L’évolution socio-économique des exploitations
Dans la région du moyen-ouest , le passage à la traction animale semble constituer un objet préliminaire à l’intensification agricole dans le monde rural. Dans la région du Lac Alaotra, il y a une prédominance des exploitations à base rizicole, une progression de la pluriactivité avec une diversification des « tanety » environnantes à l’Est, une évolution selon l’importance de la surface rizicole. Dans la région Sud-Est, il y a l’apparition de la bipolarité du système agricole à partir de 1987 qui est le riz et le café. Le riz et le manioc, assurent la viabilité alimentaire et le café assure la viabilité économique (vente).
Les grands traits de la structuration du monde rural
Les premières tentatives de structuration du monde rurale remontent à la fin de la seconde guerre mondiale. Pour développer la production agricole, on passe d’un politique d’autorité, c’est à dire d’une culture obligatoire, à une politique d’incitation, c’est à dire la création des organisations. Ainsi, la structure du monde rural à Madagascar peut se distinguer par les trois points suivants : les structures extérieures au milieu rural, les structures associant des représentants du monde rural et les structures professionnelles.
Les structures extérieures au milieu rural
Les paysans se regroupent sous forme de structure d’encadrement du milieu rural (avec la dimension autoritaire): ce sont les services administratifs (par exemple: la vulgarisation agricole, les services de l’animation rurale) qui couvrent l’ensemble du territoire. Les différents montages juridiques qui se sont succédés sur des zones privilégiées ont fait l’objet d’interventions extérieures massives sous forme d’aménagement.
Ainsi, est créée sur une zone géographique délimitée, une société d’économie mixte (souvent connue sous l’appellation de société d’aménagement), une ferme d’Etat ou une aire de mise en valeur rurale. En fonction des situations (foncières, d’orientation de la production, …), les autorités choisissent une des formes juridiques qui leur semble appropriée.
Le statut varie selon les orientations politiques: les changements les plus radicaux datent de 1975 et d’année 1991 avec des privatisations ou des liquidations d’un grand nombre de sociétés qui deviennent des gouffres financières et d’une grande inefficacité. L’Etat se désengage d’un certain nombre de fonctions d’appui à la production agricole et les transfère aux associations ou aux groupements paysans.
Les structures de participation
Dès les années 1950 sont mises en place des structures où les intéressés peuvent intervenir dans leur fonctionnement par leurs représentants. Il y a deux sortes de participations: les collectivités territoriales et les établissements publics.
– les collectivités territoriales incorporent une institution locale traditionnelle: le «fokonolona».
Les représentants des paysans sont donc en principeparties prenantes dans ces structures qui interviennent dans l’aménagement,
– les établissements publiques (groupements de collectivités, secteurs autonome paysannats, comités d’aménagement) sont organisés de façon à réaliser, en théorie du moins, une participation des populations intéressées à l’élaboration des programmes de développement les concernant. Ces différentes structures se sont succédées jusqu’au milieu des années 1970. L’idée de la participation paysanne au développement n’estdonc pas récente. Par contre, si complexes qu’aient été les organisations mises en place, il est clair que le développement s’est toujours faits de haut en bas et que l’émergence d’un réel contre pouvoir paysan, capable de discuter avec l’administration des politiques d’aménagement ou des politiques agricoles, n’a pas été possible.
Les organisations professionnelles
Les premières organisations professionnelles paysannes remontent à 1939 (organisation du crédit, de la mutualité et de la coopération agricole : l’échec a été total, tant sur le plan du crédit que sur celui de la coopération agricole. Ce n’est que vers le début des années 1960 que les nouvelles associations furent créées (CECAM…).
En 1975, l’engagement de Madagascar dans une politique de type collectiviste s’est concrétisé par la création de coopérative socialiste. L’ordonnance n° 77-038 du 29 juin 1977 établit la charte des coopératives socialistes de production qui oblige toute forme d’organisation paysanne à se transformer en coopérative socialiste. Cette décision stérilise les organisations qui existent.
En effet, ces organisations ne sont pas opérationnelles. La direction d’appui idéologique et économique des collectivités ou DAIEC est un organegouvernemental qui créé plus d’un millier de ces coopératives. Faute de compatibilité officielle, on ignore combien subsistent encore aujourd’hui, mais apparemment aucune n’est plus fonctionnelle. Leur histoire est, malheureusement, assez classique: créées avant toutsur des bases idéologiques, elles ont ensuite été un bon instrument de détournement pour leurs dirigeants (qui avant d’être les représentants des paysans, étaient les fidèles du parti au pouvoir). Ceci s’est fait au détriment des paysans, pour lesquels encore à l’heure actuelle, la« coopérative » est devenue une nécessité. En résumé, la structure du monde rural à Madagascara évolué petit à petit. Du point de vue du mode de production, les paysans cherchent toujours des moyens pour accroître leur production agricole comme l’utilisation des engrais, le redressement de la fertilité des terres de colline, la pratique de rotation culturale, la culture attelée.De même sur le point de l’organisation entre les paysans, cette dernière montre l’évolution de la structuration du monde rural, cette organisation donne naissance à l’organisation professionnelle. Comment se présentent alors les différentes catégories de l’exploitation agricole à Madagascar par rapport à ces différents aspects du monde rural?
Les grandes catégories de l’exploitationagricole à Madagascar
Sur une surface totale de 587.000 km2, la surface agricole potentielle est estimée à 36M d’hectares (cultures et zones de pâturages). Malgrédes phénomènes de saturation dans certaines régions (Vakinankaratra en l’occurrence), moins de 10% de surfaces cultivables sont exploitées.
Les investissements dans le secteur agricole traditionnel sont faibles : ils représentent moins de 1% de la valeur de la production annuelle.
La croissance de l’économie de Madagascar est liée à la performance de son secteur agricole, dont dépend 80% de la population. La productivité agricole reste stagnante durant les deux dernières décennies ; cela constitue l’une des principales causes de la pauvreté rurale. La grande majorité des systèmes d’exploitation repose sur deslogiques de subsistance. La superficie des exploitations est de l’ordre de 0,5 à 2 ha, dont environ 75 à 80% et est destiné aux cultures vivrières (riz et manioc principalement). Ceci peut s’expliquer par l’augmentation de la population agricole. De nombreuses contraintes empêchent l’exploitant agricole de tirer de sa production les revenus monétaires suffisants et nécessaires à la satisfaction des besoins vitaux de la famille et de l’exploitation : enclavement, accès aux intrants, accès aux services techniques et financiers, accès aux marchés pour la commercialisation des produits, absence d’entretien des équipements du secteur irrigué, endettement, dégradation des ressources naturelles, insécurité foncière.
Les cultures vivrières
Durant les deux dernières années, il y a une amélioration remarquable dans les filières cultures vivrières avec l’émergence de nouvelles variétés développées dans les différents produits agricoles, notamment dans les filières fruits et légumes, par exemple, de nouvelle variété de tomates résistantes à l’humidité en réduisant la pénurie de ce produit, nouvelles variétés exportables de pomme de terre, l’intensification dela culture des plante de tubercules dont la culture technique du manioc et plusieurs amélioration dans la filière grains secs du point de vue qualité vers le développement de l’exportation. Cependant, la vulgarisation de ces améliorations technologique est encore très insuffisante.
Les produits d’exportation
Il s’agit de la vanille, les épices, le café, le girofle, le cacao, le sisal, les litchis, le poivre, les huiles essentielles… Les cultures d’exportation sont d’un intérêt financier importants et sources de rentrées de devises. Une partie des produits d’exportation sont transformés sur place tels que des huiles essentielles et certaines épices. Le nord de l’île concentre une grande partie des cultures d’épices, de vanille et de cacao. Les fruits et légumes (pommes de terre, oignon, piment, carotte) sont très demandés dans la région Océan Indien et représentent des opportunités d’exportations pour Madagascar.
Le café
Cette filière est en difficulté depuis près de 5 ans à cause du cours mondial. Il fut une période où le café malagasy a fait fortune aux producteurs, mais à partir du moment où la qualité a régressé (cueillette de café encore vert), le marché d’exportation a été bafoué et le prix du café a chuté en entraînant la démotivation totale des producteurs. De même, la vieillesse des plantes et la baisse du rendement sont des maux qui bloquent le développement de la filière café. Actuellement, desefforts sont entrepris pour le rajeunissement des plantes de café de variété arabica pour retrouver le marché d’exportation.
La vanille
La plus prestigieuse et la plus rémunératrice reste la vanille malgré une crise de la filière causée notamment par une dépréciation de la qualité et le positionnement d’opérateurs non professionnels sur la filière. De 500 $/kg en 2003, le prix est passé à 25 $/kg en 2005. Le volume moyen exporté est de à 800 à 1 200 t/an. Cette filière fait la réputation de Madagascar sur le marché d’exportation. En effet, la vanille malgache n’a pas encore perdu sa place sur le marché mondial, mais la libéralisation de l’économie à partir de 1990 , qui a entraîné une hausse colossale des prix, fait l’objet de spéculation maffieuse au niveau local (vol de vanille sur pied, banditisme rural,…).
Le letchi
C’est la filière letchi qui a subi de difficultés ces dernières années (2007-2008), à cause d’insuffisance de pluie dans la courte période d’octobre au novembre dans la zone de la Côte- Est de Madagascar, donc de qualité insuffisante de litchi, entraînant par la suite des campagnes de spéculations désastreuses. Le letchi subit également le problème de vieillissement de plantes et de manque d’entretiens.
Les différents problèmes de l’agriculture malagasy
Les obstacles qui touchent l’agriculture malgache sont nombreux comme: Accès à la terre, problème foncier et insécurité foncier, accès aux zébus pour les travaux agricoles, accès aux zébus pour le fumier, accès à l’équipement agricole, accès à la main d’œuvre agricole, accès aux intrants agricoles, accès aux crédits, dégradation des infrastructures, l’éloignement du marché. Bart Minten, Jean Claude Randrianarisoa, Lalaina Randdrianarisoa, «Agriculture, pauvreté et politiques économiques à Madagascar», Novembre 2003, 107 pages
L’accès à la terre et à l’équipement agricole sont perçus par les ménages comme deux obstacles pour une production plus élevée. En effet, l’insuffisance de l’équipement en traction et en matériels agricoles et les problèmes d’organisation du travail limitent les possibilités d’identification de plusieurs spécialisations.
Les ménages plus pauvres mettent plus d’accent sur les questions d’accès à la terre tandis que les ménages plus riches se sente peu rassurés à propos de leurs terres. L’accès à la main d’œuvre agricole constitue un problème tant pour les pauvres (ils ne peuvent pas payer le coût de la main d’œuvre agricole) que pour les riches (soit ils ne trouvent pas des mains d’œuvres à embaucher, soit s’ils en trouvent mais ne peuvent pas eux même la supervision des travaux)
Il y a aussi le problème de l’éloignement qui entraîne une diminution de rendement agricole et l’élévation des intrants agricoles. En effet, les producteurs diminuent l’usage d’intrants tels que les fertilisants et les pesticides à cause du coût élevé de transport.
Les risques de production
L’environnement de la production agricole à Madagascar est caractérisé par l’existence d’un potentiel de risque élevé dû notamment à la fréquence des cyclones, des sécheresses, des inondations et des maladies phytosanitaires. Ceci est du d’une part à la position géographique de l’île et d’autre part aux carences institutionnelles et au manque d’infrastructures. Bien que toutes les régions soient affectées par un cataclysme au moins une fois tous les trois ans, c’est la partie orientale du pays qui est la plus fréquemment touchée. Seule une petite minorité de Communes ont connu un cyclone trois années de suite et 12 % des Communes ont subi ce cataclysme au moins 2 années sur 3 entre 1998 et 2001. Les régions orientales sont plus fréquemment touchées en comparaison aux autres parties du pays. C’est également la région où la plupart des cultures de rente sont produite (vanille, café, girofle…). Les cyclones perturbent le niveau de production des cultures de rente et entraînent des fluctuations importantes au niveau des prix. En 2000-2001 par exemple, suite au passage d’un cyclone dans une partie de la région NordOuest , la récolte de la vanille à Antalaha a été détruite, ce qui a contribué à faire monter le cours de la vanille dans les villes d’Andapa et de Sambava. Les inondations affectent toutes les provinces, avec un taux plus élevé pour la partie orientale de l’île. Au cours des années 1998 à Milasoa Cherel-Robson et Bart Minten: «Risques, production agricole et productivité à Madagascar», 2001, Fianarantsoa présente la plus grande proportion de Communes ayant souffert d’inondations. Ceci concerne particulièrement la partie orientale de la province. La situation a connu une amélioration par rapport aux autres Communes inondées qui est passé de 69% en 1998-1999 à 35% en 2000-2001 . Il est aussi à remarquer que les inondations sontun problème récurrent dans la province d’Antananarivo. De plus,des Communes dans la partie occidentale de Toliara et certaines localités de Mahajanga et Toamasina ont également été victimes de ce cataclysme.
Des Communes dans la partie Sud du pays souffrent régulièrement de la sécheresse mais des régions de la partie orientale et septentrionale connaissent également ce problème.
Les risques de prix
Les risques de prix sont aussi considérables dans l’agriculture malgache. Par exemple, les prix nominaux de riz en 2001 étaient presque 30% plus bas, en moyenne, comparés à l’année précédente. Les fluctuations des prix des cultures de rente sont encore plus élevées. L es prix nominaux moyens du riz étaient 27% moins élevés durant la saison agricole de 2000-2001 par rapport à la saison précédente . Cette baisse était la plus forte dans la province de Fianarantsoa où elle s’élevait à plus de 50%. Elle était apparemment due à un effet combiné des prix bas de riz importé et de la bonne récolte du riz local. Les prix des cultures de rente ont connu des variations encore plus fortes. Par exemple, les prix de la vanille ont augmenté de 600% entre 1997 et 2001. De même, les prix du girofle se sont retrouvés à 500% plus élevés que l’année précédente. Par contre, les prix du café ont subi une évolution contraire à raison d’une baisse de 50% , rendant la filière peu intéressante pour les opérateurs privés à Madagascar et a de ce fait, entraîné une chute des exportations. Les variations des prix du girofle et de la vanille après la crise politique de 2001 illustrent encore plus la forte influence des marchés internationaux sur la variabilité des prix au niveau local. En effet, les prix du girofle ont dégringolé à un dixième de leur niveau de l’année dernière. Dans les provinces où les problèmes d’insécurité alimentaire sont les plus élevés, les baisses de revenus sont perçues comme étant dues aux fluctuations des prix agricoles.
Le problème foncier à Madagascar
La relative complexité du droit foncier est souvent la conséquence de l’insuffisance des ressources humaines et matérielles affectées aux services de la topographie et de la conservation foncière. Cette faiblesse administrative a conduit à une accumulation des demandes d’immatriculation non traitées et à l’allongement considérable des délais des procédures. Dans certaines régions c’est à dire dans les zones de migration récente, les droits d’usage sont acquis par le premier occupant qui met en valeur un terroir dont il a pris le contrôle, il y installe ses enfants, ses cousins et ses parents, entre lesquels il répartit des droits d’usage plus ou moins précaires. Mais il n’est pas rare qu’un « étranger » à cette communauté se manifeste après avoir obtenu de l’administration, par une procédure éventuellement «allégée», un titre de propriété qui se superpose à ces droits d’usage. Ces confusions administratives provoquent inévitablement des conflits que les tribunaux mettent des années à trancher.
La disposition originale du code foncier malgache, les droits coutumiers pourraient pourtant être reconnus dès lors qu’ils s’exercent sur un terroir ayant lui-même fait l’objet d’une procédure de cadastre ou d’immatriculation au profit de la collectivité au sein de laquelle s’exercent ces droits. Cette voie est notamment permise par la dotation foncière qui attribue par arrêté un titre collectif à une commune ou une collectivité traditionnelle possédant la personnalité morale.
Dans les zones d’immatriculation foncière plus anciennes (Hautes-Terres Centrales, grands périmètres irrigués), la source principale des litiges provient des difficultés à régler les successions. La population devient trop nombreuse pour se partager les terres cultivées. Ceci entraîne un problème sur la production agricole des agriculteurs. En effet, les parcelles des rizières aménagées sont morcelées en fragments si petits que leur culture devient incommode.
La multiplication des diguettes de séparation complique la gestion de l’eau et rend impraticable la culture attelée. Cette fragmentation du parcellaire entraîne une gêne considérable pour le travail agricole, la productivité du travail, et les droits de chacun devenant incertains et précaires. Lorsque les parcelles sont devenues si petites qu’elles ne peuvent plus être divisées, les héritiers s’accordent entre eux sur un partage temporel : l’aîné peut cultiver durant quelques années puis ce sera le tour de son cadet et ainsi de suite jusqu’au benjamin. Il suffit aussi que l’un des héritiers conteste ce partage pour que les successions ne soient plus reportées sur le cadastre et les livres fonciers. Les terres restenten fait en indivision, l’arbitrage traditionnel des anciens n’est plus reconnu et les autorités administratives ou judiciaires devant lesquelles sont portés ces litiges ne présentent pas non plus aux yeux de chacun de véritables garanties d’équité.
Les conflits se multiplient sans être résolus et la conséquence économique est une nette détérioration du potentiel agricole. La vente à un tiers apparaît souvent comme la seule issue acceptable mais, là encore, l’opposition d’un seul peut bloquer la procédure.
Ces problèmes fonciers affectent la production agricole du pays. En effet, les agriculteurs ne peuvent pas augmenter les surfaces cultivées. Pour sécuriser leur production et leur avenir, les producteurs développent une stratégie de capitalisation pour accéder au foncier en achetant des droits d’usage sur les rizières avec un investissement foncier. Au total, plus d’une centaine de milliards de FMG sont consacrés chaque année à l’achat de rizières et probablement autant à l’achat des terres pour les cultures pluviales. Dans les régions où le marché foncier est le plus actif, plus de 20% de revenu annuel des producteurs sont destinés à l’achat de droits d’usage sur le foncier. Plus lourdes encore sont les charges payées en redevances de fermage ou de métayage. Bien qu’interdit depuis 1975 celui-ci concerne environ 20% des rizières du Lac Alaotra, des Hautes-Terres et du Nord-Ouest et 4 à 5% des terres des autres régions. La ponction économique directe qui en résulte est estimée à 190000 tonnes de paddy servis en redevance foncière soit l’équivalent de 160 milliards de FMG par an , c’est-à-dire plus que l’ensemble des dépenses réalisées au niveau national en achats de semences, d’engrais, de phytosanitaire et de fumier compost pour la riziculture. Autre que le riz, ce problème foncier touche moins d’un tiers des surfaces agricoles du pays. S’y ajoutent les coûts des procédures administratives et judiciaires.
Table des matières
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PARTIE I: AGRICULTURE ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
CHAPITRE I: GENERALITE SUR LE MONDE RURAL A MADAGASCAR
CHAPITRE II: LE ROLE DE L’AGRICULTURE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CHAPITRE III: UN MODELE ENDOGENE POUR LE DEVELOPPEMENT DU MONDE RURAL A MADAGASCAR
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II: ANALYSE DES RESULTATS
CHAPITRE I : L’ORGANISATION PAYSANNE A MADAGASCAR
CHAPITRE II: LE DISTRICT DE TSIROANOMANDIDY
CHAPITRE III: EVALUATION DE L’EFFICACITE DES ORGANISATIONS PAYSANNES
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE