LE RISQUE SISMIQUE

LE RISQUE SISMIQUE

C’est un violent séisme – d’une magnitude de 7,4 selon l’Institut de géophysique américain (USGS) – qui a frappé jeudi l’Est des Caraïbes à 19h00 GMT. L’épicentre était situé entre les îles de Martinique et Dominique, à 15 km au nord de Saint-Pierre, et le foyer à 150 km de profondeur. Une seule personne est morte, une femme victime d’un malaise cardiaque dans une maison de retraite de la Martinique. La préfecture de l’île a aussi fait état de deux blessés légers […]. Un troisième blessé léger a été enregistré à La Barbade, il s’agit du chef des services d’urgences de l’île, où plusieurs immeubles ont été détruits dans la capitale Bridgetown […] S’agissant des dégâts matériels, en Martinique, «toutes les routes nationales et les départementales sont praticables », indique la préfecture, précisant que «le port et l’aéroport fonctionnent normalement ». Les hôpitaux fonctionnent aussi normalement, à l’exception de l’hôpital de Trinité, où une tour de 8 étages «gravement fissurée» a été évacuée. Le courant, coupé pour un tiers des habitants, a été rétabli presque partout dans la soirée. En Guadeloupe, plusieurs milliers de personnes ont été également privées d’électricité et le courant devrait être rétabli vendredi. En revanche, aucun dégât n’était enregistré. D’après J.B. et L.S. lefigaro.fr du 30/11/2007 Informations complémentaires : En Guadeloupe (150 km de l’épicentre), la secousse principale a été perçue durant une cinquantaine de secondes et aucune victime n’a été recensée.

À Porto Rico, (700 km de l’épicentre), le séisme a provoqué une paralysie des activités mais il n’y a eu aucun dégât matériel. La secousse a été ressentie jusqu’à plus de 1500 km de l’épicentre. Le précédent séisme important a eu lieu en Guadeloupe le 21 novembre 2004.Lima et la bande côtière du Pérou ont été secouées mercredi soir 15 août par un tremblement de terre de magnitude 7.7 sur l’échelle de Richter qui a fait au moins 450 morts et 1500 blessés selon l’ONU. D’après l’institut sismologique du Pérou, l’épicentre du séisme se situerait en mer à 169 kilomètres au Sud-Ouest de Lima, et le foyer à une profondeur de 47 km. Les villes les plus touchées sont Chincha et Ica, à 270 km au Sud de Lima où de très nombreux bâtiments se sont effondrés. A Lima les premières secousses ont duré deux minutes. Le premier ministre, Jorge Del Castillo, a dit craindre que le bilan ne s’alourdisse, les autorités ayant des difficultés à contacter plusieurs régions touchées. A Pisco, ville de 130 000 habitants à 200 km au Sud de Lima, le bilan est particulièrement sévère. Les autorités ont eu du mal à évaluer les pertes humaines à cause des coupures du réseau de communication dans une grande partie du pays andin. Le chef des pompiers péruviens a indiqué que de nombreuses victimes avaient été découvertes sous les décombres de maisons effondrées dans les villes d’Ica et Pisco. Le dernier séisme, d’une intensité de 6,9 sur l’échelle de Richter, avait endommagé la ville d’Arequipa plus au Sud en 2001 faisant 96 morts.

Les ondes L sont des ondes de surface. Elles se propagent à partir de l’épicentre et résultent d’interférences entre les autres types d’ondes. Elles sont les plus destructrices. Les ondes de Love sont un type d’ondes L. À partir des documents 2 et 3, déterminer deux causes au pouvoir destructeur de ces ondes.À partir des connaissances et des informations données par l’ensemble des documents, dire si ces deux séismes étaient prévisibles. Justifier la réponse. 4.2. Expliquer comment l’on peut essayer de minimiser les dégâts matériels et humains de tels événements.Sur le document 2a repérer par des flèches les arrivées des ondes P et S. 2.2. Expliquer l’origine de ces ondes. 2.3. Evaluer en expliquant la méthode utilisée la distance entre l’épicentre et la station d’enregistrement de ce sismogramme. Tracer le résultat sur l’hodographe. 2.4. À partir du document 2b, comparer les vitesses des 3 types d’ondes. 2.5. Comment cela se traduit-il sur le sismogramme ? 2.6. Formuler une hypothèse pour expliquer l’allure particulière de l’hodographe des ondes L.