Le rôle du seuil de rentabilité et coût de production

Le coût de production

C’est un coût obtenu après que les produits aient subi des opérations de transformation. Ces coûts comprennent les éléments suivants : Le coût des matières premières et matières consommables consommés évalués sur la base du coût d’acquisition par l’une des méthodes d’évaluation des sorties des stocks : FIFO, LIFO, CUMP, les charges directes de production et les charges indirectes des centres de production.
Selon le plan comptable général 20051, dans la page 89,
Prix d’achat hors taxe déductible ( net des rabais, remises, ristournes sur factures )
+ Taxes d’importation et droits de douane
+ Commissions frais, transit, frais de transport
+ Autres charges directes liées à l’achat
= Coût d’acquisition
Et : Coût d’acquisition des matières premières incorporées
+ Autres approvisionnements consommés
+ Charges directes de production
+ Quote-part des charges indirectes de production = Coût de production

Le coût hors production

Coût de production
+ Charges d’administration = Coût hors production

Le coût de revient

Comme Vidzar est une entreprise industrielle, son coût de revient équivaut à :
Coût de production des produits finis vendus
+ Coût hors production
= Coût de revient

Résultat analytique

On obtient produit par produit
Prix de vente
– Coût de revient ( vente ) = Résultat
En effet, ce n’est pas seulement les coûts qui constituent la comptabilité analytique, il y a aussi les charges.
Il s’agit de voir maintenant ces différentes charges.

Les diverses charges

Notion des charges et de traitement spécifique

Les charges sont correspondantes au flux de valeur d’exploitation enregistrées par l’entreprise. Elles ont leur origine dans les cycles d’exploitation et sont classées par nature en compte de résultat. La tenue d’une comptabilité analytique bien que non obligatoire, devienne un instrument de gestion très apprécié et fort utile pour prendre les décisions nécessaires et effectuer des choix judicieux. La comptabilité analytique est donc un outil qui décompose le fonctionnement interne de l’entreprise et en détermine les éléments de rentabilité. En comptabilité analytique, toutes les charges de la comptabilité générale ne sont pas forcément incorporées. Et il existe des charges étrangères à la comptabilité analytique.

Les charges directes

Les charges directes sont celles qui peuvent être affectées au coût recherché sans calcul intermédiaire. Pour Vidzar, les charges directes sont le prix d’achat des matières premières et des matières consommables, les droits de douane, les frais de distribution.

Les charges semi-directes

Les charges semi-directes sont celles qui peuvent être affectées directement au centre d’analyse. Les charges semi-directes de la Compagnie Vidzar sont les charges de personnel de production.

Les charges indirectes

Les charges indirectes sont celles qui sont réparties dans les centres d’analyse grâce à des clés de répartition technico-comptable.
En effet, les charges indirectes de la Compagnie sont les suivantes: Fourniture de bureau, eau et électricité, entretien des voitures, fournitures diverses, prime d’assurance, divers services externes, postes, télécommunications, impôts et taxes, services bancaires, maintenances, dotations aux amortissements et provisions.

Les différents centres d’analyse

Les centres d’analyse

Le plan comptable propose une définition résumée ci-dessous de la façon la plus succincte possible. Les centres d’analyse ont pour objet la répartition des charges indirectes. Par définition, un centre d’analyse est une division de l’entreprise qui peut être : Réelle : exemple : centre Usine 1, Usine 2, centre magasin ; Fictive : exemple : centre administratif, centre de gestion des matériels.
De cette différente définition, l’idée commune est la suivante: les centres d’analyse sont les centres de travail de l’entreprise (bureaux, atelier) organisés en vue de l’accomplissement des fonctions économiques ( administration, production, distribution ).
Les centres d’analyse sont : Un bien opérationnel (on dit aussi centre de travail ) ; c’est à dire, lié à l’activité de l’entreprise. Exemple : Approvisionnement, Un bien de structure ( on dit aussi centre de frais ), ils ne sont pas liés à l’activité de l’entrepris. Exemple : Gestion de personnel.

Les centres opérationnels

Ils se divisent en deux :
* Centres auxiliaires : trouvant les charges non imputables. Ces montants sont donc transférés dans les centres principaux .Exemple : énergie, entretien.
Centres principaux : trouvant des charges imputables aux différents centres
( Approvisionnement, production, vente ). Exemple : administration .
En effet, la répartition primaire a pour objectif de saisir l’ensemble des charges indirectes dans les différents centres d’analyse. Le plan comptable général indique deux façons de saisir les charges indirectes dans les centres d’analyse. Primo l’affectation grâce à des moyens de mesures (magasin, feuille de pointage d’heure ), secundo, l’utilisation de clé de répartition.
En résumé, les charges semi-directes et charges indirectes sont réparties aux centres d’analyse. En effet, dans un premier temps, les charges indirectes sont réparties entre tous les centres grâce à des clés de répartition : c’est la répartition primaire. Dans un second temps, les totaux des centres auxiliaires sont ventilés dans les centres principaux grâce à d’autre clé de répartition : c’est la répartition secondaire.

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Le seuil de rentabilité

L’analyse du seuil de rentabilité peut se révéler très utile et relativement simple à utiliser par la direction pour prendre des décisions. Elle permet d’aborder intelligemment les problèmes d’incertitudes et un certain nombre de variables (comme la demande ) qui seront toujours présentes et difficiles à évaluer. En précisant les valeurs d’autres variables comme les coûts et les profits, qui ont des répercussions sur les revenus d’une entreprise, le niveau nécessaire ou minimal d’une quantité inconnue peut être identifié. Tout problème d’évaluation du revenu peut être posé de façon à isoler la variable la plus difficile à évaluer pour trouver la solution.
Cette publication démontre comment la technique du seuil de rentabilité peut être appliquée dans les domaines des ventes, des profits et des coûts. Elle permet de prendre de bonnes décisions pour l’entreprise, concernant, par exemple, l’emploi de la capacité de production non utilisée de votre usine, la planification de la publicité, l’octroi de crédit et l’accroissement de la production.

Définition

Le seuil de rentabilité appelé aussi chiffre d’affaire critique est le montant du chiffre d’affaire pour lequel il n’y a ni bénéfice ni perte. Autrement dit, le seuil de rentabilité est généralement défini comme le chiffre d’affaire minimum à partir duquel un produit (ou une activité d’une entreprise) à coût donné cesse de perdre de l’argent et devient rentable. L’art de la fixation de prix consiste à déterminer le meilleur, le moins mauvais pour la rentabilité de l’entreprise. Il arrive pratiquement chaque année que des produits n’atteignent pas leur seuil de rentabilité.

Le rôle du seuil de rentabilité

C’est un outil pratique comme mode de sélection. Les techniques de flux de trésorerie actualisée nécessitent de se procurer de grandes quantités de données coûteuses à obtenir. Le seuil de rentabilité peut indiquer s’il est utile ou non de procéder à une analyse plus détaillée, et donc plus coûteuse. Cette technique peut aussi venir en aide au moment de la définition des spécifications d’un produit. Chaque conception a ses propres conséquences sur les coûts. Ceux-ci affectent à l’évidence les prix et la faisabilité de la commercialisation. La technique du seuil de rentabilité permet de faire des comparaisons entre plusieurs conceptions possibles avant de faire un choix définitif. Cet outil peut aussi permettre d’évaluer un élément inconnu lors d’une prise de décision sur un projet. Au moment de décider s’il faut aller de l’avant ou s’arrêter ; il faut toujours tenir compte d’un certain nombre de variables comme la demande, les coûts, le prix, etc. Alors qu’il est possible d’évaluer la plus part des dépenses.
Les deux variables non maîtrisées sont les profits (ou les flux de trésorerie) et la demande. En règle générale, la demande est plus difficile à évaluer. Si l’entreprise décide que le profit soit au moins égal à zéro, (seuil de rentabilité), il est alors relativement simple de déterminer le niveau de la demande nécessaire pour que la réalisation du projet soit raisonnable. Il faut comparer le chiffre de la demande au niveau du seuil de rentabilité avec la part de marché à conquérir pour juger de la validité du projet, et là, il faut un sens des affaires. La technique du seuil de rentabilité offre donc un moyen de réduire l’incertitude.

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