de sa production et la cacher quelque part pour qu’elle n’entre pas dans le partage avec le patron. Ainsi, des conflits éclatent dès que le patron se tient au courant de ce qui se passe.
Ensuite, lorsqu’un paysan travaille sur une terre qui n’est pas la sienne pendant de longues années (une décennie et plus) il cherche parfois à s’approprier cette terre d’une manière clandestine. Souvent le propriétaire ne se laisse pas faire.
A côté du métayage, il y a la location de terres cultivables. Celle-ci n’est pas fréquente. Toutefois, elle mérite d’être mentionnée dans la mesure où à partir de la fin des années 1990, les candidats à la location de terre ne cesse d’augmenter dans la plaine de Miary.
• l’occupation illicite des espaces domaniaux constitue, elle aussi, l’un des moyens pour accéder à la terre. Ce phénomène prend de l’ampleur notamment à partir des années 1990. En 1991, la sécheresse dans le Sud malgache a provoqué une famine et l’exode d’une partie des populations tandroy et mahafaly. Beaucoup de jeunes hommes issus de cette région partent vers le nord (dont le sud-ouest) pour trouver du travail dans les villes ou dans les zones agricoles afin de pouvoir revenir avec une « fortune ».
Pour des raisons d’insécurité rurale, vol des bœufs en particulier, des migrants sont arrivés massivement dans la région. Ils se sont généralement orientés vers la pratique du hatsake, un moyen d’avoir beaucoup d’argent à court terme et d’acheter des zébus. Ainsi n’ayant pas la possibilité de s’acheter de terre pour cultiver, les migrants s’en prennent à la forêt sans même demander l’autorisation formelle auprès des autorités compétentes. Cette situation vaut également pour certains autochtones qui pratiquent à la fois l’agriculture et l’élevage.
II.2. Les principales cultures dominantes
Dans la région du Bas-Fiherenana, on note la présence de plusieurs cultures parmi lesquelles le manioc, le pois de vohème, le maïs, le pois du cap, la lentille (antsiroko), la canne à sucre, etc. Cependant, dans ce sous-chapitre, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux deux principales cultures qui dominent dans la région à savoir : le manioc et le maïs. Il fût un temps où le coton faisait partie des principales cultures, mais suite à l’effondrement des prix, cette culture recule depuis quelques années pour laisser la place aux cultures vivrières.

La culture de manioc

Le manioc est incontestablement la principale culture de la région. Dans la commune rurale de Miary, plus de 90% des personnes enquêtées pratiquent la culture de manioc. Ici, les paysans distinguent plusieurs types de manioc qui sont : le sary gasy, balahazo tsitakatsy aomby, beambony et le mangononoke. Toutefois, une étude effectuée par la FOFIFA révèle l’existence de plus de 170 variétés dont 10 ont déjà été vulgarisées de 1996 à nos jours. L’ensemble de ces variétés est groupé sous deux types : le type amère et le type doux.
Le sary gasy est le type le plus répandu dans la région voire dans l’ensemble du Sud-ouest de Madagasar En fait, sa production est rapide : du bouturage à la récolte, il faut attendre environ six ou sept mois seulement. Ce type de manioc (doux) a également un goût très apprécié par les consommateurs.
Contrairement au sary gasy, le mangononoke est un manioc de mauvaise qualité. C’est un manioc à gros tubercule, qui ne peut être déterré qu’au bout de deux ans et qui aurait un goût très amer. Cette amertume s’explique par le fait que ce type de manioc contient une forte quantité d’acide cyanhydrique (HCN) sur sa composition chimique. Cela fait que la consommation de cette variété de manioc au frais entraîne une intoxication qui, dans une certaine mesure, peut se traduire par la mort du consommateur. Il en est de même pour la consommation (par l’homme ou par un animal) de ses feuilles.
Le mangononoke est ainsi cultivé pour être consommé à sec. En effet, la chaleur détruit les molécules de HCN. Le manioc perd donc sa toxicité et son amertume.
Par contre, le sary gasy, considéré comme étant la meilleur qualité de la région, n’a pas besoin d’être séché pour être consommé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est récolté dès le sixième mois après le semi.
En général, les paysans de la basse vallée du Fiherenana pratiquent la polyculture. Ainsi, la culture de manioc peut s’associer avec d’autres cultures telles que, le maïs, les pois du cap, vohème, etc. Même s’il y a une association de différentes cultures, le calendrier agricole n’est toutefois pas le même pour toutes les cultures.

La culture du maïs

Le maïs occupe, en quelque sorte, la deuxième position parmi les cultures pratiquées dans le Bas-Fiherenana. Il s’agit d’une culture à cycle court. Le semi débute en général, juste avant ou pendant l’arrivée des pluies (Novembre – décembre). La récolte s’opère trois mois après le semi (Février – mars).
D’après des entretiens que nous avons menés à Ankoronga, les paysans révèlent l’existence de plusieurs variétés de maïs : tsakofotsy, tsakomena, tosoavolo, Brésil, betohaky, Mibabifito.
Ce type appelé localement mibabifito est une variété étrangère. Deux ans après son introduction dans la région, les paysans s’en sont désintéressés. Ce qui a provoqué sa disparition précoce. Dans la plaine de Miary, une grande partie de la récolte sert à l’autoconsommation et le reste est destiné à la vente. A Madagascar en général et dans la plaine de Toliara en particulier, le maïs se cultive deux fois par an : pendant la saison de pluie ou encore en contre saison. Néanmoins, la plupart des paysans le cultivent pendant la période de pluie.
En effet, seuls ceux qui ont accès à l’eau par voix d’irrigation sont capables de faire face à une culture de contre saison.
Dans la commune rurale de Maromiandra, la majorité de cultivateurs de maïs pratique le hatsaka (culture sur brûlis). L’abattage des arbres (tetike) est effectué à la hache (famaky) pendant la saison sèche. Les rendements moyens décroissent régulièrement avec l’âge de la mise en culture (avec un maximum à la deuxième année). Ils apparaissent très faible au-delà de cinq ans, sous l’influence conjointe d’un enherbement croissant et d’une dégradation des conditions de fertilité du sol.
Après quelques années de culture, l’enherbement est la principale contrainte de l’agriculture de hatsaky. Son importance entraîne l’abandon des terres. Le contrôle s’effectue partiellement par le sarclage de mauvaises herbes à l’aide d’un outil appelé antsoro (terme locale désignant la bêche malgache).On peut également brûler les herbes en fin de saison sèche avec les résidus de la paille de maïs. Le feu permet surtout de détruire une partie de semences d’adventices, ce qui implique, pour disposer d’un feu assez intense, et d’avoir une biomasse importante.
La chute du rendement au-delà de cinq années de culture provoque l’abandon des parcelles surtout lorsqu’il y a encore de foret disponible. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de forêts disponibles. Ce qui fait que les paysans sont obligés de sarcler les champs pour les garder le plus longtemps possible. La pratique du sarclage peut repousser l’abandon des parcelles de plus de 10 ans dans certains cas.
Le maïs constitue de ce fait, le moteur d’une agriculture pionnière spéculative, qui s’éloigne singulièrement des modèles habituels fondés sur l’autosubsistance. Sur le terrain, le prix d’achat du maïs dépend des collecteurs locaux. Chacun peut aller vendre son maïs là où il veut, mais les agriculteurs dépourvus de moyen de transport sont contraints de vendre à des prix réduits aux collecteurs qui se déplacent sur les lieux mêmes des hatsaky. De plus, l’insécurité en matière de droit foncier empêche de mesures effectives et durables de protection des ressources comme la forêt par exemple.

Les systèmes appliqués

Les techniques appliquées pour l’agriculture, dans le Sud-Ouest malgache en général et dans la basse vallée du Fiherenana en particulier sont des techniques rudimentaires que l’on peut même qualifier d’artisanales.
Par ailleurs, en ce qui concerne la préparation du sol, on assiste à une volonté affichée de la part des paysans malgré leurs moyens relativement réduits. Le sol est généralement labouré à chaque début de la saison culturale.
La quasi-totalité des travaux de préparation du sol se font par l’intermédiaire de la charrue à bœuf et le sarclage, généralement à l’aide de l’antsoro, bêche malgache (voir photo n°5). Ce travail nécessite la force musculaire de l’homme. Ainsi, les « gros exploitants » se trouvent (au moment du sarclage) dans l’obligation de payer des gens pour leur venir en aide.
Par ailleurs, à Ankoronga, un petit village de la commune rurale de Miary, nous avons pu constater l’existence du rima. Il s’agit d’un système traditionnel d’entraide villageoise. Ce système permet aux paysans pauvres d’envisager une exploitation plus ou moins grande s’ils disposent de terrains vastes. Lorsqu’un monsieur quelconque a un travail qui nécessite l’aide de plusieurs personnes, il demande l’aide de la communauté villageoise. Cette demande se fait oralement et individu par individu. La personne qui demande de l’aide, achète du riz et des pois du cap pour la préparation du repas qui sera offert aux travailleurs qui ne demandent pas à être payés. Cependant, celui qui a reçu l’aide des autres doit nécessairement répondre présent quand une éventuelle aide lui sera demandée. Tous les travaux qui précèdent le sarclage sont assurés par le propriétaire et sa famille, avons-nous dit plus haut.

L’organisation du terroir

Dans notre zone d’étude, le terroir constitue un ensemble à l’intérieur duquel se trouvent trois zones :
ƒ Zone 1 : le village :
Il désigne l’ensemble des maisons qu’habitent les paysans. Les maisons ont en général un ou deux chambres. Ces cases reflètent dès le premier coup d’œil, la précarité et la misère. Toutefois, cette image peut être trompeur dans la mesure où parmi les habitants de ces cases ont peut trouver des personnes qui détiennent plusieurs dizaines de têtes de zébus.
Le village ne constitue pas seulement un lieu d’habitation des personnes. Il joue un rôle très déterminant sur les activités agropastorales. Prenons par exemple le cas d’un ménage type d’Ankoronga : le foyer est constitué par la maison principale, c’est-à-dire, la maison qui abrite le couple et les enfants qui sont encore mineurs. Des petites cabanes d’une seule chambre peuvent éventuellement se construire pour les jeunes filles ayant atteint la puberté mais qui sont encore célibataires. Dans la cour il se construit le parc à bœufs. Dans ce dernier, certains éleveurs introduisent également leurs chèvres ou moutons, s’ils en ont. D’autres préfèrent construire carrément un second parc destiné à abriter les caprins. Toujours dans la cours de la maison il y a un poulailler. Cela amène à comprendre qu’une partie des activités de l’élevage s’effectue à l’intérieur même du village. Enfin, une autre case peut se construire pour servir de grenier. C’est là où seront stockés les produits agricoles non destinés à la vente.
ƒ Zone 2 : L’espace cultural:
Les champs de culture commencent là où s’arrêtent les maisons. Ils sont si proches du village à tel point que les paysans peuvent faire plusieurs aller et retours entre le village et son lieu de travail. Mais d’une façon générale, les paysans font deux aller et retours par jour : Ils se lèvent très tôt le matin pour profiter de la fraîcheur du jour et reviennent entre 10h 30 mn et 11h pour le repas du midi, mais aussi pour fuir la chaleur. Vers 15h, ils repartent pour ne revenir qu’en fin d’après-midi. Les parcelles sont soigneusement tracées et laissent des routes pour le passage du bétail.
C’est dans cet espace cultural que les habitants puisent une grande partie de leurs ressources alimentaires et celle du troupeau une fois retourné dans le parc.
ƒ Zone 3 : La zone pastorale :
Elle se localise un peu plus loin du village et des champs des cultures. Cependant, entre l’espace cultural et la zone des parcours, les limites sont floues. En effet, ces limites changent avec le temps, sous l’impulsion de l’augmentation de la population. Ces changements des limites se font au profit des agriculteurs en repoussant toujours les éleveurs.

Les facteurs de blocages de l’agriculture

A côté des conditions climatiques qui se révèlent hostiles à l’agriculture dans le Sud-Ouest de Madagascar, d’autres handicaps s’ajoutent et compromettent le développement rapide de cette activité dans la région du Bas-Fiherenana.

Les bestioles qui attaquent les plantes

ƒ Les bestioles qui attaquent les kabaro (pois du cap) s’appelle localement holitra (chenille) C’est une maladie qui attaque les racines de la plante. Il existe à Toliara des médicaments capables de combattre cette maladie. Mais, le problème résiderait sur le fait que ces médicaments ne sont accessibles qu’aux planteurs du coton. En effet, il paraît que c’est seulement la Hasyma qui les détient.
ƒ La maladie qui attaque le manioc est la faroratra (araignée). Elle se produit pendant la saison sèche. Elle disparaît au cours de la saison des pluies. D’après les paysans de Miary, cette maladie peut être traitée par un produit, le bompoizy, que l’on peut acheter à Mitsinjo Betanimena. Ce produit doit être mélangé avec du cendre, puis être déposé au pied de chaque plante. Ce médicament serait utilisable pour toutes les plantes.

Les autres problèmes soulevés par les paysans

Parmis les problèmes soulevés, on peut noter :
• Le passage des cyclones : dans certains endroits de la région, lorsqu’il pleut beaucoup, les eaux stagnent pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines. Cela aboutit à une destruction des cultures en l’occurrence le manioc qui est ici la principale culture.
• L’insuffisance de l’eau : les canaux d’irrigation sont non seulement insuffisants mais aussi en mauvais état pour la plupart d’entre eux. Beaucoup de champs de culture n’ont pas accès à l’irrigation. Ainsi, les plantes souffrent d’un déficit hydrique pendant de très longs mois. D’ailleurs dans la commune rurale de Betsinjaka, on a constaté l’endommagement complet du Canal qui faisait venir l’eau depuis Miary. Par conséquent, les paysans ont dû abandonner les activités agricoles. Pourtant, c’est une zone très fertile qui donnait de bons rendements en matière de produits vivriers.
L’eau constitue un problème sérieux dans cette région. En effet, pendant la saison sèche, les plantes soufrent énormément d’un déficit hydrique. Cela affecte considérablement les récoltes. Quand les pluies arrivent, elles sont souvent violentes et abondantes. Elle entraîne des inondations qui se traduisent par la destruction d’une grande partie des récoltes. Là, on peut constater d’une manière générale que dans le Bas-Fiherenana, il y a une alternance d’une période de sécheresse et d’une période d’inondations. Ces deux périodes sont défavorables à l’agriculture.
• L’insuffisance de matériel : on note une absence quasi-totale de matériels modernes qui permettraient aux cultivateurs d’envisager de grandes exploitations afin de pouvoir produire beaucoup. Les outils utilisés sont archaïques et ne sont utilisables que par l’énergie musculaire de l’homme ou des bœufs. En plus ils ne sont pas à la portée de tous les paysans.

Table des matières

Introduction générale
PREMIERE PARTIE : LES PRINCIPALES ACTIVITES RURALES DU BAS- FIHERENANA
CHAPITRE I : LE MILIEU NATUREL
I.1. Les conditions climatiques
I.2. Reliefs et sols
I.2.1 Le relief
I.2.2 Les sols
I.3 Hydrographie
CHAPITRE II : LES ACTIVITES AGRICOLES
II.1. L’accès au foncier
II.2. Les principales cultures dominantes
II.2.1 La culture de manioc
II.2.2 La culture du maïs
II.3 Les systèmes appliqués
II.4 L’organisation du terroir
II.5 Les facteurs de blocages de l’agriculture
II.5.1 Les bestioles qui attaquent les plantes
II.5.2 Les autres problèmes soulevés par les paysans
II.6 La place de l’agriculture dans la vie des habitants locaux
CHAPITRE III : LES ACTIVITES PASTORALES
III.1 L’élevage bovin
III.1.1 L’acquisition de bovins (les modalités)
III.1.2 La description du cheptel
III.1.3 Le pâturage
III.1.4 Les facteurs de blocage de l’élevage
III.2 L’élevage caprin
III.3 Les autres types d’élevage
CHAPITRE IV : LE ROLE SOCIO-ECONOMIQUE DE L’ELEVAGE DANS LA REGION
IV.1 La place du zébu dans la société traditionnelle malgache
IV.1.1 Le zébu comme moyen de transport
IV.1.2 Le zébu comme source de revenus
IV.1.3 Le zébu comme symbole de lien avec les ancêtres
IV.2 Le commerce des produits issus de l’élevage
IV.2.1 La vente sur pieds
IV.2.2 Le commerce de la viande
IV.2.3 La commercialisation du lait
DEUXIEME PARTIE : LES INTERACTIONS ENTRE AGRICULTURE ET ELEVAGE
CHAPITRE V : LES RELATIONS DE COMPLEMENTARITE
V.1 La contribution de l’élevage sur les activités agricoles
V.1.1 La préparation du sol
V.1.2 Le transport des récoltes
V.1.3 Revenus issus de l’élevage affectés sur les activités agricoles
V.1.4 La fertilisation des champs de cultures
V.2. L’apport de l’agriculture sur l’élevage
V2.1 L’agriculture, un moyen d’accéder à l’élevage
V.2.2 L’alimentation du Bétail
CHAPITRE VI : LES FACTEURS QUI OPPOSENT L’AGRICULTURE A L’ELEVAGE
VI.1. Les divagations
VI.2. La prépondérance de l’agriculture sur l’élevage
VI.3. La gestion de ces conflits
Chapitre VII : LES PERSPECTIVES D’AVENIR
VII.1 Les aspects traditionnels désuets
VII.2 Les aspects traditionnels intéressants
VII.3 vers une gestion rationnelle des ressources naturelles en matière d’agriculture et d’élevage
Conclusion générale
Bibliographie
Liste des cartes
Liste des photographies
Liste des tableaux

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